Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l'Algérie et le Japon, l'ambassadeur du Japon en Algérie, Massaya Fujiwara, a exprimé la volonté de son pays de renforcer les échanges entre les deux pays, à travers la promotion du tourisme. "Saisissant cette opportunité, je voudrais renforcer les échanges bilatéraux à travers la promotion du tourisme et discuter avec nos partenaires algériens des mesures pour augmenter le nombre de touristes entre les deux pays", a écrit M. Fujiwara dans sa lettre du mois de mars. Relevant le peu d'échanges en touristes entre l'Algérie et le Japon, il préconise de trouver les moyens pour remédier à cela, citant dans ce cadre la coopération à travers l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) qui offre des formations au Japon aux Algériens en "politiques de développement du tourisme" et en "marketing de marque en utilisant les ressources locales". "Bien que la situation actuelle du tourisme entre les deux pays ne soit pas si active, un échange de personnes étant la meilleure façon pour approfondir la compr éhension mutuelle de chaque pays. Il est opportun de considé- rer comment l'on peut augmenter réciproquement le nombre de touristes", a-t-il souligné. Le diplomate note dans ce sens, que "l'année dernière, le nombre de touristes en provenance d'Algérie vers le Japon est d'environ 455 et ceux du Japon vers l'Algérie est de 1.000". Tout en énumérant, dans sa lettre, les mesures prises par son gouvernement, l'ambassadeur a estimé que "la promotion du tourisme est un sujet commun au Japon et en Algérie", qui "font face aux mêmes défis". Il a précisé que les visites effectu ées dans plusieurs régions, depuis son arrivée en Algérie en octobre 2014, lui ont permis de voir "une variété de cultures et énormément de ressources pour le tourisme dont 7 sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco". L'ambassadeur s'est dit "conscient que le gouvernement algérien accorde une priorité au tourisme et à la promotion de l'industrie du tourisme dans son programme de diversification économique".