Les remords et mauvaises consciences alternant avec d'acerbes critiques contre la stabilité politique du pays, contre les réformes politiques, économiques et sociales initiées au cours de ces deux dernières décennies par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika commencent à s'auto étrangler. Leurs acteurs ayant à chaque tentative échoué à embrigader les masses, la jeunesse en particulier. Cette " passion " politique tragique rencontre bien des " prophétismes ", tel le culte aveugle d'Abderrazak Mokri, Ali Benflis et Cie dont l'imagerie politicienne intègre en actes et en paroles les manœuvres de déstabilisation du pays, qui contrastent avec des mœurs et du politique politicien d'aujourd'hui et qui inquiètent tant la paralysie du champ politique est provoquée par la mentalité des gens qui se trouvent dans l'opposition, qui veulent exercer la démocratie dans un sens unique et faire appel à l'ANP pour imposer une période de " transition ", pratique qui ne serait pas sans rappeler l'agenda d'Abassi Madani et Ali Belhadj dans les années 90. Jugement excessif sur une opposition qui, depuis l'avènement de la Réconciliation nationale, plus fraichement encore de la Constitution révisée, est plutôt un champ de contradiction dans une Algérie plus jamais ilot de stabilité politique. En tous cas, le seul débat très codé se déroule à l'intérieur de la CLTD et n'intéresse en rien les Algériens. Les politologues confirment à l'envi, en termes très durs, ce que l'homme de la rue confie volontiers, amer mais désabusé : une pollution rampante des mœurs politiques, mais aussi des esprits, qui contraste fort avec l'idée de la subversion socio-politique, à tel point que le camp démocratique convaincu est quasiment introuvable sur le terrain et jusqu'ici diabolisé par ses propres divergences. La société algérienne n'a que faire d'un tel paysage politique trompeur. Et pour cause, les membres de la CLTD ont presque depuis plus de deux années fait dans le folklore politique en se fixant sur les élections législatives "je participe, je ne participe pas ". Un slogan répété dans le but de faire pression sur le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika afin qu'il " arrête " le processus démocratique, qu'il se retire du pouvoir à leur profit. Une diabolique démarche pleine d'illusions et de rêves. Mais en fin de compte cette opposition ne faisait qu'amuser la galerie. En effet, chacun de ses membres avait dans sa manche un Harz (talisman) qui lui dicte de dribler et qui fait de lui un individu inapte à changer ses méthodes de jeux et qui aujourd'hui font dans la stagnation de la production démocratique. Mais voilà que la hâte, l'accélération du processus démocratique à travers la Constitution amendée, l'approche des échéances politiques de 2017, d'aucuns sont en train d'oublier leur tentative de boycott des élections législatives. Ils se contredisent et avouent chaque jour leur renonciation à ce boycott pour clamer leur participation aux prochaines législatives, ce qui explique qu'ils ne cherchent pas à produire beaucoup plus que leur survie politique dont ils ont besoin. Depuis quelques semaines, ceux-ci se dévoilent un nouveau visage pâle et affichent leur " rectification " qui montre pour eux que le mal et la politique sont indissociables, l'essentiel est qu'ils soient présents sur le terrain même en piétinant ou à faire du sur place. Cette politique ruineuse et ne visant que soi, ancrée dans une conception où l'on " dénature " la démocratie accompagnant chaque transparence électorale et qui trouve sa source dans un certain " malthusianisme" illustré par l'acte politique négatif que, ralentit cependant le manque de maturité et d'intelligence, empêchant de fait l'ouverture, l'ébauche d'une société politique critique autour d'une " juridicatioin " de la morale et de la régulation politique.