Battu pour la deuxième fois dans son groupe de Ligue Europa, ce jeudi à Liverpool, Bordeaux a abandonné ses dernièrs espoirs de qualification au tour suivant. Les Girondins de Bordeaux ne verront pas les 16es de finale de la Ligue Europa. L'équipe aquitaine a fait une croix sur la qualification en cédant sur le terrain de Liverpool. Ce n'est pas sur ce match, même s'ils ont mené en début de rencontre, que les protégés de Willy Sagnol auront des regrets à nourrir. Le faux-pas contre Sion à domicile leur a été particulièrement préjudiciable.
Bordeaux y a cru A Anfield, les Bordelais n'ont absolument pas démérité. Ils ont évolué avec beaucoup d'entrain, et la volonté de gagner. C'est d'ailleurs peut-être en voulant trop bien faire qu'ils ont perdu la maitrise à l'instar de Ludovic Sané qui avait provoqué le pénalty qui a amené l'égalisation des Anglais. Le Sénégalais avait ceinturé son adversaire direct dans la surface alors que son gardien Cédric Carrasso allait s'emparer tranquillement du ballon. Une erreur d'inexpérience qui fut profitable à James Milner; qui a pris le gardien bordelais à contre-pied. Cela faisait un partout puisqu'auparavant, les Marine et Blanc avaient aussi sur coup de pied arrêté. Henri Saivet a donné des raisons de rêver aux quelques supporters de l'équipe qui avaient fait le déplacement en transformant un coup franc dans la surface de réparation. Malheureusement, cette réalisation n'a pas pesé lourd au coup de sifflet final. Liverpool a pris l'avantage à la 45e minute sur un très bel enchaînement de Christian Benteke et ne l'a plus lâché ensuite. Contrairement à leurs opposants du jour, les Merseysiders sont assurés de passer l'hiver dans cette compétition.
L'OM assure L'Olympique de Marseille s'est imposé sur le fil contre Groningue (2-1), ce jeudi soir, en Ligue Europa. Le club phocéen jouera sa qualification lors du dernier match de poule. On a longtemps cru que l'Olympique de Marseille retombait dans ses travers face à la modeste équipe de Groningue, dernière de son groupe en Ligue Europa, mais les hommes de Michel ont finalement trouvé la faille en fin de match dans cette rencontre. Et comme dimanche à Saint-Etienne, le club phocéen pourra encore remercier ses hommes forts du moment. Michy Batshuayi fut en effet à l'origine de l'ouverture du score peu avant la demi-heure de jeu. Le virevoltant Belge, auteur d'une frappe sèche, voyait son tir relâché par Padt avant que Nkoudou, opportuniste, ne débloque la situation (1-0, 28e). Batshuayi fut tout proche de doubler la mise mais Padt détournait cette fois-ci sa tentative sur son poteau (40e). Après une première période à sens unique, l'OM allait pourtant se relâcher au début du second acte. Maduro, laissé étrangement seul sur corner, ajustait Mandanda d'un tir puissant de près pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 50e). Les visiteurs marquaient ainsi sur leur premier tir de la rencontre, et tout était à refaire pour l'OM. Mais cette équipe marseillaise a des ressources, et la dernière demi-heure du match fut un attaque-défense intense. Après plusieurs opportunités sans marquer, c'est l'intenable Michy Batshuayi, comme un symbole, qui délivra le Vélodrome sur un centre du déroutant Nkoudou, à deux minutes de la fin du temps règlementaire (2-1, 88e). Un vrai soulagement pour les hommes de Michel, qui joueront leur qualification sur le dernier match de cette phase de poules, contre le Slovan Liberec.
Saint-Etienne qualifié Comme lors du match aller, il a fallu que Nolan Roux transforme un penalty pour que Saint-Etienne revienne à hauteur de Rosenborg à quelques minutes du coup de sifflet final (80e). Menés, les hommes de Christophe Galtier n'ont pas rendu la plus belle des copies, mais ils seront au rendez-vous des 16es de finale de la Ligue Europa. En l'absence de Robert Beric, blessé, Nolan Roux a confirmé son importance en C3. Buteur ce jeudi, l'ancien Dogue est impliqué dans 5 des 9 buts de Saint-Etienne en Ligue Europa cette saison (2 buts, 3 passes décisives). Il fait partie des hommes en forme de l'ASSE et l'a prouvé en terre norvégienne malgré plusieurs absences notables. Rosenborg pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Soderlund (40e), mais c'était sans compter sur le retour des Verts, qui réalisent une bien meilleure campagne européenne que celle de la saison dernière. Avec ce nul arraché au forceps (1-1), l'escouade stéphanoise a rempli sa mission. Dans le même temps, la Lazio a dominé le Dnipro (3-1).
Naples a reçus cinq sur cinq Déjà qualifié pour les 16es de finale de la Ligue Europa, Naples a empoché sa cinquième victoire en autant de matches, ce jeudi à Bruges, dans un stade vide. Naples aime la Ligue Europa et le prouve. Malgré une équipe remaniée dans laquelle il manquait notamment Gonzalo Higuain et Lorenzo Insigne, la formation italienne a remporté son cinquième match en autant de sorties durant la phases de poules de la C3. Les hommes de Maurizio Sarri sont largement en tête avec 15 points. Ce n'était pas un soir de fête pour les deux équipes. Si Naples a confirmé son bon début de saison en empochant les trois points grâce à un but de Vlad Chiriches (41e), Bruges a montré un visage bien pâle. Transparents en première période, les Belges n'ont que trop rarement accéléré le jeu pour espérer un meilleur résultat au coup de sifflet final. Peut-être est-ce dû à l'absence de supporters. En raison de l'état d'urgence suite aux attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis il y a près de quinze jours, la ville a décidé d'interdire l'accès au stade aux fans des deux équipes. Ce qui n'a pas aidé à faire le spectacle. Par ailleurs, rien n'est joué pour la deuxième place du groupe. Le Legia Varsovie a dominé Midtjylland (1-0).
Monaco se complique la vie L'AS Monaco a enregistré ce jeudi son premier revers de la saison en Ligue Europa. Et ça pourrait déjà être celle de trop. En perdant à domicile contre Anderlecht, la formation de la Principauté a glissé à la troisième place au classement de son groupe et il n'est pas du tout sûr qu'elle puisse remonter lors de la prochaine levée, même en signant l'exploit de gagner à Tottenham. C'est ce qu'on appelle se tirer une balle dans le pied.
L'ASM n'a rien montré Opposés à Anderlecht, leur poursuivant direct au classement, les Monégasques n'ont pourtant rien montré de pire que lors de leurs précédentes sorties dans cette compétition. Avec un jeu pas du tout entreprenant et basé avant tout sur l'exploitation des erreurs adverses, la bande à Jardim, qui a perdu rapidement son capitaine Toulalan sur blessure, n'a fait que cueillir ce qu'elle a semé. Et, cette fois, elle n'avait pas la réussite de son côté pour espérer éviter un mauvais résultat. Tout comme l'OL, mardi en C1, elle est donc tombée à domicile contre une formation belge. Sous les yeux d'Eddy Merckx, présent dans les tribunes de Louis II, les Mauves, eux, n'ont pas failli à leur tâche. Ils ont joué le coup à fond et en ont été récompensés à l'instar de Guillaume Gillet, auteur de l'ouverture du score. A quelques secondes de la pause, l'ancien bastiais trouvait la faille d'une très belle frappe de l'extérieur de la surface sur un mauvais renvoi de la défense de l'ASM. Le but de break, lui, fut l'œuvre d'Acheampong. Le jeune guinéen tuait tout suspense dans cette rencontre en battant Subasic du bout du pied après avoir signé un très beau contrôle sur une transversale de 50 mètres.