Les grandes Bourses européennes ont terminé la semaine autour de l'équilibre dans un marché pénalisé par plusieurs résultats d'entreprises décevants et peu réactif aux différents indicateurs économiques. "Pour aller plus haut, il faudra avoir de meilleures nouvelles macroéconomiques et microéconomiques, malgré le soutien des politiques monétaires accommodantes" des banques centrales, a estimé Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse. Les autres Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé.
L'Eurostoxx 50 a cédé 0,15% La Bourse de Paris a terminé presque stable (-0,08%), l'indice CAC 40 ayant perdu 3,38 points à 4 272,31 points, dans un volume d'échanges modéré de 2,9 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,35%. Schneider Electric a reculé de 1,09% à 62,58 euros, Kering a perdu 3,04% à 167,40 euros. Renault a lâché 3,16% à 66,11 euros, et Saint-Gobain a terminé en tête du CAC 40 avec une progression de 4,89% à 39,69 euros. Solvay a reculé de 1,02% à 116,10 euros, Axa de 1,96% à 18,27 euros. En revanche, Saint-Gobain a terminé en tête du CAC 40 (+4,89% à 39,69 euros). Saft a pris 4,58% à 23,27 euros. Atos a gagné 1,39% à 59,82 euros. Technicolor a lâché 0,74% à 4,03 euros. Enfin, Crédit Agricole a perdu 2,97% à 8,45 euros. Dans le même temps, BNP Paribas a lâché 1,55% à 53,35 euros et Société Générale 1,20% à 40,90 euros. La Bourse de Londres a fini en légère hausse, l'indice FTSE-100 des principales valeurs ayant pris 8,16 points, soit 0,12% par rapport à la clôture de jeudi, à 6 721,34 points. G4S a pris 2,17% à 258,5 pence, Royal Bank of Scotland (RBS) 3,34% à 368,4, pence et ARM Holdings a rebondi de 2,34% à 983 pence. Le secteur du transport aérien était en revanche en recul, avec International Airlines Group (-3,93% à 349,7 pence) et EasyJet (-1,41% à 1 329 pence). La Bourse de Francfort a terminé stable une séance historique, l'indice vedette Dax ayant franchi pour la première fois le seuil des 9 000 points. Après son pic de début d'après-midi qui l'a vu s'envoler jusqu'à 9 010,65 points, l'indice rassemblant les trente valeurs allemandes les plus importantes est finalement retombé pour fermer sur une maigre hausse de 0,06% à 8 985,74 points. Depuis le début de l'année, l'indice Dax a déjà gagné plus de 18% et, après un creux pendant l'été, il enchaîne de nouveau les records depuis septembre, comme son petit frère des valeurs moyennes, l'indice MDax, qui a grignoté 0,09% à 15 860,44 points avant-hier. Le numéro un mondial de la chimie BASF a pris 1,32% à 75,17 euros, l'énergéticien RWE a gagné 1,18% à 26,94 euros et le fabricant de logiciels professionnels SAP 1,09% à 57,62 euros. Après un début de séance dans le rouge, le titre de l'industriel Siemens a finalement gagné 0,22% à 93,85 euros. Autre valeur en hausse, le réassureur Munich Re a pris 0,66% à 151,85 euros. En revanche, Lufthansa a fait partie des perdants de la séance, avec une baisse de 1,77% à 14,47 euros. Deutsche Bank a gagné 0,01% à 36,08 euros, Linde 0,38% à 145,45 euros et Bayer (0,64% à 91,20 euros. Le bas du tableau a été occupé par l'industriel ThyssenKrupp (-1,88% à 19 euros) et l'opérateur télécoms Deutsche Telekom (-2,03% à 11,35 euros). Parmi les valeurs moyennes, Hochtief a vu son action reculer de 1,15% à 65,39 euros. L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a fini en baisse de 0,35% à 388,85 points. Le groupe postal PostNL a perdu 2,0% à 3,48 euros et l'assureur Aegon a, lui, perdu 1,76% à 5,81 euros. La Bourse suisse a terminé en hausse, après avoir débuté la séance en retrait, l'indice SMI clôturant sur une progression de 0,2% à 8 249,31 points. Transocean a affiché la plus forte hausse de la séance, grimpant de 1,01% à 43,84 francs. Adecco, le spécialiste du travail temporaire, a en revanche cédé 1,79% à 65,75 francs. La Bourse de Milan a terminé en baisse de 1,45% à 18 875 points. La séance a été marquée par une nouvelle chute de Telecom Italia en raison de rumeurs de possible augmentation de capital, que le groupe a qualifiées dans un communiqué de "conjectures journalistiques". Après avoir été suspendu à plusieurs reprises, le titre a terminé en baisse de 6,41% à 0,672 euros. Les banques ont également perdu du terrain, comme Banco Popolare qui a cédé 3,88% à 1,412 euros et Ubi Banca 3,64% à 4,866 euros. Parmi les rares titres dans le vert, le géant pétrolier Eni a gagné 0,39% à 17,9 EUR et Finmecanicca 0,27% à 5,545 euros. La Bourse de Bruxelles est repassée sous la barre des 2 900 points, après avoir cédé 0,69% à 2 885,77 points. C'est le groupe de télécommunications Belgacom qui a enregistré la plus forte baisse de la séance, soit -5,41% à 21 euros. Dans le secteur pharmaceutique, UCB a perdu 1,89% à 46,94 euros. En revanche, l'opérateur Telenet s'en est mieux sorti avec une progression de 1,25% à 40,00 euros, la plus forte hausse de l'indice Bel-20. A la Bourse de Madrid, l'Ibex-35 a perdu 99,9 points (-1%) pour se situer à 9 815,5 points à la clôture. Dans le secteur bancaire, Santander a lâché 1,26% à 6,53 euros, et BVA 2,29% à 8,85 euros. CaixaBank a perdu 2,37% à 3,74 euros. Le groupe pétrolier Repsol a cédé 0,29% à 19,15 euros et le géant des télécomunications Telefonica a lâché 1,32% à 12,71 euros. La Bourse de Lisbonne a fini en net repli de 1,32% à 6 149,39, points. Portugal Telecom a dévissé de 3,74% à 3,34 euros. La banque BES a fini parmi les valeurs les plus pénalisées, terminant la séance en recul de 2,58% à 0,91 euros.
Wall Street à des sommets, indifférente à la médiocrité des indicateurs Wall Street a clôturé la semaine à des sommets, les investisseurs se laissant porter par les résultats de Microsoft et d'Amazon tout en ignorant des indicateurs mitigés: le Dow Jones a gagné 0,40% et le Nasdaq 0,37%. Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a augmenté de 61,07 points à 15 570,28 points et le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 14,40 points pour finir à 3 943,36 points, un plus haut depuis 13 ans. L'indice élargi Standard & Poor's 500, après une brève pause de deux jours, a repris sa course aux records en atteignant son plus haut historique à 1 759,77 points, en hausse de 0,44% (+7,70 points). Sur le front des valeurs américaines, les actions du fabricant américain de produits d'hygiène et de cosmétiques Procter & Gamble reculaient de 0,45% à 80,25 dollars alors que cette valeur du Dow Jones a annoncé un bénéfice et des ventes meilleurs que prévu au troisième trimestre. Le titre du groupe américain de messagerie United Parcel Service (UPS), qui a dégagé un bénéfice trimestriel meilleur que prévu malgré un chiffre d'affaires un peu décevant, était en légère hausse (+0,37% à 94,84 dollars). Le titre de l'éditeur de jeux en ligne Zynga, dont les produits sont notamment populaires sur Facebook, a publié ses résultats la veille après la clôture et son titre augmentait de 10,61% à 3,91 dollars. Toujours dans le secteur technologique, les poids-lourds Apple et Google évoluaient cependant dans le rouge (-1,04% à 526,40 dollars et -1,37% à 1 011,52 dollars).
Tokyo termine en baisse de 2,75% à cause d'un dollar affaibli La Bourse de Tokyo a terminé la semaine en forte baisse de 2,75%, plombée par un repli du dollar sur fond de spéculations quant à la politique monétaire américaine. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a chuté de 398,22 points à 14 088,19 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a reculé un peu moins, lâchant 2,08%, soit 25,07 points à 1 178,28 points. L'activité a été moyenne, avec 2,41 milliards d'actions échangées sur le premier marché. Une certaine prudence a de surcroît parfois prévalu à Tokyo, où de nombreux poids lourds de la cote s'apprêtent à publier leurs résultats financiers trimestriels. Tous les secteurs ont enregistré des baisses, particulièrement importantes du côté des groupes de télécommunication mobile: Softbank a chuté de 4,76% à 7 400 yens, NTT Docomo de 3,06% à 1 521 yens et KDDI de 5,34% à 4 960 yens. Le spécialiste de l'audiovisuel Pioneer a cédé 3,17% à 183 yens, le fabricant d'appareils photo Nikon 3,51% à 1 816 yens et le groupe de vêtements Fast Retailing (marque Uniqlo) 3,45% à 32 150 yens. Du côté des valeurs bancaires, Mizuho Financial Group a perdu 1,44% à 204 yens, Sumitomo Mitsui Financial Group 2,50% à 4 670 yens et Mitsubishi UJF Financial Group 1,91% à 615 yens. Parmi les rares hausses de la journée, le constructeur d'automobiles Mitsubishi Motors a accéléré de 1,17% à 1 036 yens, après avoir relevé sa prévision de bénéfice net annuel grâce à la dépréciation du yen. Ses concurrents ont en revanche perdu du terrain: Toyota 2,05% à 6 200 yens, Nissan 1,09% à 995 yens et Honda 1,16% à 3 830 yens.