Si ce n'est un répit, un recul en arrière que l'on cherche, mais la sérénité de l'Algérie, la paix, la sécurité et le développement économique et social, si l'on croit que les problèmes comme les faits de la société, perdurent et qu'il faut les résoudre avec un effort collectif, non les escamoter, que faire ? D'abord une classe politique saine, une société civile à cheval sur ses problèmes, un choix stratégique pour atteindre le progrès au sens propre du terme, ou bien l'on recherche l'intérêt national, c'est-à-dire attendre les objectifs et interdire à la dérive politicienne de réaliser les siens. Et ainsi, la vie politique se nourrit de passions qu'elle suscite depuis plus de six mois. En réalité, on assiste à un affrontement entre le pouvoir et une certaine opposition avec pour enjeu le régime. Un affrontement qui ne peut que durer très longtemps encore, jusqu'à la naissance d'une forte majorité qui accompagnerait le programme politique actuel à son terme, à ses objectifs politiques, économiques et sociaux. Ou bien se termine par l'acception de l'opposition de l'agenda politique contenu dans le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et qui tire sa légitimité de la souveraineté populaire exprimée le mois d'avril dernier à travers les urnes. Fort de cette légitimité, le pouvoir a toutes ses raisons de rejeter tout ce qui lui a été présenté, voire imposer par les formations politiques ayant refusé de participer aux consultations autour de la révision de la loi fondamentale du pays et qui va à l'encontre de son propre programme. Ce fossé qui, sépare les deux parties, a le mérite de ne pas perturber la mise en œuvre des grandes lignes du programme présidentiel puisqu'il ne rencontre aucun rejet de la part des citoyens. L'opposition qui se montre au sein de la soi-disant "CNLTD", ses annexes, ses micro-partis sans la moindre représentation populaire et un manque flagrant d'ancrage dans la société, combine chaque semaine et pond des "solutions" des "plans", des manœuvres et des intrigues pour pousser le pouvoir à renoncer à son projet de société au détriment de la cohésion nationale et des aspirations populaires. Ce tâtonnement politicien qui cache des zones d'ombre arrange ses acteurs qui rejettent le climat actuel. Ils se permettent une pression dans la fiction et l'hypocrisie en faisant croire qu'ils cherchent la stabilité du pays, qu'ils ne négocient pas entre eux des intrigues que certains faufilent les contenus à des forces étrangères alors qu'ils ne font que cela. Cela leur convient, car ils épargnent dans leurs discours trompeurs de dire la vérité au peuple sur leurs visées macabres et font croire qu'ils "gagnent du temps". Mais cette opposition, qui nie la stabilité du pays, la paix et la sécurité rétablies, la Réconciliation nationale qui est désormais une réalité qui s'affirme, la relance du développement économique et social, l'Algérie qui est revenue sur la scène internationale, respectée et écoutée par tous ses partenaires dans le monde, tient délibérément à diviser les Algériens et à anesthésier le développement sociopolitique de la Nation. Pour ceux qui se réclament adversaires du président Bouteflika et qui revendiquent une "transition démocratique", leur finalité est de parvenir et accéder au pouvoir, d'une manière anarchique par tous les moyens. Et faire "ratifier" leur coup bas par l'ANP et par...l'Histoire. Un tel complot contre la Nation et ses acquis est impossible à réaliser. Plus personne et en particulier l'état-major de l'ANP ne croit et n'accepte un tel scénario qui répond à des plans de déstabilisation dictés de l'étranger. Donc d'aucuns ne croient un tel objectif réalisable et pouvant plonger le pays dans une situation de chaos et de remise en cause de la souveraineté nationale. Ce que cherchent ces adversaires, c'est en vérité une opération boiteuse qui leur sauve la mise d'aujourd'hui. Ils obéissent à la pression de commanditaires mais perdent à chacune de leur sortie le contrôle du "changement" qu'ils ont imaginé. Ce qu'ils veulent, c'est en fait un combat au détriment du processus démocratique et du développement économique et social.