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L'OAIC demande la subvention de l'Etat pour le blé dur
L'annonce a été faite par son directeur général
Publié dans Le Maghreb le 03 - 10 - 2007

L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) va formuler dans les prochains jours une demande auprès du gouvernement pour la subvention des prix du blé dur. C'est ce qu'a fait savoir le directeur général de l'Office M. Kacem Mohammed, dans un entretien au quotidien "El Watan ".
"Nous allons demander la subvention de l'Etat pour le blé dur, puisque la situation devient aussi préoccupante que pour le blé tendre", a- t-il dit.
Abordant la situation difficile que connaît actuellement le marché des céréales, conséquemment à la flambée des cours au niveau mondial, le DG de l'OAIC expliquera en revanche que, pour l'instant, il existe des stocks pour de longs mois et de ce fait les prix resteront stables. Aucune augmentation n'est envisagée pour l'instant. L'on se demande dès lors comment l'OAIC arrive-t-il à faire des profits en maintenant des prix aussi bas ? La réponse de M. Kacem est claire. L'OAIC assure une mission de régulation. "Dans nos statuts, nous avons une mission commerciale dans une situation normale, et une mission de régulation dans des situations difficiles", a-t-il expliqué et d'ajouter "Nous assumons notre mission de régulation de blé tendre depuis janvier 2004, et je pense que nous l'avons bien fait puisqu'il n'y a jamais eu de problème d'approvisionnement ou de pénurie signalée". Le responsable de l'OAIC soutient à cet effet que l'office n'a pas le droit de vendre à perte comme le stipule à juste titre le code du
commerce. Seulement le différentiel pour le blé tendre est pris en charge par l'Etat. Et l'OAIC prépare désormais un dossier pour la prise en charge du différentiel pour le blé dur. Pour ce qui est du blé dur, il y a un seul partenaire, a précisé M. Kacem, c'est la commission canadienne du blé avec qui l'OAIC entretient des relations d'une trentaine d'années. C'est un partenaire privilégié qui vend a des prix très acceptables.
Pour le blé tendre, "nous achetons là où l'intérêt du pays le recommande : Europe, Etats-Unis, ou autres", dira le premier responsable de l'OAIC.
Aussi, l'OAIC a une mission de soutien à la production. D'année en année, la situation s'améliore, dira M. Kacem. Dans le cadre du PNDA, plus de 350.000 unités ont bénéficié d'un soutien et d'un travail d'accompagnement sur les 700.000 entités recensées. Les superficies emblavées chaque année tournent autour de 3 millions d'hectares.
Maintenant, il faut agir sur les rendements dont les taux restent faibles. Pour ce, les agriculteurs ne doivent pas revendre les produits phytosanitaires, engrais, etc. Comme ils ne doivent pas utiliser leurs propres semences, non traitées, et qui donnent un produit infesté de maladies.
"Avec une moyenne de 20 quintaux à l'hectare, on couvrira tous les besoins nationaux. Aujourd'hui, nous sommes autour de 10 à 12 quintaux l'hectare", a-t-il fait valoir.
Autrement dit, il y a des efforts à faire dans ce sens. La production céréalière nationale dépend encore de la pluviosité même si le secteur est en train de se pencher vers des systèmes d'irrigation d'apport.


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