De Paris où il effectue une visite de travail de deux jours, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a estimé que les conditions "étaient réunies pour une excellente relation (algéro-française) dans le domaine énergétique". Tout porte à croire donc que cette visite du ministre a été fructueuse. En effet M. Khelil a indiqué, à l'issue de son entretien avec M. Jean-louis Borloo, ministre français de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, "je pense que nous avons jeté les bases d'une coopération" dans le cadre de la prochaine visite d'Etat du président français, M. Nicolas Sarkozy, en Algérie. M. Khelil a relevé, dans ce contexte, qu'"il y a une ouverture, une disponibilité des partenaires français pour aller dans la bonne direction". De son côté, M. Jean-Louis Borloo, a souligné que vouloir "renforcer les relations dans le secteur énergétique en général, et en particulier dans les secteurs des hydrocarbures et de l'électricité, sans oublier le secteur des mines, l'exploration, y compris de l'uranium, mais aussi le nucléaire". Le ministre français a, par ailleurs, évoqué l'élaboration d'un "guide de travail très précis avec des points très opérationnels" que les deux parties "vont traiter avant la rencontre entre nos deux présidents". "On a beaucoup de chantiers en commun", a-t-il ajouté, citant "les chantiers de la sécurisation des sites, de la formation, des contrats d'approvisionnement". Lors du second entretien qu'il a eu avec la ministre française de l'Economie et des Finances, Mme Christine Lagarde, le ministre de l'Energie et des Mines a fait part de son souhait de voir les entreprises françaises investir davantage en Algérie. Selon lui, cette bonne coopération entre les deux pays nécessite ''beaucoup plus d'investissements des sociétés françaises dans ce secteur''. ''Ce que nous attendons, c'est un peu l'assistance de la France dans le nucléaire, dans la formation, la recherche'', a-t-il ajouté, soulignant aussi la nécessité d'un ''suivi dans les projets que nous pourrions faire ensemble''. Pour sa part, Mme Lagarde a indiqué avoir fait avec M. Khelil ''un tour d'horizon sur tous les domaines de coopération entre nos deux pays, toutes les questions relatives à l'énergie, d'une manière générale, et évidemment tout ce qui a trait au gaz, d'une part, au nucléaire d'autre part''. M. Khelil et Mme Lagarde ont aussi examiné ''la manière dont nous pouvons développer encore mieux ces coopérations'', a-t-elle poursuivi.