Les enjeux décisifs pour la société algérienne s'expriment à présent dans le langage socio-politique sincère et sans détour du Premier ministre, M. Abdelmadjid Tebboune. L'opinion publique a le sentiment que celui-ci a pris les choses telles qu'elles se présentent dans le domaine politique, financier, économique et social avec la détermination de ne rien laisser au hasard, mieux encore de trouver des solutions urgentes pour résoudre les tensions, les retards et l'assainissement par l'action. Aussi, il ne cesse depuis son arrivée à la tête de l'Exécutif du gouvernement d'interpeller dignement mais clairement les élites politiques, économiques et sociales sur leurs contradictions, leur impuissance à se mettre au diapason de la conjoncture difficile que traverse le pays. Une interpellation de plus en plus prospective et visionnaire tant il est attendu de tous de vraies réponses sociétales enfin associées réellement aux réalités socio-économiques et politiques du pays. En vérité, il s'agit de négocier un nouveau contexte global en commun. Les récentes décisions annoncées par le Premier ministre et touchant à divers secteurs et domaines de la vie nationale, le contenant tangible des grands axes du plan d'action du gouvernement en apportent une preuve manifeste. C'est bien là l'essentiel. Une nouvelle philosophie volontariste de mutations et de transformation parfois de remise en cause de certaines méthodes de gestion, mais aussi de recadrage strict de la sphère financière et économique, le contrôle et le suivi de la ventilation des fonds publics, c'est-à-dire un travail d'audit en profondeur à tous les niveaux. Cela pour dire que les leviers de la croissance économique sont bouleversés par l'écroulement des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux et cela change la donne pour l'Algérie. C'est sur ces enjeux, ce contexte global que le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune attend de la classe politique, des partenaires économiques, sociaux et de la société civile qu'ils fassent preuve d'une grande capacité d'intelligence collective et individuelle, d'innovation radicale et de participation proactive. Qu'ils pilotent, le changement ensemble avec l'Exécutif gouvernemental. OUI ! La conjoncture est bien difficile sur le plan mondial, l'Algérie, non plus n'échappe pas à ce phénomène nourri de beaucoup de contradictions. Une situation qui génère de nouveaux problèmes et de nouvelles exigences. La crise s'est approfondie et pose des questions angoissantes. Face à ces difficultés, le gouvernement s'est engagé dans une politique qui séduit surtout sur le plan social. La phase actuelle que traverse le pays appelle à une nouvelle vision partagée, politique, économique et sociétale. Enfin, une volonté partagée de réussir et de résoudre les problèmes par l'action commune, dans le monde réel dans lequel nous vivons. C'est dire combien le réalisme doit l'emporter et tout le monde, tout un chacun peuvent à nouveau partir d'un bon pied et parler le même langage. Car, par les temps de turbulences politiques et économiques, il est indiqué la concertation, le dialogue afin de se rapprocher des défis et enjeux de la phase actuelle. Ne dit-on pas que la belle réussite arrive quand on dépasse les espérances. La confiance et la fidélité à l'intérêt suprême de la nation, ce ciment qui scelle les relations, augmentent quand on va au-delà des attentes pour montrer qu'on place l'intérêt général avant le sien propre afin de permettre à la société de s'épanouir aisément. " Une société qui fait preuve de cohésion et d'entraide sociale, qui s'arme de foi inébranlable et de développement scientifique et intellectuel avancé, une société qui appelle à la paix et à la réconciliation, qui œuvre à promouvoir la culture de la fraternité entre ses citoyens, qui concilie authenticité et modernité, science et foi. Autant de valeurs et de vertus qui consacrent le progrès et le bien-être, conformément à la nature de cette société qui, tout au long de son parcours historique, a fait montre de modération dans sa pensée et ses attitudes ". (Dixit A. Bouteflika). L'Algérie a besoin de nouveaux comportements politiques, économiques et sociaux, une nouvelle mentalité car les Algériens sont loin d'être naïfs pour comprendre que des comportements blâmables ont gangrené la société. Tout un chacun doit se ressaisir et se garder d'entretenir ces maux qui malmènent la vie des citoyens, le vivre ensemble. A ce propos, on compte déjà sur le nouveau Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune pour faire disparaître toutes ces attitudes négatives pour laisser place à l'intégrité, la transparence, le respect de le Constitution, à l'entente, à la fraternité et au dialogue. Il n'y a pas d'autres choix. Un dialogue voulu d'ailleurs par M. Tebboune afin de sortir définitivement des conflits et autres polémiques qui dénaturent fortement la cohésion sociale, les relations et le vivre ensemble. L'Algérie est astreinte d'entrer dans une dynamique nouvelle empreinte de concorde et d'apaisement. Dans ces conditions, le Premier ministre depuis sa prise de fonction ne cesse d'appeler à œuvrer avec plus de conviction et détermination pour rétablir la confiance, l'espérance, car la confiance, l'espoir sont un état d'esprit qu'il faudra reconquérir pour mieux affronter les écueils et relever les défis qui se dressent chaque jour devant la société algérienne. C'est tout le sens du plan d'action du nouveau gouvernement. Ce plan d'action pour une société plus juste, plus solidaire et apaisée, est une nouvelle espérance chez les jeunes, les femmes, les personnes vivant un handicap et plus particulièrement les personnes socialement faibles, une meilleure diversification de l'économie nationale, un investissement et des projets contrôlés, un investissement massif dans l'éducation et la formation des jeunes adaptées aux réalités économiques , sociales et environnementales pour leur assurer employabilité et épanouissement. Cette jeunesse, qui représente plus de la moitié de la population, comme souligné à diverses occasions par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, " mérite toute notre attention afin de lui redonner la confiance nécessaire pour relever les défis d'aujourd'hui et de demain. Donc, il s'agit d'une ère d'émergence reposant sur des piliers de diversification de l'économie, la bonne gouvernance et la promotion du capital humain. C'est dans ce cheminement attaché aux idéaux de paix, de sécurité pour le développement et l'épanouissement du peuple, ce cheminement vers un destin partagé et dans la stabilité que s'inscrit la poursuite de l'application du Programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, d'où l'appel du Premier ministre, M. Abdelmadjid à préserver l'héritage de la Réconciliation nationale, et de l'unité nationale et les acquis communs de la nation. Donc une société comme le souligne le président Abdelaziz Bouteflika qui " n'admet ni aliénation ni déviation, et qui n'accepte point l'hétérodoxe, sous couvert de renouveau et de modernisation, qui s'interdit tout repli ou esprit sclérosé au nom de la religion ou de traditions dépassées. Une société qui ne souffre ni d'excès ni de manquements, et dont la religion qu'elle pratique depuis 15 siècles ne reconnaît ni monarchisme ni extrémisme. Bien que confrontée à des dures épreuves et à des difficultés extrêmes, durant sa longue marche, cette société a su résister avec bravoure et vaillance pour se réconcilier avec elle-même et avec son histoire. Nous œuvrons, aujourd'hui, dans le cadre de la concorde et la réconciliation, de la réforme et l'ouverture, au redressement et à la consolidation des fondements de cette société, pour la préparer à affronter les défis de l'avenir ".