Le Groupe Volkswagen a pris le mors aux dents ! En attendant dans quelques jours le Volkswagen T-Roc, le Seat Arona est le premier concurrent du Renault Captur lancé par le géant allemand. Décidemment, Seat est en ce moment dans les petits papiers du Groupe Volkswagen. Au Salon de Genève en mars dernier, l'Ibiza était en effet la première citadine à hériter de la plateforme modulaire MQB, plusieurs mois avant sa cousine germaine, la Volkswagen Polo. Et aujourd'hui, le constructeur espagnol a droit à une primeur plus importante encore : celle du premier SUV urbain abordable du Groupe Volkswagen. Il aura fallu du temps au géant allemand pour répliquer aux vedettes du marché que sont les Renault Captur, Peugeot 2008 et Fiat 500 X, fermement installés aux commandes d'un segment popularisé par les deux français. Aujourd'hui, la machine est lancée et rien ne semble plus pouvoir l'arrêter. Volkswagen et ses filiales multiplient les SUV, comme Jésus les petits pains ! Au sein de la gamme Seat, l'Arona suit ainsi d'assez près l'Ateca, en attendant un grand modèle à sept places cousin du Skoda Kodiaq, dont le nom n'a pas encore été défini.
Concurrent direct des Renault Captur, Peugeot 2008 et Kia Stonic Et la chanson est la même chez les autres marques du groupe. Si l'Audi Q2 a ouvert le bal l'an dernier sur le segment des crossovers urbains, le Seat Arona précède de peu le Volkswagen T-Roc. Long de 4,23 m, ce dernier toise de peu l'Audi Q2 et ses 4,19 m. Le nouveau venu se place un peu en-dessous, puisqu'il mesure 4,14 m, soit à peu de chose près la même taille que les Captur et 2008 visés. Le coffre présente un volume de 400 litres. La planche de bord adopte une grande façade laquée personnalisable, un peu comme sur la récente Volkswagen Polo. Positionnement plus abordable oblige, le Seat Arona disposera sur toutes ses versions d'un train arrière à traverse déformable. Ce, alors même que la Q2 dispose d'un essieu multibras sur les versions les plus puissantes. Cette standardisation est également permise par l'absence de transmission intégrale au catalogue. La gamme de motorisations débute en essence avec le trois-cylindres turbo 1.0 TSI, disponible dans en 95 ch et 115 ch. Il est coiffé par la version FR, dotée du 1.5 TSI de 150 ch associé à une boîte manuelle. En Diesel, c'est le 1.6 TDI qui officie, en version 95 ch et 115 ch. Le choix sera laissé entre boîte manuelle ou automatique à double embrayage DSG. Voilà une gamme composée pour viser directement les français, et tenter de contenir les prix - encore non annoncés. Une version au gaz natural sera proposée (1.0 TSI 90 ch), sans doute pas sur le marché français. Esthétiquement, le Seat Arona conserve les traits typiques de la marque. La face avant aux phares triangulaires est très similaire à celle de l'Ibiza et se décline comme sur cette dernière en une version plus sportive sur la finition FR. Pour se différencier de sa petite soeur, l'Arona propose quelques équipements qui lui sont propres : l'aide au parking automatique et le détecteur d'angle mort. Le maillage de la calandre est alors en nid d'abeille. Le profil fait ressortir des plis marqués, alors que les combinaisons de couleur bicolores font ressortir le profil : dix teintes de carrosserie et trois pour le toit (orange, gris et noir). Un subterfuge esthétique repris du Renault Captur, à même de donner un peu de piquant à un modèle par ailleurs assez sage. Le récent Kia Stonic, autre nouveau venu sur le marché, fait d'ailleurs de même…