L'audace dans le coaching d'Arribagé (Toulouse), la constance du PSG mais aussi la fâcheuse tendance des Niçois à relancer des équipes en perdition : voici les tops et les flops de ce samedi de L1. Alban Lafont et l'audace d'Arribagé Dos au mur, Dominique Arribagé a tenté le tout pour le tout en titularisant une bande de gamins face à Nice (2-0), avec Issa Diop et Zinedine Mechach. Mais surtout Alban Lafont. Le portier de 16 ans et 10 mois est devenu le plus jeune gardien titularisé en L1. Il a surtout livré un match d'une propreté exemplaire et le TFC n'a pas encaissé de but pour la première fois depuis le 18 avril. Et si Toulouse avait trouvé la bonne formule ?
Le titre de champion d'automne du PSG C'est tout sauf une surprise mais difficile de ne pas saluer le sérieux du PSG lors de cette première partie de saison. Hormis le nul concédé à Reims (1-1), le PSG n'est jamais passé à côté d'un match. Si, l'an dernier à pareille époque, ils se permettaient de papillonner en L1 en la jouant un peu facile, les Parisiens ont décidé de tout écraser depuis août à l'image de la démonstration face à Troyes (4-1). Le titre de champion d'automne est décroché avec quatre journées d'avance et le dauphin relégué à 15 points. Alors oui, bravo Paris.
Le but de Boga Rennes, c'est rarement le Brésil surtout avec un Philippe Montanier qui n'a toujours pas mis la main sur ce fichu projet de jeu. Mais, par séquences, les Bretons peuvent se réveiller. Comme sur le but de Boga à Reims. Ouverture d'André, remise de la poitrine de Grosicki dos au but, contrôle dans la course de Boga, grand pont, but. Limpide.
La faillite lilloise Frédéric Antonetti se doutait que la situation était compliquée à Lille. Le match à Angers (2-0) ne va pas apaiser ses angoisses. Le LOSC a joué 20 bonnes minutes. Pour le reste, le désert total. A l'image d'un secteur offensif d'une pauvreté rare. Junior Tallo a encore affiché ses maladresses. Lille n'avait jamais sombré dans la zone rouge aussi tard dans la saison depuis 2007. La vitalité des équipes en difficulté, hormis Troyes, jure avec la faiblesse du LOSC. Antonetti a du souci à se faire.
Nice face aux équipes en détresse C'est le péché mignon de Nice. Capables d'humilier Saint-Etienne (1-4), Bordeaux (6-1), Lyon (3-0) et Rennes (1-4) ou de s'imposer au Vélodrome (0-1), les hommes de Claude Puel ont aussi une fâcheuse tendance à relancer les équipes au bord du gouffre. Ce fut le cas du Gazélec (3-1) qui n'avait toujours pas remporté le moindre succès avant de battre Nice. Les Toulousains, eux, n'avaient battu que l'ASSE cette saison… lors de la 1re journée. Complexe de supériorité ? Sans doute pas. Mais Nice a bien du mal à se faire mal chez les équipes en détresse.
Hakim Ben El Hadj L'arbitre de Reims-Rennes (2-2) a perdu les pédales dans la dernière demi-heure. Le tournant se situe à la 62e minute lorsque Moreira, déjà auteur de deux mauvaises gestes sur Diego Rigonato, assène un coup de genou dans le dos du Rémois contraint de sortir sur blessure. Le Rennais s'en sort avec un jaune. Une minute plus tard, Hakim Ben El Hadj expulse après un deuxième carton jaune Kankava pour une faute pas vraiment méchante avant de perdre le contrôle du match en distribuant les cartons plus que de raison : six lors des dernières trente minutes. Une fuite en avant regrettable.