Défi à ceux qui n'y croient pas, le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune va jouer son rôle national et international. Cela fait partie des tâches et des missions qu'il s'est assignées dans son Plan d'action ; Quels que soient les effets de la conjoncture internationale, le nouveau gouvernement n'hésite pas à prendre des initiatives et des mesures que certains pessimistes qualifient tendancieusement d' "audacieuses ". Certes, quand tout est mis en place dans un pays touché par la crise des prix du baril de pétrole sur le marché mondial depuis la-mi-mai 2014, le choix des mesures, des projets à concrétiser engendre toujours des critiques de la part de ceux qui n'ont rien fait, jusqu'au jour où ils sont obligés de constater les résultats positifs et incontestables. C'est le cas par exemple des récentes élections législatives qui ont fait couler beaucoup d'encre et fait égosiller des voix puis ils s'avèrent qu'elles sont légitimes permettant à la nouvelle Assemblée nationale d'amorcer son mandat, le huitième du genre. Le nouveau parlement en adoptant à la majorité le plan d'action du gouvernement, l'autorise ainsi à prendre de nouvelles réformes visant la transformation du cadre de fonctionnement de l'économie nationale. Le Premier ministre, M. Abdelmadjid Tebboune lors de la présentation de son programme aux députés et sénateurs a souligné que le plan d'action du gouvernement tire son essence du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et qui en constitue la matrice. Conformément aux dispositions pertinentes introduites par la Constitution amendée, le plan d'action du gouvernement aborde une phase, selon M. Tebboune par laquelle le gouvernement entend poursuivre l'exécution du Programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ainsi que les enjeux et les défis de l'avenir, d'autant que les chantiers de réforme et les objectifs définis dans le programme présidentiel, connaissent une avancée considérable dans tous les domaines. Ces réformes intervenues au lendemain de la crise à laquelle le pays a été confronté durant la décennie noire a été à l'origine de nombreuses contraintes et de lourds fardeaux qui se manifestent encore sur le quotidien des citoyens vont être poursuivies par le gouvernement qui dans son plan d'action annonce des efforts et des mesures importants et multidimensionnels conçus à la lumière des profondes et importantes mutations de la société algérienne et dans la continuité des réformes socio-économiques engagées. Ainsi, insuffisances et contraintes concernant notamment le domaine économique qui souffre encore des pesanteurs qui gênent son essor ont été largement abordées par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. C'est dire la portée et la signification de l'action future du gouvernement dans le but de traduire la profondeur des mutations sociales intervenues au cours de ces dernières années et qui ont abouti à la cristallisation d'un certain nombre de principes et d'objectifs économiques et sociaux confirmant la nécessité de concrétiser une justice sociale réelle. Nul doute que l'importance des grands axes de développement économique et social contenus dans le plan d'action du gouvernement et retenus après examen des problèmes essentiels et des projets déterminants ainsi que les mesures prises pour leur mise en œuvre constituent désormais une feuille de route pratique retenue comme un enseignement théorique, qui mérite de compléter le bilan du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. De là, est apparue pour le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune la nécessité d'enrichir le redressement économique comme acte de couronnement des efforts déployés, en conclusion des enseignements tirés des réalisations, des acquis faits et, en tant que résultat d'une analyse objective des nouvelles réalités nationales, procédant du souci de concrétiser des objectifs souhaités et des aspirations populaires, et les moyens dont il dispose, d'autre part. Le nouveau modèle de croissance économique sur lequel s'appuie le nouveau gouvernement a-t-il pour souci de combler les lacunes constatées. Il vise également la consolidation des acquis réalisés dans la décennie passée et la nécessité de la révision variable de l'économie nationale avec la volonté de sa diversification mais aussi de garantir la réalisation de deux dimensions essentielles à tout redressement voulant s'assurer le succès sans risque d'inertie, ces deux dimensions étant la continuité, la performance et l'innovation créatrice. Telle est la ligne de conduite tracée par le Premier ministre, ainsi que le traduisent les grands axes du plan d'action du gouvernement ; Mais la continuité, si elle n'est pas soutenue par la volonté de l'innovation créatrice, se trouve menacée par le danger de l'immobilisme et du dogmatisme. Telle est, précisément, la ligne de conduite retenue par le nouveau gouvernement pour le processus de croissance économique, convaincu qu'il est, que la cohérence entre la continuité et l'innovation est une condition nécessaire pour que l'Etat puisse continuer d'assumer sa mission et faire face aux défis du futur. Dans ce sillage, le gouvernement aspire à sauvegarder et à consolider la dynamique de croissance développée durant les dernières années, tout en veillant à préserver et à affiner la politique de justice sociale. Le gouvernement, conscient des limites d'une stratégie de croissance assise principalement sur la seule dépense publique, marque sa détermination à transformer le régime de croissance en l'orientant vers le développement des secteurs productifs de richesses et de valeur ajoutée et d'emplois, gage de diversification de l'économique nationale fortement dépendante des hydrocarbures. Dans ce cadre, M. Tebboune a tenu à préciser que son gouvernement adoptera une démarche budgétaire rénovée adossée à une stratégie de diversification de l'économie nationale visant à asseoir une croissance soutenue et viable dans laquelle le rôle prépondérant sera conféré aux micros, petites, moyennes entreprises et start-up, dont le retour sur l'investissement et l'impact sur la création de richesses et d'emplois sont plus rapides. C'est dire que le renouveau national, le redressement économique, la bonne gouvernance ne sauront à la portée sans être confinés dans une dimension exclusivement politique. Ils s'étendent au volet économique, en veillant à ce que le pouvoir de décision ne soit pas du seul ressort du gouvernement. " Il devrait y associer l'ensemble des partenaires socio-économiques à la prise de décisions et autres plans concernant d'abord, les travailleurs et de larges catégories de la société. Dans cette perspective, nous considérons que la Tripartite qui réunit Gouvernement, mouvement associatif et opérateurs économiques, comme le cadre idoine pour approfondir le dialogue constructif, contracter le Pacte économique et social susceptible de consolider le partenariat entre les différentes parties, et de consolider l'équilibre nécessaire entre les impératifs de la performance économique et l'équité sociale ". (Dixit A. Bouteflika). Dans cet esprit, le gouvernement de M. Tebboune sur le plan économique, s'appuie sur la bonne gouvernance visant la réalisation d'un développement solidaire en mesure de créer un équilibre, à la fois, régional et social, de renforcer les mécanismes de contrôle, de transparence et de la bonne gestion, tributaire de la promotion du professionnalisme et de la compétence, et de relever, enfin, les défis de la mondialisation tout en veillant au respect des règlements internationaux en vigueur.