Un Comité de pilotage interne chargé de la mise en œuvre de la nouvelle organisation du secteur public marchand industriel a été installé hier par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a indiqué un communiqué du ministère. Placé sous l'autorité du ministre, le comité de pilotage interne a pour mission immédiate de "tracer une feuille de route identifiant et ordonnançant les différentes phases de la mise en œuvre de la nouvelle organisation" du secteur industriel, décidée dans le Plan d'action du gouvernement (2015/2019). Cette restructuration vise, selon la même source, à donner naissance à la nouvelle entreprise nationale conformément aux objectifs de la politique industrielle adoptée par le gouvernement et les résolutions du Conseil des Participations de l'Etat (CPE) tenu le 28 août 2014. La feuille de route attendue devra détailler, selon le communiqué, toutes les opérations à mener avec établissement d'une check-list des tâches et opérations à accomplir aussi bien au titre de la préparation du processus que de son déploiement, notamment la précision du calendrier de mise en œuvre. Organe d'orientation stratégique pour la conduite du processus de mise en place des nouveaux groupes industriels, le comité de pilotage interne s'attellera également à la définition des critères de sélection des cabinets d'audit en charge d'auditer les Sociétés de gestion des participations (SGP) et des entreprises publiques économiques (EPE) non affiliées. Il définira également les critères présidant au recrutement d'un cabinet d'envergure pour l'accompagnement de la création des groupes industriels. Le Comité se chargera, enfin, du suivi, de l'évaluation et de la validation des travaux du cabinet qui sera chargé de la mise en œuvre de l'ensemble du processus. Le comité de pilotage est constitué de la direction générale de gestion du secteur public marchand et ses différentes divisions, des cadres du ministère et d'experts. Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Industrie et des Mines a donné des instructions fermes pour que "des critères rigoureux des niveaux de compétences de l'expertise soient établis à l'adresse des cabinets qui seront retenus en y incluant, entre autres, l'impératif de l'obligation de résultat".