Le chantier du métro d'Alger connaît une nouvelle évolution. En effet, et selon le quotidien électronique " Tout sur l'Algérie ", le projet de première extension du métro de la capitale vient d'être confié au groupement d'entreprises algéro-allemand Dywidag-Trévi-Cosider. D'un montant de 23,2 milliards de dinars (environ 230 millions d'euros), ce projet concerne les travaux de réalisation de l'extension de la ligne actuelle du métro entre Hai El Badr (Kouba) et El Harrach, dans la banlieue d'Alger sur une longueur totale de 2,8 kilomètres. Le chantier devrait être achevé dans un délai de 32 mois. L'attribution de ce marché était attendue pour l'été dernier, mais l'entreprise EMA a tardé à rendre sa décision au point où les entreprises candidates avaient pensé à une infructuosité. Le groupement d'entreprises algéro-allemand, qui a déjà réalisé le premier tronçon du métro d'Alger, devrait entamer les travaux rapidement, probablement dès le début de l'année 2008. Pour rappel, la société allemande Dywidag International, dont le siège est à Munich, a participé dans la réalisation des travaux de génie civil du Métro d'Alger, et ce, à travers la construction d'un tronçon de métro de 4,2 kilomètres et un tunnel d'une longueur totale de 3,4 kilomètres. Ainsi, l'entreprise a réalisé plusieurs infrastructures de par le monde dans différents secteurs en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique et en Australie. Elle jouit en effet, d'une tradition de plus de cent ans dans le secteur de la construction internationale, elle présente un large éventail de prestations dans les secteurs de l'alimentation en eau et traitement des eaux usées, l'industrie pétrochimique, le transport, l'infrastructure y compris la technologie de protection de l'environnement, la construction industrielle et la production et transfert d'énergie. Son chiffre d'affaires est estimé à pas moins de 380 millions d'euros. L'objectif de cette firme est d'être un partenaire fiable. L'entreprise prend en charge la conception et la réalisation de solutions optimales sur le plan technique pour tous les projets de construction en tenant compte du facteur temps et coût. L'entreprise couvre toute la palette du secteur des travaux publics mais intervient également dans l'environnement, le génie civil et le bâtiment. Selon M. Fauquembergue, le directeur régional Maghreb de la société, a récemment indiqué que d'autres projets pourraient intéresser cette entreprise de renom à l'image de la réhabilitation du tunnel de Bouira pour permettre à la SNTF de transporter des conteneurs de Béjaïa à Alger. En effet, le projet consiste en la réhabilitation dudit tunnel, réalisé il y a une centaine d'années sur un tronçon giratoire entre Aomar et Bouira, à environ 90 kilomètres au sud-est de la capitale. Le second grand projet que l'entreprise a eu à réaliser concerne le rabaissement de la nappe phréatique de Ouargla. Ce projet est en cours d'exécution et est estimé à 80 millions d'euros. L'entreprise Dywidag participe donc à la solution de rabaissement de la nappe phréatique à Ouargla, le projet consiste en la réalisation d'une station d'épuration et ensuite faire rabaisser la nappe grâce à la réalisation de 40 kilomètres de canaux qui vont transporter les eaux dans un bassin vers l'oued de Ouargla. Le projet sera finalisé en novembre 2008.