Selon le dernier constat de la direction de la planification et de l'aménagement du territoire de la wilaya de Naama, le taux de consommation des affectations de paiement réservées au financement de tous programmes confondus inscrits au profit des secteurs de développement dans la wilaya a atteint 35 % soit 17, 141 milliards DA. Dans ces affectations budgétaires sont insérés les montants supplémentaires dont les autorisations de programmes (AP) inscrites au cours des mois de juillet et août derniers évaluées à 780 millions DA au titre d'une réévaluation du coût des opérations qui n'ont pas été lancées faute d'affectations budgétaires. En outre, le taux de consommation du programme complémentaire de l'appui à la croissance économique totalisant 605 milliards DA a atteint 29% et atteindra d'ici la fin de l'année courante à 50%. La faiblesse de la consommation des affectations budgétaires octroyées s'explique, selon la même source, par le fait du non accompagnement du rythme de recouvrement des créances dues aux travaux de réalisation des opérations avec l'état physique des projets induisant de ce fait le cumul des factures. S'agissant du programme du fonds de développement des hauts plateaux, celui-ci connaît une évolution faible de consommation se limitant à 7 pour cent pour un coût de 6,141 milliards DA surtout qu'une réévaluation a été opérée avec u n ajout de 140 millions DA. Par contre, le Programme communal de développement (PCD) a enregistré en matière de consommation, une évolution relativement sensible avec la consommation de 33 pour cent des 600 millions da affectés. Par ailleurs le bilan des consommations budgétaires montre que le secteur des ressources hydriques a enregistré un avancement appréciable des projets avec la consommation de 50 pour cent du montant alloué. Ce taux atteindra d'ici la fin de l'année courante 100 pour cent, selon la même source . Le secteur de l'éducation , à titre d'exemple ,a tendance à consommer avec un rythme appréciable les affectations budgétaires qui lui sont octroyées au titre du programme d'appui à la croissance économique soit un taux de 45 pour cent. De son côté, le secteur de la santé pour lequel un montant de 690 millions DA a été débloqué au titre du programme précité, ne connaît aucun avancement de consommation soit 15 pour cent seulement. Plusieurs projets inscrits au profit de ce secteur n'ont pas été lancés à l'instar de l'hôpital de 120 lits de Mecheria et le retard accusé en matière d'équipement en matériel médical. Avec un taux de consommation de 30 pour cent, le secteur des travaux publics reste aussi dans une position de faiblesse malgré sa dotation d'une enveloppe financière importante de 1,85 milliard DA au titre du programme d'appui à la croissance économique. Les secteurs de l'action sociale, des affaires religieuses, des moudjahidine enregistrent quant à eux un taux de 5 pour cent de consommation, conclut-on.