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Le SNTE annonce un débrayage de trois jours à partir du 22 février Un appel est lancé aux enseignants pour boycotter la correction des devoirs et des compositions
Décidément, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) n'est pas près de lâcher prise et semble déterminé à tout entreprendre pour faire aboutir les revendications pour lesquelles il lutte depuis un bon bout de temps. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Abdelkrim Boudjenah, secrétaire général du syndicat en question, et après qu'il eut mis en évidence l'ignorance de la tutelle à l'égard des revendications maintes fois exprimées par les enseignants, annoncera une autre grève de 3 jours, du 22 au 24 février. Ce qui est nouveau cette fois, c'est l'appel lancé aux enseignants pour boycotter la correction des devoirs et des compositions du deuxième trimestre. Tout en informant que cette décision fait suite à celle du conseil national du syndicat lors de sa session extraordinaire, le signataire du communiqué en question exhortera les professeurs, les instructeurs et les travailleurs de l'éducation à prendre part activement à la grève en question, saisissant cette opportunité pour inviter les autres syndicats exerçant dans le secteur de l'éducation à se rallier à ce débrayage. Il est à rappeler que les principales revendications du SNTE se résument en l'adoption du régime indemnitaire, l'instauration de la retraite après 28 ans de service pour les hommes et 25 ans pour les femmes, la mise sur pied du décret ministériel relatif à la gestion des œuvres sociales, la concrétisation de la médecine du travail dans le secteur de l'éducation en vue de la prise en charge des maladies professionnelles dont souffrent les fonctionnaires du secteur. B. L.
