La rentrée sociale et politique qui s'annonce dans quelques semaines, sera celle d'une nouvelle et forte détermination économique et sociale, la poursuite du processus d'édification de l'Etat de droit, la stabilité politique et sociale; c'est là la réelle autorité que devrait exécuter le nouveau gouvernement afin de promouvoir une économie productive et compétitive, une économie de proximité visant le rapprochement quotidien avec les citoyens, en étant à leur écoute et à leur service. En somme, il s'agit de rendre le service public plus performant, plus rentable en interpellant les pouvoirs publics à tous les niveaux, plus que jamais à s'investir dans cette mission incontournable afin de ramener la confiance entre eux et les populations. Les directives du Chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika ont été claires à ce sujet et s'adressent à tous les responsables, sans hésitation, à mettre tout leur engagement sur la " balance " pour s'approprier ce rôle, ce devoir, cette mission qui est un outil incontournable pour l'avenir de la société algérienne et celui aussi de l'économie nationale. Le tout, bien entendu à faire valoir dans un climat social serein et d'une bonne gouvernance institutionnelle, démocratique, économique, politique sociale et environnementale. Face à la crise financière et économique internationale, la chute drastique des revenus tirés des hydrocarbures, l'Algérie s'immunise au jour le jour contre les conséquences de ces deux crises tout en maintenant le cap donnant accès aux idéaux de progrès et de prospérité. En matière de politique économique et financière, des outils et moyens dont a besoin le développement national, sont disponibles et contenus dans le plan d'action du nouveau gouvernement. Le gouvernement aspire à sauvegarder et à consolider la dynamique de croissance développée ces dernières années, tout en veillant à préserver et affiner la politique de justice sociale. Dans ce cadre, le gouvernement s'engage dans une démarche budgétaire rénovée adossée à une stratégie de diversification de l'économie nationale visant à asseoir une croissance soutenue et viable. Dans cet esprit, la politique budgétaire sur laquelle mise le nouvel exécutif gouvernemental vise à préserver les équilibres financiers du pays à travers l'amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire de sorte qu'elle puisse couvrir à terme, l'essentiel des dépenses de fonctionnement, la rationalisation des dépenses et la mobilisation des ressources nécessaires sur le marché financier interne, tout en préservant le caractère social de l'économie nationale Parallèlement le gouvernement projette, une révision des mécanismes d'élaboration, de composition, de suivi et de financement du programme d'équipement visant la réhabilitation des " principes de rendements de l'investissement " et de son efficacité, la réallocation des ressources budgétaires vers les facteurs clés d'une croissance endogènes, la diversification des sources de financement sur une base transparente. Pour le budget de fonctionnement, le plan d'action du gouvernement souligne que l'effort de rationalisation préservera les dépenses incompressibles, tiendra compte des spécificités de chaque secteur permettant de préserver le bon fonctionnent des services et la couverture en termes de transferts sociaux aux populations démunies ainsi que les produits et services de base. La force de la volonté économique de la démarche actuelle instruite au nouveau gouvernement par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika réside dans sa profonde identification à la vérité des choses, à la vérité de chaque secteur à remodeler au fil de chaque étape d'application du plan d'action du gouvernement. Si dure, si terrible soit cette identification. Une vision susceptible de parvenir à ouvrir triomphalement les chemins de la compréhension, de l'épanouissement et de la diversification de l'économie nationale. Cette vision de l'avenir qui donnera aux partenaires économiques et sociaux, et aux autres qui partagent, la liberté d'entreprendre, qui rien ne pouvait détruire, d'appréhender, de dresser des sillons de sortie de crise et de la dépendance excessive de l'économie nationale des hydrocarbures, d'avoir foi et d'agir en conséquence. Des sillons qui ont pour tracé de produire le périmètre socio-économique escompté au nom du redressement économique d'ensemble. Cela synthétise parfaitement la symbiose intime existant entre le programme présidentiel, et la sphère sociale et économique. Une symbiose qui a reflété le parcours épique de la prise de conscience à faire dans la conception moderne du monde. L'avenir économique du pays doit être créé à travers cette prise de conscience généralisée. La seule amertume peu surgir de l'incapacité d'agir, de parvenir à ce redressement économique. Dans ce contexte, la mise en œuvre et l'application du plan d'action du gouvernement est à même de combler un retard important dans le développement socio-économique de toutes les régions du pays avec des normes, des investissements et des réalisations basées sur un prospectif moderne. C'est dire dans ce domaine, l'importance et la valeur du programme politique en vigueur et qui a été l' " épicentre " et la référence du plan d'action du gouvernement, tant il a ciblé avec la plus grande précision, le meilleur engagement, pour assurer cette lourde responsabilité à satisfaire aux attentes des populations. Aujourd'hui et au regard des défis et enjeux à surmonter, il est plus que jamais impératif, pour tout un chacun, de croiser la réflexion et de coordonner des actions concrètes, afin de seconder efficacement et directement l'action gouvernementale et sans aucun télescopage politicien, l'aboutissement de cette Algérie forte et sereine sur le plan national et international ; Un télescopage, faut-il le dire, qui puise dans une compétitivité ruineuse à la fois des acquis de ces dernières années, mais aussi du prestige du pays. Il est inutile de dire que les Algériens se retrouvent toujours autour de solides fondamentaux sociopolitiques, qu'ils ont choisis et auxquels ils demeurent fidèles à jamais. Dans la conjoncture actuelle assez difficile sur le plan économique et social, il y a mieux à faire pour fluctuer cette marche vers l'espoir, en faisant usage de comportement sur des bases factuelles et mettre l'accent sur la mise en œuvre d'actions prioritaires clairement définies par le plan d'action du gouvernement. Des actions qui doivent servir de boussole et fédérer l'engagement de la société algérienne, en tant que partie prenante, y compris en sa qualité de partenaire au développement et faire ainsi de la démocratie participative une pratique de tous les jours.