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Transition énergétique en France : "Manque d'anticipation", surtout pour le nucléaire
Publié dans Le Maghreb le 06 - 03 - 2017

Evaluation insuffisante de l'évolution de la consommation de courant, défi de la prolongation des centrales nucléaires: un rapport d'experts pointe le "manque d'anticipation" de la transition du système électrique en France malgré des objectifs ambitieux.
La décennie à venir sera "charnière", et faute d'avoir suffisamment préparé une transition énergétique "progressive" et cohérente, "la période 2023-2025 pourrait générer des transformations potentiellement brusques et coûteuses", prévient le rapport publié mardi sous l'égide de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), une fondation reconnue d'utilité publique. En cause: les "incertitudes" sur l'avenir du parc nucléaire vieillissant, la baisse annoncée des capacités de production d'électricité à partir du charbon et du fioul et le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire). Si les auteurs insistent sur la nécessité de mieux évaluer l'évolution de la consommation d'électricité, une grande partie de leur rapport se penche sur les 58 réacteurs du parc nucléaire national, et la question de la prolongation de leur durée de vie au-delà de 40 ans. La loi sur la transition énergétique prévoit notamment la baisse de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025. Mais elle ne fixe aucune obligation de prolonger ou fermer des réacteurs (elle se contente de plafonner la capacité du parc nucléaire français à son niveau actuel).

Des non choix
Or, prolonger des réacteurs fait partie des "options stratégiques" retenues pour assurer l'approvisionnement électrique de la France, même si "de nombreuses incertitudes" subsistent, surtout techniques - liées aux exigences de sûreté - et économiques, sur le montant et le rythme des investissements nécessaires. EDF a lui-même anticipé dans ses comptes la prolongation de 32 réacteurs de 900 mégawatts. La feuille de route jusqu'en 2023, un document baptisé PPE (programmation pluriannuelle de l'énergie) et rédigé par le gouvernement, n'est pas plus précise que la loi, regrette le rapport.
Cela illustre le fait ce texte "a été en partie bridé car il y avait un certain nombre de choix que le pouvoir politique ne voulait pas faire", a insisté Michel Colombier, directeur scientifique de l'Iddri.
"Les trois quarts des réacteurs nucléaires (...) atteindront leurs 40 ans de vie d'ici à 2027", rappelle le rapport, impliquant, dans l'hypothèse de leur prolongation, des investissements "dans un laps de temps très restreint", avec un pic de dépenses annuelles de 12 milliards d'euros en 2028.
Pour les auteurs, l'absence de visibilité sur l'avenir du parc nucléaire pourrait conduire à des investissements inutiles pour prolonger certains réacteurs qui seraient ensuite fermés afin de remplir l'objectif de réduction de la part du nucléaire. Ou à freiner le développement des autres énergies, ce qui rendrait plus difficile de compenser d'éventuelles fermetures de réacteurs post-2025, si l'Autorité de sûreté nucléaire l'exigeait.
Selon ce rapport, pour limiter ces risques, il faudrait "décaler à 2030 l'objectif de diminution du nucléaire" ou avancer à 2025 (au lieu de 2030) l'objectif d'atteindre une part d'électricité renouvelable de 40%, pour rendre ces deux piliers de la loi cohérents.


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