En vue de l'importance du réseau routier, considéré comme étant "le nerf économique de pays", tout en constituant un accès essentiel vers les différentes régions du territoire national, d'ailleurs, le ministère des Travaux publics et des Transports, suit de près tous les projets de réhabilitation et la construction des routes, afin de les accomplir dans les délais prévus, notamment le projet de dédoublement de la RN1 qui constitue le point phare de la dynamique de développement à Djelfa, au vu de l'importance de cette voie routière dans le raccordement du nord du pays avec le grand Sud. Selon les engagements pris par l'entreprise en charge, le projet de dédoublement de route Aïn Oussara-Hassi Bahbah (40 km) sera livré dans sa totalité au début du second semestre 2017, a déclaré le directeur des travaux publics, Mohamed Hellal. Le projet, essentiellement destiné à la fluidification du trafic au niveau de la ville de Hassi Bahbah, a déjà commencé à porter ses fruits grâce à la réception, déjà, d'un tronçon de 10 km représentant un évitement, en voie double, de cette zone urbaine. Plus encore, ce dédoublement de voie va contribuer, selon le même responsable, à l'éradication de nombreux "points noirs" de la circulation sur la RN1. Deux tronçons de 20 km chacun de cette route font, actuellement, l'objet de travaux de modernisation et de confortement, dans l'axe reliant Djelfa à Laghouat, est-il encore signalé de même source. De nombreux usagers de la RN1 ont exprimé leur souhait de voir s'accélérer la cadence de ce projet de dédoublement de voie, qui va certainement contribuer, selon eux, au désengorgement du trafic de véhicules lourds enregistrés notamment sur l'axe mitoyen à la région d'El Baraka, dans la commune de Maâbed, en passant par Hassi Bahbah, vers le nord de Djelfa, et les frontières administratives avec Médéa. Ils ont, en outre, salué la mise en service des tronçons déjà livrés sur cette voie, ainsi que la pose des panneaux signalétiques à leur niveau, car étant d'une grande aide, de nuit notamment. En effet, l'enjeu de ce projet routier était essentiellement l'éradication de la multitude de "points noirs" sur nombre de ses axes, ayant à maintes fois été le théâtre d'accidents meurtriers recensés par les services conjoints de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale de la wilaya, et ayant valu à cette voie l'effrayant surnom de "Route de la mort". Les premiers "fruits" de ce projet ont commencé à être visibles, en 2016, avec la réception de nombreux axes, notamment au nord de Djelfa, théâtre de la réalisation du dédoublement de voie Aïn Oussara-Hassi Bahbah, sur une distance de 40 km, dont un axe de 10 km, réalisé sous forme de déviation d'accès vers la ville de Hassi Bahbah, a été réceptionné. Ce projet, confié à l'entreprise Cosider pour une enveloppe de 10 milliards de DA, a déjà vu la livraison de plusieurs autres de ses axes, dont deux tronçons de 7 et de 10 km, entrés en service en 2016, aux fins d'aider à la fluidification du trafic sur cette route stratégique de la wilaya, faisant quotidiennement l'objet d'un important flux de véhicules (légers et lourds). Cette même RN1 est, également, le théâtre d'un autre dédoublement de route reliant Aïn Oussara (Djelfa) et Boughezoul (Médéa), sur une distance de 34 km, avec un taux d'avancement estimé à 45 %, selon la direction des travaux publics de la wilaya. Le projet destiné au désenclavement des zones rurales qu'il traverse, en plus de la fluidification du trafic dans la ville d'Aïn Oussara, englobe la réalisation de sept ouvrages d'art et de quatre échangeurs, en plus d'une déviation d'accès à la ville d'Aïn Oussara sur une distance de 10 km. Le chantier de ce dédoublement de 34 km a été officiellement lancé en mars 2015 et ce, pour un délai contractuel fixé à 24 mois.