Coopération n Outre les secteurs des hydrocarbures et de l'électricité, l'Algérie appelle au soutien de la France dans le domaine du nucléaire civil. Avant son départ pour Paris, le ministre de l'Energie et des Mines, avait déclaré que le nucléaire civil serait à l'ordre du jour des entretiens qu'il doit avoir en France. «Nous évoquerons notamment outre les questions ayant trait aux hydrocarbures, le gaz (et) la coopération dans le domaine du nucléaire civil», a déclaré, lundi matin, M. Khelil à la radio nationale. Le président français Nicolas Sarkozy avait, rappelons-le, déclaré, fin septembre, que la France était «prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile». A l'issue de sa réunion, hier, avec la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, Chakib Khelil a affirmé que l'Algérie attend «l'assistance de la France dans le nucléaire, dans la formation, la recherche», soulignant aussi la nécessité d'un suivi dans les projets communs lancés dans le cadre de la coopération entre les deux pays. «Il faudrait beaucoup plus d'investisseurs, des sociétés françaises dans le secteur des hydrocarbures et beaucoup d'agressivité dans le secteur électrique», a-t-il souligné. La ministre française a, pour sa part, indiqué avoir fait avec M. Khelil «un tour d'horizon» de tous les domaines de coopération entre les deux pays, précisant que toutes les questions relatives à l'énergie, notamment ce qui a trait au gaz et au nucléaire. Les deux ministres ont aussi examiné la manière susceptible de «pouvoir développer encore mieux ces coopérations». Mme Lagarde a évoqué les grands acteurs français de l'énergie dont Areva pour le nucléaire, Total, Gaz de France, faisant, elle aussi, part du souhait de M. Khelil de voir les entreprises françaises «un peu plus actives, un peu plus engagées dans leur effort de développement de la relation avec l'Algérie». Le ministre de l'Energie et des mines s'était également entretenu avec le ministre français de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, Jean-louis Borloo. A l'issue de cette réunion, Ckakib Khelil a déclaré que les conditions «étaient réunies pour une excellente relation algéro-française dans le domaine énergétique». Il a estimé que les deux parties avaient jeté «les bases d'une coopération dans le cadre de la prochaine visite d'Etat du président français, Nicolas Sarkozy, en Algérie». Les conditions sont, selon lui, réunies pour l'excellence des relations bilatérales dans le domaine énergétique. Commentant l'attitude des responsables français, Chakib Khelil a dit qu'il y avait «une ouverture, une disponibilité des partenaires français pour aller dans la bonne direction». De son côté, M. Jean-Louis Borloo a évoqué l'élaboration d'un «guide de travail très précis avec des points très opérationnels» que les deux parties «vont traiter avant la rencontre entre nos deux présidents». Les «projets communs» entre les deux pays consistent , selon lui, en «les chantiers de la sécurisation des sites, de la formation, des contrats d'approvisionnement».