Le projet de loi portant sur le statut type du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a contitué mercredi dernier, à Boumerdes à constitué l'un des thèmes retenus dans les travaux de la rencontre régionale organisée par la Fédération nationale des travailleurs de ce secteur, avec la participation de représentants de l'ensemble des wilayas du pays. Selon le président de cette fédération, M.Tayeb Sana, cette session vise à mettre les ''dernières retouches'' à ce projet de loi et son enrichissement par le recueil des ''avis et suggestions des délégués à cette rencontre, avant de soumettre cette mouture enrichie aux prochaines conférences nationales des corps communs et de l'administration, prévues les 25 et 26 décembre à travers six wilayas du pays''. Le projet en question s'articule sur plusieurs axes fondamentaux, dont le volet formation, eu égard, expliquent des délégués, au nombre important d'employés (estimé à 31.000) exerçant au sein du secteur, outre le volume considérable d'investissements injectés par l'état dans la réalisation d'établissements de formation. Aussi, différents représentants des travailleurs de la formation et de l'enseignement professionnels n'ont pas manqué durant les débats d'appeler à la réorientation des investissements vers la ''formation de l'élément humain'', en vue de lui permettre ''d'être au diapason des développements en cours à l'échelle mondiale''. Le plan de carrière des agents du secteur figure, également, parmi les axes prioritaires longuement débattus par les participants, qui ont requis, entres autres, l'impératif de l'établissement d'un plan aux contours bien définis, en plus du versement d'indemnités proportionnelles aux missions qu'ils accomplissent. Il est à noter que ce projet de loi offre une place prépondérante au volet ''classification des catégories professionnelles'', relève-t-on. Des intervenants ont recommandé également la réduction du volume horaire de travail estimé actuellement à 27 heures/semaine, signale-t-on.