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USA : "Le Congrès joue avec le feu" sur la dette
Publié dans Le Maghreb le 08 - 10 - 2013

Le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, a renouvelé avant-hier à la télévision son appel aux républicains du Congrès pour qu'ils relèvent sans condition le plafond de la dette avant la date butoir du 17 octobre.
"A partir du 17, nous ne serons plus capables d'emprunter, et le Congrès joue avec le feu", a-t-il dit sur la chaîne CNN. "S'ils ne relèvent pas la limite de la dette, nous aurons très, très peu de temps". Le Trésor estime que les réserves de trésorerie ne seront alors que d'environ 30 milliards de dollars, alors que les sorties nettes de trésorerie atteignent parfois 50 ou 60 milliards par jour. "Nous ne sommes jamais arrivés au point où les Etats-Unis ont fonctionné sans la capacité d'emprunter. C'est très dangereux. C'est irresponsable car la réalité est qu'il n'y a pas de bon choix si nous ne pouvons plus emprunter et que nous n'avons plus de liquidités. Cela signifierait que pour la première fois depuis 1789, les Etats-Unis ne paieraient pas leurs factures à cause d'une décision politique", a expliqué Jacob Lew. Interrogé sur l'éventualité d'une décision unilatérale du président, Barack Obama, pour empêcher un défaut de paiement, Jacob Lew a estimé que "le président n'a(vait) pas l'autorité pour agir de cette façon. Le président a consulté ses juristes, et c'est sa conclusion". "Le message du président est clair: le Congrès doit faire son travail. Il faut qu'ils (les élus) rouvrent l'Etat fédéral. Ils doivent faire en sorte qu'on paie nos factures. Et ensuite nous devons négocier", a-t-il ajouté. Le gouvernement fédéral américain est partiellement paralysé depuis mardi, faute d'accord au Congrès sur le budget de l'exercice budgétaire 2014. John Boehner, président républicain de la Chambre des représentants, entend conditionner tout accord sur la dette à une réforme des grands programmes américains de retraite (Social Security) et de santé pour les plus de 65 ans (Medicare), jusqu'ici épargnés par l'austérité, sans augmenter les impôts. M. Obama refuse au contraire de négocier tant que le plafond de la dette n'est pas relevé. "Comment peut-on augmenter la limite de la dette et ne rien faire sur les problèmes sous-jacents?", a demandé Boehner sur la chaîne ABC. "Mon objectif n'est pas de provoquer un défaut de paiement des Etats-Unis. Mon objectif est d'avoir une conversation sérieuse sur les choses qui creusent le déficit et augmentent la dette. Et le refus du président de s'asseoir et d'avoir une conversation fait peser sur notre pays le risque d'un défaut", a-t-il dit. M. Boehner a rappelé qu'à plusieurs reprises, notamment sous les présidences de George H. W. Bush et Bill Clinton, les relèvements du plafond de la dette s'étaient accompagnés de compromis budgétaires. "Chaque président dans l'histoire récente a négocié sur la limite de la dette. La limite de la dette a été utilisée pour imposer des grandes réformes à Washington. Et devinez quoi, George? Elle va être utilisée une nouvelle fois", a-t-il lancé au journaliste qui l'interrogeait, George Stephanopoulos.

Obama appelle les républicains à "arrêter cette farce"
L'Etat fédéral américain était toujours paralysé samedi, en pleine passe d'armes entre le président et les républicains, Barack Obama enjoignant ses adversaires de cesser "cette farce" et d'adopter un budget. Mais, à défaut de s'attaquer à la cause de la paralysie (l'absence d'un budget pour l'année budgétaire 2014 entamée le 1er octobre), les élus de la Chambre des représentants se sont entendus pour remédier à l'une de ses conséquences.
Dans la matinée, ils ont approuvé à l'unanimité, par 407 pour et 0 contre, une mesure qui permettra aux 900 000 employés fédéraux en congé sans solde d'être payés rétroactivement pour tous les jours de travail perdus, lorsque la paralysie aura pris fin.
Le Sénat devait s'exprimer sur la mesure plus tard samedi. Très impliqué dans le dossier, Barack Obama a annulé une tournée en Asie et s'en est pris une nouvelle fois à ses adversaires républicains. "Allez-y et votez. Arrêtez cette farce. Mettez fin maintenant à la fermeture", a-t-il lancé à leur adresse dans son allocution radio-télévisée hebdomadaire. Le président a accusé "l'aile droite du parti républicain" de s'opposer au vote du budget à la Chambre des représentants où, selon lui, une majorité d'élus des deux partis sont prêts à voter.
Les républicains opposés à la réforme de l'assurance-maladie, dite "Obamacare", dont un volet crucial est entré en vigueur mardi, refusent d'approuver un budget qui n'en supprimerait pas le financement.

"Je ne paierai pas de rançon"
M. Obama a répété qu'il ne céderait pas au chantage et qu'il "ne paierait pas de rançon en échange de la remise en marche de l'administration. Et je ne vais certainement pas payer une rançon en échange du relèvement du plafond de la dette", a-t-il insisté. Des élus républicains ont en effet menacé de lier la question budgétaire à celle du relèvement du plafond légal de la dette. Les Etats-Unis doivent atteindre le plafond de leur dette, actuellement situé à 16 700 milliards de dollars, le 17 octobre, et le Congrès doit approuver un relèvement de ce plafond pour éviter un défaut de paiement aux conséquences potentiellement catastrophiques. "Pour aussi dangereuse que soit la paralysie budgétaire, une paralysie économique à la suite d'un défaut de paiement serait bien pire", a affirmé Barack Obama. Cette perspective a provoqué cette semaine de plus en plus de nervosité sur les marchés boursiers mondiaux. Accentuant également la pression sur les républicains, le secrétaire d'Etat John Kerry a lancé une mise en garde contre le risque d'affaiblissement des Etats-Unis si la crise budgétaire se prolongeait. "Si cela venait à se prolonger, ou à se répéter, la population pourrait commencer à mettre en doute la volonté des Etats-Unis de maintenir le cap ainsi que son aptitude à le faire. Mais ce n'est pas le cas et je ne pense pas que cela le sera", a déclaré M. Kerry devant la presse avant l'ouverture, lundi, du sommet de l'Apec (Asie-Pacifique) sur l'île indonésienne de Bali. M. Kerry représente à ce sommet le président Barack Obama qui a été contraint d'annuler une tournée en Asie en raison de la crise. Sa prédécesseur au département d'Etat, Hillary Clinton, a quant à elle fait part de son "dégoût" vendredi soir face à la paralysie. Les républicains se sont toutefois âprement défendus vendredi d'être à l'origine de cette crise. "Les Américains ne veulent pas de paralysie de leur Etat fédéral, et moi non plus. Tout ce que nous demandons est de nous asseoir, d'avoir une discussion, de rouvrir l'Etat fédéral et d'introduire de l'équité pour les Américains dans " Obamacare "", a tonné le président de la Chambre John Boehner lors d'une conférence de presse. "Je serais heureux de négocier avec les républicains et M. Boehner, mais pas sous la menace", avait rétorqué Obama. Barack Obama et ses alliés démocrates, majoritaires au Sénat, ont proposé de négocier formellement sur un budget à long terme mais exigent comme condition le vote par la Chambre, dominée par les républicains, d'une loi de finances de six semaines pour rouvrir l'ensemble des administrations fédérales.


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