Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, séjournera à New York du 26 au 28 avril, où il conduira la délégation algérienne à la 9ème Conférence d'examen du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), prévue dès aujourd'hui au 22 mai prochain, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). Il sera procédé, à l'occasion de cette session, qui verra la participation des 191 Etats parties au TNP, à "une évaluation d'étapes des progrès et des avancées réalisées en matière de mise en œuvre de cet important Traité, notamment en matière de désarmement nucléaire, de non-prolifération et d'utilisation pacifique de l'atome", a précisé la même source. A ce titre, la Conférence "se penchera sur l'application des 64 actions contenues dans le plan d'action adopté en 2010 et conviendra des étapes futures dans la perspective de la tenue de la prochaine Conférence d'examen en 2020", a ajouté le communiqué du MAE. La mise en place d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient sera également au menu des travaux de cette Conférence. Le chef de la diplomatie algérienne s'adressera à la Conférence sur les questions inscrites à l'ordre du jour d'intérêt pour l'Algérie, ainsi que sur les enjeux pour la paix et la sécurité internationale des questions inhérentes au désarmement et à la non-prolifération des armes nucléaires, a indiqué la même source. Il aura également, à l'occasion de son séjour à New York, des entretiens avec nombre de ses homologues et rencontrera des hauts responsables des Nations unies. L'Algérie assurera la présidence de cette importante Conférence d'examen, a rappelé la même source, précisant qu'il s'agit là d'une "marque de confiance" de la part de la communauté internationale "qui a confié à notre pays, pour la deuxième fois, la mission de conduire le processus de préparation d'une Conférence internationale de cette envergure".
Pas de réunion sans la RASD D'autre part, et dans un communiqué, le ministère sahraoui des Affaires étrangères a indiqué que les pays africains ont exigé la présence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour la tenue vendredi dernier de la conférence des Nations unies des Zones exemptes d'armes nucléaires. Le communiqué diffusé avant-hier par l'agence de presse sahraouie, SPS, a précisé que "la conférence qui devait avoir lieu vendredi au siège des Nations unies à New York a été suspendue suite à l'opposition des pays africains à la tentative du Maroc de perturber les travaux de la conférence avec l'intention d'empêcher la participation de la RASD." Contrairement aux fausses informations relayées par la presse marocaine, a souligné la même source, "la conférence n'a pas eu lieu en raison de la position ferme des Etats membres de l'Union africaine qui ont exigé la présence de la RASD comme condition non négociable pour le début des travaux de la Conférence." La défense des pays africains pour le plein droit de la République sahraouie à participer à la conférence est compatible avec les normes et principes régissant la réunion mondiale. "Si la RASD ne participe pas, il n'y aura pas de conférence ni aujourd'hui ni demain", a ajouté le communiqué dans ce contexte. La RASD, rappelle-t-on, est partie du traité qui porte le nom de la ville sud-africaine de Pelindaba, qui établit l'Afrique comme une Zone exempte d'armes nucléaires. La RASD a signé le traité le 20 Juin 2006. Il a été ratifié par le Parlement sahraoui le 27 novembre 2011 et sa ratification a été déposée le 27 Janvier 2014. En outre, le traité a été présenté en 1996 à la signature des Etats membres de l'OUA (Union africaine) et entré en vigueur le 15 Juillet 2009, suite à la signature de 28 Etats, dont la RASD. Le 15 Avril, la RASD, par note verbale du ministère des Affaires étrangères, en date du 15 avril 2015 a informé l'Organisation des Nations unies qu'une délégation sahraouie participera à la conférence, a conclu SPS.