En dépit des commentaires et de fausses analyses, l'Algérie possède d'importantes potentialités économiques, mais qui restent très faiblement orientées vers la valorisation de ressources de toute nature que recèle ce patrimoine inépuisable. Dans le contexte de la crise actuelle induite par le faible prix du baril de pétrole et qui prend une ampleur grave, face à la mondialisation qui est en train de transformer les relations économiques et s'impose à tous, le volontarisme, par lui seul, est disqualifié en matière de décision d'investissement, hormis, bien sûr, le champ des services publics de base. La réunion de conditions assurant une efficacité maximale et permettant une compétitivité de l'économie nationale, devient une exigence de plus en plus incontournable de l'investissement productif, qu'il soit d'origine nationale ou étrangère. Il faut que les décideurs économiques, s'attachent pleinement à la seule interrogation : comment réunir les conditions favorisant l'investissement et présentant des avantages comparatifs ? Ceci devrait être une préoccupation majeure et constante du gouvernement. Et sur cette problématique essentielle, les avis et les recommandations émis par l'économiste Hamid Temmar à savoir la nécessité pour le gouvernement de traiter et d'étudier au cas par cas les dossiers des IDE afin de protéger l'économie nationale, soit globalement une sélection rigoureuse des projets d'investissement tout en favorisant les domaines de la technologie et de la formation qui nécessitent une modernisation quant à la diversification des bases productives. Une modernisation qui passe par le développement des infrastructures économiques devant constituer un axe essentiel pour élever le taux de croissance de l'économie nationale à un niveau supérieur à 7 %. Parallèlement à cela, la nouvelle feuille de route tracée par le gouvernement en raison de la conjoncture actuelle marquée par la chute continue des prix du baril de pétrole, les mesures annoncées tendent par leur impact direct sur les conditions de vie des citoyens mais aussi de nature à améliorer l'environnement des entreprises et à favoriser l'émergence d'opportunités nouvelles d'investissement. Tout indique que le gouvernement œuvre à adapter le cadre de gouvernance et de fonctionnement de l'économie nationale aux exigences d'une économie de marché restant soucieuse du progrès social. Dans cet esprit, on s'oriente à ce que la quasi-totalité des secteurs d'activités, ouvre à l'initiative privée sans distinction entre investisseurs nationaux et étrangers. Les efforts sont déployés dans l'objectif d'asseoir des bases solides d'un essor décisif, qui permettra de valoriser pleinement les atouts, en diversifiant la base productive, en affrontant la compétition internationale et à se dégager progressivement d'une dépendance trop exclusive des hydrocarbures. Dans cette perspective, le gouvernement est disponible à étudier voire accepter tous les concours qui seront exprimés sur la base d'avantages mutuels.