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Pérou : Keiko Fujimori concède sa défaite à la présidentielle
Publié dans Le Maghreb le 12 - 06 - 2016

La candidate de droite à la présidentielle au Pérou, Keiko Fujimori, a concédé vendredi sa défaite. Le scrutin a été remporté d'extrême justesse par Pedro Pablo Kuczynski (centre droit). Il a fallu cinq jours pour obtenir des résultats définitifs.
"Nous acceptons démocratiquement les résultats de la ONPE (autorités électorales), car nous sommes une organisation politique sérieuse et parce que je respecte le peuple péruvien", a déclaré Keiko Fujimori.
Mais elle a immédiatement rappelé au futur président qu'elle serait une opposante de poids puisque son parti Fuerza Popular sera majoritaire au Parlement à partir du 28 juillet, date à laquelle Pedro Pablo Kuczynski prendra ses fonctions.
"Fuerza Popular a été désigné par la population pour tenir le rôle d'opposition, et nous allons le remplir avec fermeté. Nous serons une opposition responsable qui pensera à l'avenir du pays", a-t-elle ajouté, entourée de ses députés nouvellement élus.

Tirée en bas par son père
Largement favorite depuis des mois, Keiko Fujimori a été tirée vers le bas par l'ombre d'Alberto, son père qui fut à la tête du Pérou de 1990 à 2000 et est aujourd'hui âgé de 77 ans. Il a laissé le souvenir d'un homme à la poigne de fer face à la guérilla communiste du Sentier lumineux, au cœur d'un conflit interne ayant fait 70 000 morts ou disparus.
Son bilan sulfureux lui a valu d'être condamné à 25 ans de prison pour corruption et crime contre l'humanité, après une fuite rocambolesque au Japon. Au premier tour, Keiko Fujimori avait remporté une large victoire, avec 39% des voix contre seulement 21% pour M. Kuczynski.
Au second tour dimanche, le candidat de centre droit, dont les initiales sont également celles de son parti, Peruanos por el Kambio, a remporté 50,12% des suffrages contre 49,88% pour sa rivale de droite. Un peu moins de 0,2% des bulletins faisaient encore l'objet de recours jusqu'à vendredi et ont dû être examinés par un tribunal électoral.

Discours rassembleur
C'est donc cet économiste, ex-banquier de Wall Street, qui succédera au président de gauche Ollanta Humala à partir du 28 juillet, pour diriger le Pérou jusqu'en 2021.
"Merci le Pérou! Il est temps de travailler tous ensemble pour le futur de notre pays", avait-t-il écrit un peu plus tôt sur son compte Twitter, alors que sa victoire ne faisait plus guère de doute.
Lors d'une brève allocution aux accents présidentiels, celui qui devrait hériter d'un pays divisé s'est montré rassembleur. "Nous voulons un pays uni, réconcilié, prêt à dialoguer et ne confondons pas le dialogue avec la faiblesse. Nous allons travailler pour tous les Péruviens", a-t-il assuré.
Le président péruvien sortant, Ollanta Humala, a félicité M. Kuczynski, suivi par les chefs d'Etat du Chili, Michelle Bachelet, et de Colombie, Juan Manuel Santos, avait-il aussi indiqué sur Twitter.

Pays déchiré
Mais avec cette victoire dans un mouchoir de poche - un peu plus de 40'000 voix d'avance, dans un pays de 31 millions d'habitants - Pedro Pablo Kuczynski, un vétéran de la politique péruvienne qui a déjà exercé le pouvoir en tant que Premier ministre, se trouvera à la tête d'un pays profondément déchiré.
Le scrutin a révélé que la moitié de la population souhaite le retour au pouvoir du clan d'Alberto Fujimori, malgré son bilan sulfureux. M. Kuczynski affrontera aussi un Parlement d'opposition où le fujimorisme détient 73 des 130 sièges, contre seulement 18 pour son parti.

Profils similaires
"On a l'impression que PPK est dans la position compliquée de l'équilibriste. Il n'a pas gagné par son charisme, ni grâce à son programme, mais parce qu'il représente l'option du mouvement anti-Fujimori, ce qui est beaucoup plus puissant que sa propre candidature", a déclaré l'analyste politique Carlos Basombrio. "Il devra faire très attention dans sa relation avec le fujimorisme, elle devra être cordiale", a-t-il ajouté.
Au cours de la campagne, les deux candidats ont montré des profils similaires: tous deux pro-marchés, descendants d'immigrants et formés dans des universités américaines, ils ont axé leurs discours sur l'insécurité, principale préoccupation des Péruviens dans ce pays qui est l'un des premiers producteurs de cocaïne au monde.


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