En marge de la rencontre organisée à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, M. Akli Berkati, inspecteur général du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a indiqué que le taux du travail des enfants n'a pas dépassé 0,01% en Algérie en 2016. En soulignant que les enquêtes menées par l'inspection du travail en 2016 au niveau de 11.000 entreprises ont permis d'enregistrer un taux de 0,01% de travailleurs âgés de moins de 16 ans. M. Berkati a précisé que la loi exige l'autorisation parentale dans le contrat de travail pour les enfants âgés entre 16 et 18 ans, M. Berkati a indiqué que des enfants n'ayant pas atteint l'âge légal du travail exercent dans des micro-entreprises qui emploient moins d'une dizaine de personnes dans le secteur des services ou des métiers artisanaux. Dans ces cas, les mesures de contrôle des services de l'inspection du travail sont suivies de procès-verbaux pour infraction qui sont soumis aux procureurs de la République. Dans tous les cas, l'inspection du travail régularise les situations liées au travail des enfants. L'employeur met fin au travail de l'enfant et l'oriente vers l'apprentissage pour acquérir un savoir-faire. Dans nombre de cas, le travail des enfants est enregistré hors relations du travail où certains enfants travaillent pour leur compte ou en milieu familial d'où la nécessité de mettre l'accent sur les actions de sensibilisation, précise le même responsable. Pour ce qui est du contrôle, différents rapports rendus publics ces dix dernières années montrent que le travail des enfants représente un plafond de 0,5%. Les différentes données, statistiques et enquêtes réalisées par les services de l'Inspection du travail depuis 2002 au niveau des entreprises économiques sur le travail des enfants révèlent que le phénomène n'a pas atteint des proportions alarmantes et touche des activités bien précises.