L'équipe de France a signé un précieux succès contre le Portugal (0-1), ce vendredi, grâce à un but de Mathieu Valbuena. Les Bleus se relancent. Les Bleus faisaient leur rentrée à Lisbonne après avoir laissé un goût amer lors des deux dernières sorties, soldées par des défaites. Dans un système revisité, les hommes de Deschamps ont montré de belle choses face à CR7 et les siens. Le Madrilène est d'ailleurs parfaitement muselé par la défense Varane-Koscielny, supplée par Cabaye, présent au moment des replis. Les Bleus doivent revenir souvent dans leur camp dans le premier quart d'heure tant les Portugais jouent les contre-attaques à fond. Mais en vain, Lloris n'est jamais vraiment inquiété. Le losange du milieu de terrain est efficace, Matuidi et Sissoko sont accrocheurs et Pogba se montre à l'aise techniquement. Petite ombre au tableau, Nabil Fékir doit céder sa place rapidement, après une blessure visiblement contractée à la cuisse. Griezmann le remplace et les Bleus prennent le match en main. S'ils passent beaucoup par les ailes, c'est plein axe que les hommes de Deschamps se montrent les plus dangereux. Et Matuidi se crée la plus grosse occasion des 45 premières minutes, après un crochet intelligent qui le remet sur son pied droit à l'entrée de la surface. Mais Patricio repousse la tentative du Parisien qui se trouvait effectivement sur son mauvais pied (31e). De son côté, le Portugal ne se créé qu'une seule occasion de toute la partie. Ronaldo tente sa chance de loin sur un coup franc qu'il botte fort, mais Lloris se couche bien et repousse la tentative (41e). La seule occasion portugaise, tant les Bleus défendent sereinement et musèlent bien CR7. Et petit à petit, les Français prennent le contrôle total du match et finissent par faire craquer les hommes de Santo. Malgré plusieurs interventions de Patricio, devant Benzema et Griezmann notamment, le portier lusitanien doit finalement s'incliner sur un coup franc superbe de Mathieu Valbuena, entré en jeu quelques minutes auparavant. Le ballon parfaitement enroulé du Lyonnais trouve la lucarne de Patricio, qui ne peut vraiment rien sur ce coup là (0-1, 85e). Un but sur le tard qui permet aux Bleus de revenir victorieux de Lisbonne et de réussir leur rentrée, après une fin de saison compliquée. Sans briller, l'EDF se rassure, tant au niveau du jeu que sur sa capacité à gérer un match fermé. Deschamps aura l'occasion de faire tourner lundi contre la Serbie et pourra à nouveau expérimenter de nouveaux schémas, avec d'autres joueurs.
Fekir, victime d'une rupture du ligament croisé Terrible destin pour Nabil Fekir. Ce vendredi, l'attaquant des Bleus a goûté à sa première titularisation avec les Bleus. A Lisbonne, face au Portugal. Une joie qui a duré treize minutes exactement. Le Lyonnais s'est blessé au genou droit tout seul, en reculant à la réception d'un ballon sur le bord de touche. Il avait déjà paru se faire mal à ce genou sur une précédente action. L'attaquant des Bleus s'est alors allongé sur le sol et, se tenant l'arrière du genou, n'a eu d'autre solution que de laisser sa place à Antoine Griezmann. Le diagnostic est terrible : le staff de l'équipe de France a annoncé que Fekir souffrait d'une rupture du ligament croisé. Une terrible nouvelle pour lui, pour l'OL et pour l'équipe de France. Cette blessure s'accompagne généralement de six mois d'arrêt. C'est un immense coup dur pour celui qui marchait sur l'eau depuis le début de saison et restait sur un triplé à Caen (0-4) le week-end dernier. Il est stoppé en pleine ascension, alors que la question de sa titularisation dans le onze-type des Bleus a agité les débats toute la semaine.
Pas d'équipe de France avant mars Ce coup d'arrêt va le tenir éloigné de l'équipe de France au moins jusqu'au mois de mars et la double confrontation face aux Pays-Bas et à la Russie. A neuf mois de l'Euro, cette blessure prive l'équipe de France de l'un de ses rares éléments capable de lui amener de cette percussion et cette créativité qui lui ont manqué face au Portugal à Lisbonne (0-1). L'OL, quant à lui, devra se priver de son meilleur élément depuis le début de saison jusqu'à la trêve au moins. Une absence qui va forcément peser sur la compétitivité d'une équipe qui doit déjà faire face aux problèmes de santé de son meilleur buteur de la saison passée, Alexandre Lacazette, et surtout de son milieu de terrain Clément Grenier, absent des terrains jusqu'au mois de décembre. Pour espérer jouer la Ligue des champions, Fekir doit espérer que son club se qualifie sans lui pour les 8es. Un objectif lointain mais il n'a pas le choix. Après avoir grillé les étapes depuis un an, Fekir va devoir apprendre à patienter.