Le nouveau ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdessalam Chelghoum a entre les mains tout un programme quinquennal à faire valoir sur le terrain et dont l'un des objectifs de ce programme consiste à asseoir les bases d'une sécurité alimentaire durable du pays. Dans ce contexte, le ministre depuis sa prise de fonction multiplie les rencontres et les initiatives pour la floraison agricole de son secteur : préservation des acquis indéniables qui ont été enregistrés au titre de la mise en place des mécanismes, outils et instruments fondamentaux de la politique de renouveau national et ensuite, à la poursuite de l'organisation de la croissance économique du secteur agricole. Dans cet esprit de renouveau agricole, la question foncière continue d'être prise en charge à travers le cadre législatif et règlementaire en vigueur. Le règlement de cette question foncière préoccupe M. Chelghoum qui a tenu à suivre personnellement le cheminement du système de finance de l'agriculture mis en place à travers des crédits à taux d'intérêts bonifiés, adaptés aux différents besoins, qu'ils soient de campagne ou d'investissement, et par les facilitations des différents dispositifs de soutien qui ont permis effectivement de relancer l'investissement dans l'agriculture. La préservation des revenus des producteurs agricoles ainsi que la disponibilités des produits de large consommation, sont une autre priorité fixée par le ministre de l'Agriculture à travers la consolidation du système de régulation des produits de large consommation en amélioration continue avec l'observatoire des filières agricoles. Dans le même registre, le programme de lutte contre la désertification, de traitement des bassins versants, de gestion et d'extension du patrimoine forestier et de conservation des écosystèmes naturel ont été revalorisés dans l'agenda du ministère afin de consolider et d'actualiser la stratégie de protection et d'utilisation des ressources naturelles réelles. C'est aussi, la réunion de conditions favorables d'un meilleur retour aux métiers agricoles qui est visée et qui s'adresse singulièrement aux jeunes, à la faveur des bienfaits des programmes de développement rural, d'habitat rural, d'électrification et de gaz naturel, d'accès à l'eau potable, la santé, l'éducation-formation. Ce développement selon les orientations et les décisions du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, déjà lancé depuis des années dans la majorité des localités du territoire national est poursuivi en conformité avec les principes que le développement doit concerner l'ensemble des régions du pays sans exclusion ni marginalisation et qu'il ne devrait pas y avoir de territoire sans avenir. C'est là, une instruction du chef de l'Etat ouvrant la voie à la stratégie nationale de développement de l'agriculture. Une stratégie qui vise notamment le renforcement de la sécurité alimentaire et s'articule aussi sur la promotion d'un environnement incitatif pour les exploitations agricoles, les opérateurs de l'agroalimentaire et d'une politique de soutien adaptée, le rajeunissement des exploitants agricoles et le renforcement de leurs capacités techniques, grâce à une dynamisation de l'appareil de formation, de recherche et de vulgarisation, mais aussi la poursuite de la modernisation de l'appareil agricole et le renforcement des institutions publiques concernées (administration forestière, services vétérinaires, services phytosanitaires, labellisation, etc.). Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika abordant le secteur de l'agriculture dans le message qu'il a adressé à la nation à l'occasion de la célébration du 54e anniversaire de l'indépendance et de la fête de la jeunesse, le 5 juillet, a rappelé que : le potentiel agricole attend souvent d'être défriché et nécessite partout une modernisation pour satisfaire la demande locale et pour générer de nouvelles ressources extérieurs par les exportations ".