La Bourse suisse a entamé la séance de vendredi sur une note proche de l'équilibre. A en croire les courtiers, le vent qui a gonflé les voiles boursières au cours de cette semaine est en train de s'essouffler, comme on a pu le constater la veille à Wall Street, dont l'indice phare Dow Jones a certes bouclé à un niveau record, mais sur une très faible progression. En Suisse, le titre UBS était rudoyé dans les premiers échanges après la publication de son dernier partiel, malgré des signes avant-Bourses positifs. Les marchés manquent pour l'heure d'impulsions susceptibles de stimuler l'appétit du risque, estiment les observateurs. Certaines pourraient provenir d'outre-Atlantique avec les chiffres de la croissance étasunienne au 4e trimestre attendus dans l'après-midi. A l'agenda figurent également les entrées de commandes US ainsi que la confiance des consommateurs (Uni Michigan). Ces derniers jours, l'optimisme conjoncturel quant à la présidence Trump a repris du poil de la bête, le nouveau locataire de la Maison-Blanche semblant vouloir mettre à exécution ses promesses de campagne en matière d'infrastructure et de politique fiscale. LeSwissMarket Index (SMI) grappillait 0,04% à 8409,00 points, s'acheminant vers une progression hebdomadaire de 1,6%. Le Swiss Leader Index (SLI) s'étiolait quant à lui de 0,15% à 1345,79 points, alors que l'indice élargi Swiss Performance Index (SPI) progressait de 0,05% à 9179,56 points. Parmi les 30 valeurs vedettes, 14 gagnaient du terrain et autant en perdaient, Clariantet Bâloise faisant du surplace. UBS (-2,5%) était à la peine. La banque aux trois clés a pourtant publié un résultat net et avant impôts supérieur aux expectatives du marché. Dans leurs premiers commentaires, les analystes se sont montrés plutôt séduits par la copie du numéro un bancaire helvétique, en particulier la performance dans la banque d'investissement et la gestion de fortune aux Etats-Unis. Credit Suisse (-2,8%) et Julius (-1,9%) étaient aspirées dans le camp des perdants. Le gestionnaire de fortune zurichois va publier ses chiffres 2016 la semaine prochaine. Son directeur général (CEO) Boris Collardi a déclaré que la présidence Trump devrait profiter aux activités de gestion de fortune helvétiques. Aryzta s'enfonçait de 1,1%. Depuis l'avertissement sur résultats lancé la semaine dernière, le titre a perdu plus du tiers de sa valeur. Dufry reculait de 0,6%. Le titre a vu sa note dégradée, à "neutral" contre "buy" et a été biffé de la liste "Pan-Europebuy" par le mastodonte bancaire Goldman Sachs, qui estime le potentiel haussier du titre limité à moyen terme. A l'autre extrémité du tableau, SwissRe grimpait de 1,3%. Goldman Sachs a relevé sa recommandation pour l'action à "buy" contre "neutral". Le réassureur paraît bien armé pour naviguer au sein d'un environnement exigeant, estime la banque américaine. Par ailleurs, le titre offre un rendement sûr et alléchant tout en conservant un profil de risque relativement bas du fait de son capital excédentaire. Les cycliques Richemont (+0,9%) et LafargeHolcim (+0,4%) évoluaient aussi dans le vert, à l'instar des poids lourds Nestlé (+0,5%), Roche (+0,3%) et Novartis (+0,1%), qui apportaient quelque soutien au SMI. Actelion (+0,2%) a retrouvé un peu de calme, après avoir été porté aux nues la veille (+19% à 271,60 CHF), dans la foulée de l'officialisation de l'offre de reprise par l'américain Johnson & Johnson, pour un montant de 30 mrd USD. Sur le marché élargi, le groupe de spécialités industrielles SFS (action: +1,2%) a publié des chiffres supérieurs à ses propres attentes et à celles des analystes. L'entreprise de Suisse orientale est parvenue à améliorer nettement sa marge d'exploitation, ce qui a été du goût des investisseurs. Le dernier arrivé à la Bourse suisse, KTM Industries (+3,5%), a dégagé un chiffre d'affaires et un bénéfice en nette hausse en 2016. Les actionnaires de la société de participations Nebag (+0,5%) se verront rétribuer de 0,70 CHF par nominative sous forme de remboursement de valeur nominale nette d'impôt.
Légère hausse attendue, UBS convainc La Bourse suisse devrait entamer la séance de mercredi sur une note positive, prolongeant la tendance haussière bien qu'à un rythme plus modéré. Le vent qui a gonflé les voiles boursières au cours de cette semaine risque de s'essouffler, estiment plusieurs courtiers. C'est également ce que l'on a pu voir à Wall Street, dont l'indice phare Dow Jones a certes bouclé la veille à un niveau record, mais sur une très faible progression. En Suisse, les projecteurs sont braqués sur UBS. Le numéro un bancaire helvétique a publié des résultats convaincants. Sur le plan macro-économique, on attend en début d'après-midi les chiffres de la croissance aux Etats-Unis au 4e trimestre. Plusieurs grands groupes US devraient par ailleurs lever le voile sur leur performance, comme Colgate-Palmolive, AbbVie ou encore Chevron. le SwissMarket Index (SMI) avant-Bourse compilé par la banque Julius s'étoffait de 0,20% à 8422,65 points. Sur les trente principales cotations, toutes avaient le vent en poupe, à l'exception d'Adecco. L'indice phare de la place zurichoise s'achemine ainsi vers une progression de 1,5% en comparaison hebdomadaire. UBS (+0,7%) devrait se refaire des pertes essuyées la veille. La banque aux trois clés a publié un résultat net et avant impôts supérieur aux expectatives du marché. La situation sur le front des fonds propres ainsi que le dividende proposé ne devraient pas causer trop de remous, selon les analystes. Le rival Credit Suisse suivait à quelques encablures (+0,6%). Avec une avancée de 1,1% SwissRe se profilait comme le gagnant des changes avant-Bourse. Goldman Sachs a relevé sa recommandation pour l'action à "buy" contre "neutral". Le réassureur paraît bien armé pour naviguer au sein d'un environnement exigeant, estime la banque américaine. Au contraire, Dufry (+0,2%) a vu sa note dégradée, à "neutral" contre "buy", et a été biffé de la liste "Pan-Europebuy" par le mastodonte bancaire US, qui estime le potentiel haussier du titre limité à moyen terme. Actelion (+0,1%) devrait retrouver un peu de calme, après avoir été porté aux nues la veille (+19% à 271,60 CHF), dans la foulée de l'officialisation de l'offre de reprise par l'américain Johnson & Johnson, pour un montant de 30 mrd USD.