Le dialogue et la concertation avec les différents segments de la société est un canal vital considéré par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, comme le leitmotiv de la bonne gouvernance au niveau national et local, en vue d'un véritable développement socioéconomique durable, et pour une sphère macroéconomique appréciable. Il est également soutenu que nombre de domaines comme la réduction du chômage, la promotion et l'épanouissement des jeunes et des femmes, l'accès des populations aux meilleures commodités d'une vie décente, occupent le devant de l'activité gouvernementale. Ce travail lié par des actions de complémentarité sectorielle a pour objectif la consolidation de la cohésion sociale et interpelle les partenaires économiques et sociaux du gouvernement à mieux s'y impliquer en vue d'atteindre les objectifs tracés. Sur le plan macroéconomique, on relève que dans le contexte international peu favorable à la croissance, au sein de la zone euro notamment, et la nécessité de maintenir le soutien national à l'investissement par la dépense publique constitue les principaux facteurs d'appréciation des grandes tendances de la loi de finances pour l'exercice 2014, mettant en place des mesures de facilitation de l'investissement et de substitution aux importations. Aujourd'hui, il ne fait guère de doute que le développement économique et social qui, depuis 1999, mène l'Algérie vers le progrès, a jusqu'à présent tenu son pari. Dans ce contexte, le Premier ministre, a, lors de la visite qu'il a effectuée à la wilaya de Mostaganem, insisté devant les représentants de la société civile sur la nécessité de mettre à profit la stabilité que connaît le pays pour poursuivre le processus de développement. Il a de fait mis l'accent sur la contribution des citoyens afin d'accompagner les efforts de l'Etat en matière de développement du pays. En effet, les indicateurs montrent que l'Algérie dispose d'un PIB par habitant le plus élevé d'Afrique du Nord et le quatrième PIB du continent, avec respectivement 7 268 dollars et 209,3 millions de dollars. L'Algérie, profitant de la hausse des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux depuis 2000, s'est donné des moyens pour la réalisation des différents plans de son développement économique et social. De l'aveu même des institutions financières et économiques mondiales, l'Algérie dispose d'une situation macroéconomique saine avec une dette extérieure de moins de 2 % du PIB, des réserves de change de plus de 200 milliards de dollars et un taux de chômage en réduction à 9 %. Selon les analyses et les conclusions, même si le chômage des jeunes, un peu moins élevé, reste une préoccupation du gouvernement. "Les tensions inflationnistes observées en 2012 à 8,9 % contre 4 % en 2011 se sont résorbées en 2013 avec une prévision autour de 3,5 % sur l'année en moyenne. La diversification de l'économie, la modernisation et le développement des infrastructures, l'investissement et la création d'emplois sont les grands axes de la politique de développement du pays. Un vaste plan d'investissements sur la période 2010-2014 de plus de 286 milliards de dollars touche à sa fin. Le savoir-faire des investisseurs étrangers est apprécié car respectant la règle des 51-49 % sous forme de partenariat dans l'industrie et les services.