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“Des efforts sont toujours à consentir en matière d'investissement” Ananne Kessar, président des chambres de commerce et d'industrie et d'agriculture arabes
L'Algérie est un marché prometteur pour les investisseurs. Un marché qui offre des opportunités d'affaires importantes. Plusieurs facteurs favorisent aujourd'hui la création de projets. Le constat émane du président des chambres de commerce et d'industrie et d'agriculture arabes, Ananne Kessar, qui a évoqué sur les ondes de la radio de la Chaîne III, le climat des affaires en Algérie et dans les pays arabes. Pour lui, l'Algérie connaît ces dernières années "une stabilité politique, économique et monétaire," ce qui est en soi un bon signe pour la relance des investissements. "La stabilité permet une continuité," a-t-il jugé. Toutefois, des efforts sont toujours à consentir en matière d'investissement de la part des pouvoirs publics. Anane Kessar évoque dans ce registre "les lenteur bureaucratiques qu'il faudrait lever". Mais cette situation ne constitue nullement "un risque", rassure le président des chambres de commerce arabes. En guise de signes positifs, il mettra en avant l'ouverture de l'économie nationale et plusieurs secteurs qui intéressent outre, les finances, les hommes d'affaires arabes. Le secteur du tourisme se trouve bien placé pour attirer davantage d'investisseurs. "Le secteur du tourisme a beaucoup à offrir", dira Annane Kessar qui ne manque pas au passage de relever certaines lacunes. Pour lui "le tourisme n'est pas bien exploité et un travail doit être consentit dans ce sens en éduquant les masses sur les avantages qu'offre ce secteur". Il y va ainsi du bon accueil qui doit être une priorité. Il citera l'exemple de la France et de l'Egypte qui ont réussi à tirer profit du tourisme. Abordant les échanges interarabes, le président des chambres de commerce arabes estime que "les choses évoluent positivement et qu'un important mouvement interarabe est enclenché". Les recettes pétrolières des pays arabes est un élément à faire fructifier à travers "les investissements interarabes," préconise-t-il. Une dynamique est mise en branle, selon, lui, grâce, en grande partie, au "privé arabe très actif ces dernières années". Ces derniers ont été les premiers à appeler à "la création d'un marché commun arabe en 1951". Pour l'heure, seule la grande zone franche arabe est concrétisée. Celle-ci est "un premier pas pour la réalisation d'un marché commun arabe". La zone franche a permis en tout cas "d'apporter de la technologie et la création de nouveaux postes d'emploi et l'Algérie aura tout à gagner en y adhérant". De même pour le processus d'adhésion à l'OMC dont "l'Algérie tirera sans aucun doute des avantages" dira Anane Kessar. Le président des chambres arabes de commerce appelle enfin à plus d'entraide interarabe et à solutionner les problèmes qui se posent comme frein à l'évolution des échanges.