Les postulants aux logements AADL, dans le cadre du programme AADL-Cnep risquent de voir leurs espoirs s'envoler. En effet, le programme AADL-Cnep a tout bonnement été annulé faute de disponibilité d'assiettes foncières. C'est du moins ce qu'a déclaré, hier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa lors d'un point de presse animé conjointement avec le ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza, au CIP. Celui-ci a affirmé qu'il n'y a aucun engagement légal liant l'AADL aux dépositaires et invite ces derniers à postuler pour l'acquisition d'un logement dans le cadre d'autres programmes comme le LSP, etc. Revenant sur le conseil du gouvernement, M. Moussa a affirmé que celui-ci a adopté, dans sa réunion d'hier, un projet préliminaire "provisoire" fixant les règles de conformité des constructions non achevées. Le ministre a expliqué que ce projet de loi est provisoire puisqu'il accorde aux personnes concernées un délai de 5 ans pour se conformer aux nouvelles règles. Des sanctions seront prises à l'égard de ceux qui ne se mettront pas en conformité avec cette nouvelle loi. Celle-ci a été qualifiée par le ministre comme une loi de réconciliation pour ces constructeurs. Selon les explications du ministre, un permis d'achèvement sera délivré par les services des APC qui permettra aux propriétaires d'achever leurs constructions. Il sera question également de délivrer un certificat de viabilité d'aménagement et enfin un certificat de conformité, tout en notant que l'Etat a perdu 400 milliards de dinars dans l'urbanisme. Il a précisé que ces mesures ne concernent pas les constructions construites sur des conduites de gaz ou d'eau ou tout autre empêchement. En outre, le ministre a présenté un projet de décret exécutif portant sur les nouvelles règles de l'accès au logement social qui a été adopté également par le conseil du gouvernement. Il s'agit de conditions et des modalités d'octroi de logements sociaux qui ont été revues. A ce titre, le ministre a précisé que "l'arrêté ministériel de 1998 amendé fixera 12 conditions pour l'accès au logement social, dont la hausse du salaire de 12 000 à 24 000 DA". "Les postulants au logement social devront ainsi justifier d'un salaire de 24 000 DA au lieu de 12 000, comme le prévoyait le décret du 21 février 1998", a-t-il ajouté. Noureddine Moussa a également indiqué que : "D'autres critères entreront en considération et seront totalisés en points, comme ceux relatifs à l'ancienneté de la demande, les conditions de logement (habitat précaire, exiguïté, nombre d'enfants, logement familial, etc.)". "Le cumul des points est réparti également selon le revenu. Aux termes de cette révision, le postulant qui perçoit un salaire de 12 000 DA ou moins totalise 30 points. Pour celui qui a un revenu entre 12 000 et 18 000 DA, le nombre de points octroyés sera de 25. De 18 000 à 24 000 DA, le nombre de points sera de 15", a encore explicité le ministre. Par ailleurs, le conseil du gouvernement a examiné le schéma directeur pourtant sur le développement de tourisme.