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" Les investissements ont atteint environ 150 millions de dollars en 2006 " Mohamed Mouraya, directeur des études et prévision à la Direction générale des Mines.
Les ressources minières, leur exploitation, l'investissement dans le secteur et les réserves estimées ont fait l'objet d'une rencontre tenue, hier, à Alger. Elle s'inscrit dans le cadre d'une plus grande diffusion de la loi permettant l'exploitation minière et son ouverture à l'investissement privé national ou étranger et ce, sous forme de concession. La loi de 2001 ouvre un certain nombre d'avantages fiscaux et douaniers. Les IDE ont atteint, en 2005, un montant de 50 millions de dollars et dont le secteur des mines a rapporté à l'Algérie plus de 2 millions de dollars. Ouvrant un commentaire sur le secteur des mines, le directeur des études et prévision à la DG des mines, qui intervenait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a souligné qu'en matière d'investissements étrangers, la situation entre 2005 et 2006 "continue à s'améliorer et si nous avions en 2005, 50 millions de dollars comme dépenses d'investissement des partenaires étrangers, c'est quelque chose de nouveau par rapport à la loi minière qui prévalait avant 2001. Il n'y avait aucun dollar ni euro d'investi en Algérie par les firmes internationales. Maintenant, nous parlons de 50 et 100 millions de dollars." Il explique que grâce à la politique mise en place et aux actions qui ont été lancées, 50 millions de dollars ont été investis en 2005. Les investissements ont atteint environ 150 millions de dollars en 2006, notamment à travers les appels d'offres que lance actuellement l'ANPM. " En 2007, la première opération qui a été lancée et réalisée au mois de juin a vu l'octroi de 17 sites miniers, qui ont été en la majorité acquis par des entreprises internationales (chinoises, canadiennes). La deuxième opération d'appel d'offres sur 24 autres offres minières sera lancée à l'occasion de l'ouverture de la première conférence des ressources minières. Il relève que l'investissement s'accroît. Et pour cause, "c'est le privé national qui a de lui-même compris la démarche. Chaque trois mois, il y a une opération d'adjudication de sites miniers avec une moyenne d'une cinquantaine de sites octroyés ce sont des investissements nationaux qui vont peut-être aller à l'exploitation par eux-mêmes ou vers des partenaires étrangers. Il y a plusieurs manières d'attirer les investissements étrangers et surtout de créer un climat d'affaires propice et florissant au niveau du secteur minier algérien. Revenant à la période de 1999, le DG des mines dit qu'il y avait un déclin dans tous les paramètres socioéconomiques et qu'à la faveur de la nouvelle politique, "il y a une reprise de croissance, qui est soutenue là et qui va se renforcer d'année en année dans le secteur minier". Evoquant les firmes internationales qui activent en Algérie, M. Mouraya cite le partenariat conclu avec notamment Gema Gold Man par l'ENOR, et qui est actuellement en phase de construction d'une nouvelle mine avec production triple de celle actuellement en cours. Il y a aussi le Le développement d'un autre gisement à Béjaïa, dans la région de Oued Amizour, où la production est prévue pour l'année 2011. C'est le départ d'une nouvelle ère pour l'Algérie dans la production de zinc et qui permettra de revenir en force sur le marché, dit-il. Il cite également des entreprises chinoises qui interviennent dans le domaine minier. "La mine d'El Abed située dans la wilaya de Tlemcen, fermée depuis 2002, a été concédée à une société chinoise". La nouvelle loi minière vise un principe très important, celui d'avoir une équité et une égalité dans le traitement des opérateurs et des investisseurs quels que soient leur nationalité ou leur statut. "Actuellement, le privé national a adhéré à cette démarche. A la fin de 1999/2000, il y avait un stock d'autorisation minières estimé à 900, actuellement nous sommes à près de 2 000 titres miniers. Cela n'est pas le fait uniquement des entreprises algériennes mais aussi étrangères. Pour M. Mouraya, la recherche du partenaire étranger a pour objectif de bénéficier de sa technologie, de son savoir-faire, comme du financement. "Nous n'avons pas d'expérience dans l'exploitation de l'or. Le phosphate, on l'exploite et on cherche des partenaires pour le développement de ce secteur. Avec 2,5 millions de tonnes actuellement nous visons à l'avenir 6 millions de tonnes. L'essentiel pour nous, c'est de créer une dynamique d'investissement dans le secteur". Il indique que l'exploitation de l'or a donné près de 400 kilogrammes pour l'année 2006. Plus de 40 millions de dollars ont été consentis pour une production de l'ordre de 3 tonnes par année à partir de 2008. Les réserves d'or sont évaluées à 15 millions de tonnes en termes de ressource, principalement au niveau du Hoggar.