Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique relève que "plus de 170 projets entre les universités algériennes et françaises en matière de recherche scientifique ont été concrétisés" et "plus de 1 256 publications sont parues dans des revues indexées". Le nombre d'accords et conventions signés entre les universités algériennes et françaises a atteint les 1 000, reflétant l'"importance" de la coopération algéro-française dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère de tutelle, rendu public à l'issue d'une audience qu'a accordée le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié. L'entretien a porté essentiellement sur les moyens d'"accroître davantage" la coopération bilatérale notamment dans les domaines de la formation supérieure et la recherche scientifique où le niveau est jugé "plus que satisfaisant", ajoute la même source. D'autre part, la même source note également que le nombre des étudiants algériens ayant reçu des formations supérieures au sein des universités françaises est "en perpétuelles augmentation". Par ailleurs et au sujet du programme PROFACE, les deux parties ont convenu de "poursuivre leurs efforts respectifs pour l'élargissement du volet co-tutelle aux doctorants" avec pour objectif est de créer des liens entre l'université et le secteur économique. Le communiqué explique qu'il s'agit aussi du "renforcement de la professionnalisation des écoles supérieures ainsi que leur intégration dans le réseau mixte consacré aux écoles supérieures pour développer notamment les modules liés à l'employabilité". D'autres projets ont également retenu l'attention des deux parties à l'image de l'école supérieure des affaires d'Alger, selon la même source. Les deux parties ont également abordé les sujets qui seront débattus lors de la prochaine conférence algéro-française de l'enseignement supérieur programmée en France. Il est utile de rappeler que le Document cadre de partenariat entre la France et l'Algérie 2013-2017, les deux parties ont convenu de concentrer leurs efforts dans trois secteurs dont la coopération éducative, universitaire, scientifique et de recherche, qui est au centre de la coopération franco-algérienne et qui doit être renforcée. Dans le secteur de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, le ,DCP 2013-2017 indique que les résultats très encourageants enregistrés lors de la mise en œuvre du précédent DCP ont fait émerger un vivier important d'enseignants et de chercheurs de rang doctoral. En se fondant sur cet acquis et en favorisant les transferts de savoir-faire par la formation de formateurs ou d'étudiants, les actions mises en œuvre viseront, entre autres, prioritairement : l'amélioration de l'offre d'enseignement supérieur en Algérie, notamment par le moyen de jumelages ou de partenariats entre universités et par un meilleur accès aux programmes de coopération internationaux. Les programmes boursiers (HUBERT CURIEN et PROFAS B) seront réorientés sur le fondement de leur évaluation conjointe. La facilitation de la mobilité des étudiants algériens désireux de poursuivre en France des études supérieures, par la poursuite de l'accueil des étudiants algériens dans les établissements supérieurs en France et l'accompagnement de leurs projets d'études, en amont, via le dispositif CampusFrance, au sein des antennes de l'Institut Français d'Algérie. Les programmes boursiers seront redéployés en vue de renforcer la coopération conformément à ces objectifs. Enfin, une attention particulière sera accordée au développement de l'enseignement supérieur dans les filières professionnalisantes avec des priorités telles la poursuite de l'accompagnement des écoles d'ingénieurs vers l'entrepreneuriat.