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USA : Croissance modeste dans une courte majorité de régions
Publié dans Le Maghreb le 05 - 03 - 2016

L'activité économique aux Etats-Unis a poursuivi sa croissance modeste dans une courte majorité de régions, mais plusieurs autres ont signalé une activité "mitigée" voire "stagnante", selon le Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) publié mercredi.
Reflétant le ralentissement des secteurs manufacturier et énergétique ainsi que l'impact du dollar fort, l'activité des régions de New York et de Dallas a stagné tandis qu'elle a légèrement décliné à Kansas City. Les milieux d'affaires restent généralement optimistes sur la croissance à venir, affirme le rapport qui, fait nouveau, signale des salaires "généralement" en augmentation. Les régions de Saint Louis (Missouri) et de Boston citent une activité "mitigée". Au total ce sont sept régions sur douze qui relèvent une expansion "modérée", "légère" ou "modeste", selon ce rapport de conjoncture qui couvre la période de début janvier au 22 février. Il est publié à deux semaines de la prochaine réunion monétaire de la banque centrale américaine les 15 et 16 mars. La faible demande de l'industrie énergétique, à la suite de la persistante chute des prix du pétrole, a un effet de ricochet sur le secteur manufacturier, note le rapport tandis que le dollar fort handicape les exportations internationales, notamment dans l'agriculture. Parmi les points les plus positifs figure la santé du marché immobilier qui voit les ventes résidentielles augmenter dans la plupart des régions, dans un contexte de faibles stocks et d'augmentation des prix. La construction d'immeubles résidentiels est aussi généralement en hausse. Autre signe positif, les dépenses de consommation ont progressé dans la majorité des régions malgré des faiblesses dans les régions à forte dominante pétrolière comme Dallas ou Kansas City. Du côté du secteur financier, les demandes de prêts sont en hausse, mais des marchés comme Chicago ou Dallas remarquent que l'inquiétude quant à l'économie mondiale fait décliner le prix des actions et l'allant des emprunteurs particuliers. Certains consommateurs hésitent à dépenser davantage et à contracter de nouveaux emprunts dans un contexte de volatilité des marchés, rapporte-t-on aussi à Boston et Cleveland.
Le marché de l'emploi est généralement toujours en progrès, de nombreuses régions mentionnent des difficultés à pourvoir des postes qualifiés dans les technologies de l'information, l'ingénierie, la santé mais aussi le bâtiment et les transports.
Les salaires sont "généralement" à la hausse, "la plupart des districts faisant face à des augmentations de salaires allant de faibles à fortes", dit le Livre beige, réalisé à partir des témoignages des contacts des milieux d'affaires dans les douze régions qui constituent le système de Réserve fédérale. Seulement trois régions (Kansas City, Richmond, Atlanta) n'ont pas senti d'augmentations de salaires. L'inflation pour l'instant reste muette. "Les prix sont restés généralement stables" pendant cette période de six semaines sous revue, affirme le Livre Beige qui tient son nom de la couleur de sa couverture.

La Fed devrait être patiente avant d'être moins accommodante
Un responsable de la banque centrale américaine a appelé jeudi à la "patience" avant de rendre la politique monétaire moins accommodante, pour tenir compte du ralentissement de l'économie mondiale et du durcissement des conditions financières. Robert Kaplan, président de l'antenne régionale de Dallas de la Réserve fédérale et membre non-votant du Comité monétaire (FOMC), a estimé dans un discours à l'Université du Texas, que la Fed "doit faire preuve de patience dans ces décisions de réduire le degré de détente monétaire". Comme d'autres membres du FOMC, il juge que le resserrement des conditions financières "devrait avoir une incidence négative sur le rythme d'activité économique comparable à une hausse des taux d'intérêt". Il a rappelé qu'en deux mois depuis janvier, l'indice boursier S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a perdu 3,2% tandis que les places boursières dans le monde ont cédé 6%. De même, entre le 1er janvier et le 1er mars, le rendement sur les bons du Trésor à 10 ans a reculé de 2,27% à 1,82% et le prix du baril de pétrole est encore tombé de 37,19 dollars à 34,39 dollars.
"Inutile de dire que les conditions financières dans le monde se sont resserrées", conclut-il mais il ajoute que la baisse de l'indice S&P 500 ne doit pas être vu comme le reflet exact de l'économie américaine.
Les firmes qui le composent "tirent 38% de leurs chiffres d'affaires et plus de 50% de leurs bénéfices de l'étranger tandis que seulement 11% du Produit intérieur brut (PIB) américain vient des exportations". Dans un sens, la baisse du marché boursier peut être vue "comme une saine et normale réévaluation du marché", ajoute-t-il. Evoquant le pétrole --un secteur important pour l'économie de sa région du Texas--, M. Kaplan estime que la demande et l'offre ne vont s'équilibrer que vers le milieu de 2017 lorsque les stocks excédentaires vont enfin décliner. Pour l'instant, les projections prévoient une hausse de ces stocks durant tout 2016 "au point qu'il y a maintenant des discussions dans l'industrie sur la possibilité d'atteindre les limites de capacités de stockage". M. Kaplan, qui a rejoint la Fed en septembre dernier, sera l'année prochaine un membre votant du FOMC qui décide de la politique monétaire. Sa prochaine réunion est le 15 et 16 mars et les marchés doutent que la banque centrale relève à nouveau ses taux.

Les créations d'emplois dans le privé augmentent
Les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont augmenté davantage que prévu en février, selon l'enquête mensuelle publiée par la société de services informatiques ADP.
Le nombre d'embauches dans le secteur privé s'est établi à 214 000. C'est mieux que ce à quoi s'attendaient les analystes qui tablaient dans leurs prévisions médianes sur 190 000 créations d'emplois. L'enquête a toutefois révisé en léger retrait le chiffre du mois précédent qui s'est finalement établi en janvier à 193 000 au lieu de 205 000 précédemment estimés. "Malgré les turbulences sur les marchés financiers mondiaux, la machine américaine de créations d'emplois est toujours en vitesse de croisière", a commenté Mark Zandi, l'économiste en chef de Moody's Analytics qui compile ces données pour l'étude mensuelle du spécialiste des fiches de paie ADP. "Les secteurs énergétique et manufacturier restent moroses du point de vue de l'emploi mais les autres secteurs continuent d'embaucher. Le plein emploi approche", a-t-il affirmé.
Les grands groupes (plus de 500 salariés) qui avaient moins embauché que les autres en janvier sont revenus en tête, faisant jeu égal avec les petites entreprises. Les deux catégories ont procédé en février à 76 000 nouvelles embauches nettes tandis que les entreprises de taille moyenne ont créé 62 000 nouveaux postes.
"Les grandes entreprises ont montré de façon surprise une forte croissance des emplois en février, en dépit de la poursuite des courants actuels qui ont un impact négatif sur ces grands groupes comme la force du dollar et la volatilité sur les marchés financiers", a affirmé Ahu Yildirmaz, directeur de l'ADP Research Institute.
Plus que jamais, les créations d'emplois se sont faites d'abord dans le secteur des services, celui-ci ayant ajouté 208 000 nouveaux emplois. Le secteur de la production de biens n'a créé que 5 000 nouveaux postes. Le secteur manufacturier en a détruit 9 000, sa deuxième moins bonne performance en cinq ans.
L'administration publie vendredi les chiffres de l'emploi pour février. Les analystes s'attendent à des embauches soutenues (190 000) et à un taux de chômage stable à 4,9%, au plus bas en huit ans.

Les embauches devraient être toujours solides
Les chiffres du marché de l'emploi aux Etats-Unis pour février, qui devaient être publiés hier, devraient rester solides et montrer que les remous sur les marchés financiers n'affectent guère les entreprises de la première économie mondiale.
Le rapport sur l'emploi, devait révéler que l'économie américaine a généré 190 000 emplois le mois dernier, contre 151 000 en janvier, selon la prévision médiane des analystes. Le taux de chômage, tombé en janvier à 4,9%, devrait rester à ce niveau, le plus bas en huit ans.

Pas de volte-face de la croissance
Si de nombreux analystes font peu confiance à cette enquête pour anticiper correctement les chiffres officiels du ministère du Travail, elle "est une nouvelle illustration, si on en avait besoin, que l'économie n'est pas en train de faire volte-face", a affirmé Paul Ashworth, de Capital Economics. La volatilité sur les marchés financiers depuis le début de l'année, le ralentissement chinois, la chute des prix pétroliers qui déprime le secteur énergétique et le renforcement du dollar sont autant de facteurs qui ont fait craindre un net ralentissement, voire une récession, aux Etats-Unis où la reprise est déjà modeste. Au 4e trimestre de 2015, la croissance a marqué le pas à 1% en rythme annuel au lieu de 2% au 3e trimestre. Mais pour Paul Ashworth, "les turbulences financières, qui ont commencé à s'estomper récemment, n'ont pas, de toute évidence, empêché les employeurs d'embaucher le mois dernier".
De bons chiffres de l'emploi vendredi ne devraient pourtant pas suffire à faire faire un nouveau pas à la Réserve fédérale (Fed) vers un relèvement des taux d'intérêt dès sa prochaine réunion de politique monétaire dans deux semaines, estiment de nombreux économistes.
"C'est trop tôt. La Fed passera probablement son tour" le 16 mars "et attendra juin", a estimé Mark Zandi de Moody's Analytics. "Tout se met en place en revanche pour une série de relèvements plus tard cette année", assure cet économiste, soulignant le raffermissement de l'inflation. D'autres indicateurs ont été plus mitigés en ce début d'année où la campagne électorale bat son plein. Le secteur manufacturier notamment continue de se contracter. Lors de sa dernière réunion fin janvier, le Comité monétaire de la Fed avait fait une pause dans sa normalisation des taux, expliquant qu'il fallait, avant de donner un nouveau tour de vis, attendre de voir l'impact de la conjoncture internationale sur l'économie américaine.
D'autres à la Fed ont aussi soutenu que le durcissement des conditions financières et notamment le renforcement du dollar reviennent de facto à une hausse des taux.
William Dudley, le président de la Fed de New York, a lui estimé mardi que les prévisions de croissance et d'inflation aux Etats-Unis pourraient être révisées à la baisse.

Légère hausse inattendue des inscriptions au chômage
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont légèrement augmenté, décevant les attentes des analystes, selon les données du département du Travail. En données corrigées des variations saisonnières, elles se sont établies à 278 000 pour la semaine close le 27 février, soit une augmentation de 6 000 (+2,2%). Les analystes tablaient au contraire dans leur prévision médiane sur un modeste recul de 2 000 avec 270 000 nouvelles allocations chômage. Même si c'est leur plus haut niveau depuis un mois, les inscriptions au chômage restent toutefois sous la barre des 300 000 depuis exactement un an.
Le ministère n'avançait pas de facteur particulier pour expliquer cette progression. La moyenne sur quatre semaines s'est établie à 270 250, en retrait de 1 750 sur la période précédente. Sur un an, les demandes d'allocations chômage sont en recul de 14,9%.
L'administration publie vendredi les chiffres officiels de l'emploi pour février. Les analystes s'attendent à ce que le marché de l'emploi s'améliore encore avec une hausse des créations d'emplois de 190 000 contre 151 000 en janvier. Le taux de chômage, tombé à un plus bas en huit ans au début de l'année, devrait rester stable à 4,9%.


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