Lors d'une conférence de presse tenue à Alger, le directeur général de la Sécurité nationale, M. Abdelghani Hamel, a indiqué que " suite aux manifestations contre le gaz de schiste dans la ville d'In Salah, un dispositif sécuritaire a été renforcé à titre préventif ", avant de poursuivre " Nous avons pré-positionné des unités de maintien et de rétablissement de l'ordre à In Salah ", tout en précisant que les dispositions à prendre ne sont pas du ressort de la DGSN. " C'est à l'Etat de décider ", a-t-il martelé. D'autre part, s'agissant de la manifestation des policiers, M. Hamel a dit : " Nous avons mené des investigations internes au sein de l'institution, des responsabilités ont été situées et des mesures prises ".
Retrait des policiers des stades Le fléau qui s'agrandit massivement de jour en jour dans notre société, celui de la violence des stades qui a connu une hausse remarquable en 2014 par rapport à 2013, dans ce fait aucune solution n'a été trouvée pour éradiquer ce terrible phénomène qui a envahi nos stades en privant les chauvins et les supporteurs fidèle de suivre leur club de près. Dans ce sens, le directeur de la sécurité publique, M. Naili Aïssa a fait savoir, pour sa part, que la DGSN a annoncé le retrait des policiers des stades. " Nous allons officiellement commencer à retirer nos unités des stades ", a-t-il déclaré. A cet effet, M. Hamel a répondu à une question sur la sécurité dans les stades, il a affirmé que " c'est aux responsables du sport de trouver l'alternatif ", a-t-il dit. " La sécurité est l'une des missions régaliennes de l'Etat, et devient de ce fait un droit ", a insisté Abdelghani Hamel qui a présidé mercredi 7 janvier une réunion, avec des chefs de Sûreté de wilaya et inspecteurs régionaux. La DGSN s'est dite, " très satisfaite, sur tous les plans du bilan de 2014 ", dressé lors de la rencontre. Cette dernière a été l'occasion de " déterminer les forces et faiblesses de la DGSN, d'apporter les rectificatifs nécessaires et de tracer une feuille de route pour 2015 afin de renforcer l'efficacité et le rendement des unités ", a expliqué M. Hamel.
Hausse de la criminalité Il a estimé que la lutte contre la criminalité est le cheval de bataille des forces de sécurité. Le taux de criminalité a augmenté de 16% en 2014 par rapport à 2013, selon Bouhadba Abdelkader Kara, directeur de la police judiciaire. " Plus de deux cent mille affaires criminelles ont été enregistrées en 2014 ", a-t-il illustré. La cybercriminalité a pour sa part augmenté de 126%, en passant de 108 cas en 2013 à 245 cas en 2014. Les vols de voitures, ont pour leur part, augmenté de 70% en 2014, selon M. Kara. Afin de lutter contre ces fléaux, " Il faut un socle de trois éléments pour mettre fin à la criminalité. D'abord le maillage territorial, la présence policière en surface et enfin la surveillance générale qui doit être efficace ", selon Abdelghani Hamel.