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Bientôt la rentrée scolaire : Les nouvelles dépenses
Publié dans Le Maghreb le 17 - 08 - 2014

Avec l'éradication de l'informel, le citoyen algérien se trouve dans le désarroi, face aux nouvelles dépenses de la rentrée scolaire qui approche à grands pas. Quelques jours seulement nous séparent de la rentrée des classes 2014-2015. Une fois de plus, les familles puisent dans leurs bourses pour faire face aux nouvelles dépenses, jugées trop lourdes.
La particularité de cette année est que cet événement coïncide avec la décision des autorités d'éradiquer les marchés informels, alors que ces derniers constituaient auparavant une source d'approvisionnement en fournitures scolaires pour des milliers de familles. En plus d'une série d'événements (Ramadhan, Aïd, vacances estivales…) ont mis à rude épreuve les finances des ménages. Devant cette situation, les parents ne savent plus où donner la tête, à cause de la cherté du trousseau scolaire.
De nos jours, un trousseau scolaire d'un scolarisé au primaire, coûte la bagatelle de 2 000 DA, pour le palier du moyen, le même trousseau revient à pas moins 3 000 DA, et pour le lycéen, il est à plus de 5 000 DA. Des sommes qui pourront être multipliées par quatre ou cinq pour certaines familles.
Lors d'une tournée effectuée dans différentes boutiques de la capitale, les mêmes scènes se répètent et deviennent la coutume. Les étals sont bien achalandés en fournitures scolaires, mais les prix proposés demeurent " exorbitants ". Ce n'est pas aussi facile pour les parents de faire le bon choix, c'est-à-dire de trouver le bon article au meilleur prix.
Un cartable coûte 1 800 DA, une simple trousse est cédée à pas moins de 400 DA, Un cahier de 120 pages est cédé à 50DA et celui de 288 pages est proposé à 200 DA, un tablier entre 600 et 1 000 DA, selon la qualité, sans parler des autres affaires qui accompagnent le trousseau et sans compter aussi les livres. S'ajoutent à cela les goûts différents des enfants devant cette multitude de produits importés et leur qualité attrayante proposée par les boutiques. Les parents finissent souvent par s'incliner devant le choix de leurs progénitures. Les parents venus avec leurs enfants, ont exprimé, hier, leur désarroi devant la volonté de faire plaisir à leurs enfants et de ne pas trop épuiser dans le budget familial déjà laminé par les dépenses de mois de carême et de l'Aïd.
"Mes enfants sont exigeants, ils choisissent toujours les affaires avec l'effigie de leurs héros préférés des bandes dessinées, et, je ne vous cache rien, ces produits sont importés et coûtent cher ", dira un père de famille. Certains parents, plus prévenants que les autres, ont commencé l'achat des affaires scolaires juste après l'Aïd pour éviter une éventuelle flambée des prix, et leur majorité se sont approvisionnées des marchés informels qui proposaient des prix jugés " abordables ", avant d'être rasés. " Les marchés informels constituaient jusqu'à hier notre source d'approvisionnement en tout produit, vu leurs prix accessibles pour toutes les bourses ", dira une mère de famille qui avait l'habitude de faire ses achats au marché " tnach ", et d'ajouter " les circonstances de démantèlement du marché informel sont mal choisies pour nous ". Avec cette décision des pouvoirs publics d'éradiquer les marchés informels de la capitale, sans être suivi du contrôle des prix au niveau des magasins, les chefs de famille se trouvent livrés à leur sort face à toutes ces dépenses.


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