La nouvelle stratégie industrielle prend forme et sa mise en œuvre semble aujourd'hui toute proche. Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a récemment annoncé que les groupes de travail ont finalisé leur étude et même lancé leur plan d'actions. Il est vrai que la nouvelle stratégie industrielle vise la relance puis le développement de l'activité industrielle qui, de par ses effets structurants, contribuera à mettre en place les conditions d'un développement durable de la nation. Elle s'appuie sur des politiques de déploiement sectoriel et spatial et des politiques de développement de l'activité industrielle. Elle est également liée à la pérennité de créneaux porteurs sur lesquels devraient s'orienter tous les efforts. Les principaux axes constituant la priorité de ladite stratégie industrielle se traduisent ainsi par la sauvegarde du tissu industriel relevant du secteur public. C'est dans ce contexte que la réorganisation des capitaux marchands de l'Etat est aujourd'hui plus que nécessaire. Cette question sera d'ailleurs aujourd'hui à l'ordre du jour du Conseil du gouvernement. Ainsi, en termes concrets, la nouvelle mouture de la configuration de l'organigramme de gestion du secteur économique public, que le département de Temmar a mis au point, vise, dans sa première phase, la réduction du nombre des SGP (sociétés de gestion des participations), dont le nombre, actuellement, est de quinze, et qui seront regroupées en trois grands groupes industriels. Selon les informations ayant filtré de ce ministère, on fait savoir que les 15 SGP existantes actuellement seront réparties en trois groupements qui concerneront les sociétés de développement économique, les sociétés de promotion et de développement ainsi que les sociétés des participations de l'Etat. Au sein de ces groupements, les entreprises économiques restant toujours sous la tutelle de l'Etat seront assemblées en fonction des secteurs d'activité dans lesquels elles évoluent. Ainsi, après les fameux holdings, puis les sociétés de gestion des participations, la tutelle des capitaux marchands de l'Etat vient de subir sa troisième transformation en l'espace d'une décennie. Ainsi donc, avec cette nouvelle organisation, les trois ensembles de SGP auront, à coup sûr, un nouvel organigramme tout comme leurs missions et leurs prérogatives qui seront appelées à être redéfinies aussitôt leur installation adoptée par le gouvernement. Il est ainsi prévu de remplacer les directoires par des DG uniques. La nouvelle configuration de la gestion de ces groupements et les prérogatives de chacun d'entre eux seront définies aussitôt la proposition de loi du département de Temmar adoptée.