Dix-neuf groupes rebelles islamistes syriens ont annoncé leur refus de participer à la conférence de paix Genève-2 sur la Syrie convoquée sur l'initiative de Moscou et de Washington. "Nous annonçons que la conférence Genève-2 n'est pas et ne sera jamais le choix de notre peuple, ou une revendication de notre révolution ", écrit la presse occidentale citant les propos du chef de la brigade Souqour al-Cham (Faucons du Levant), Ahmad Eissa al-Sheikh. Selon l'opposition, ce groupe rebelle compte environ 9 000 membres actifs. La conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion. Sa date exacte n'est pas encore fixée, mais d'après le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, elle pourrait se tenir le 23 novembre. La crise en Syrie s'est aggravée suite à l'attaque chimique lancée le 21 août dans une banlieue de Damas. Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont accusé le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques et ont annoncé les préparatifs d'une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad. La Russie a pour sa part proposé de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international avant de les détruire.
La participation de l'Iran indispensable L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a déclaré que la participation de l'Iran à la deuxième conférence internationale sur le règlement de la crise syrienne (Genève-2) était une condition importante du succès de ce forum. "Nous estimons que la participation de l'Iran à la conférence de Genève est logique, indispensable et utile. Voici pourquoi nous espérons qu'il sera invité", a indiqué M. Brahimi lors d'une conférence de presse à Téhéran. Les préparatifs de la conférence Genève-2 sont en cours. Ce forum doit se réunir à l'initiative de la Russie et des Etats-Unis, mais la date exacte de sa tenue n'est pas encore fixée. Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a auparavant annoncé que la conférence devait avoir lieu le 23 novembre, mais cette date n'est pas définitive. La conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion. Différée à plusieurs reprises, la conférence risque d'être de nouveau reportée suite au refus de la principale force de l'opposition, le Conseil national syrien (CNS), de prendre part à ce forum.