Après le départ du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune et une première réunion préparatoire de la Tripartite, le nouveau Premier ministre, Ahmed Ouyahia, recevra aujourd'hui en réunion préparatoire les membres de la tripartite pour déterminer le programme futur à développer dans le cadre de la diversification de l'économie nationale pour ne plus dépendre des hydrocarbures. C'est donc pour préparer la prochaine tripartite que cette réunion est programmée aujourd'hui avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Ce sera donc une prise de contact et une occasion pour des échanges préliminaires entre les trois partenaires dans le but d'une meilleure concertation. Le patronat sera représenté lors de cette rencontre par le Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), l'Union Nationale des Entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération Nationale du patronat Algérien (CNPA), la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), la Confédération Algérienne du Patronat (CAP), l'Union Nationale des Investisseurs (UNI), la Confédération Générale du Patronat-BTPH (CGP-BTPH) et l'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Après le problème entre l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et le responsable du Patronat, Ali Haddad, et tout l'encre qui a coulé à son propos, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a saisi une date historique à savoir la Journée du Moudjahid, pour appeler le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques à "la solidarité, à la mobilisation et à l'unification des rangs afin de mener à bien la bataille du développement et préserver l'indépendance financière de l'Algérie et de sa souveraineté sur le plan économique". "Le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques doivent donner l'exemple à notre peuple, par la solidarité, la mobilisation et l'unification des rangs afin que notre pays puisse investir de manière constructive dans les différentes capacités et potentialités de ses enfants", avait souligné le chef de l'Etat, ajoutant que "mener à bien la bataille du développement dans une conjoncture marquée par de multiples pressions extérieures et principalement par une chute vertigineuse des cours du pétrole depuis 3 ans, exige de tous les Algériens et Algériennes, quels que soient leurs postes et fonctions, de mettre à profit tous les atouts et toutes les capacités pour relever ce défi". Aujourd'hui, il y a donc lieu de faire le point d'abord sur les pas importants accomplis et les étapes franchies depuis la signature du Pacte en 2014, et ce, dans la voie de la construction d'une économie nationale prospère et surtout diversifiée telle que définie dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ensuite, cette réunion sera une très bonne opportunité pour prendre toutes les mesures nécessaires et surtout préparer un plan de travail très précis et bien développé dans la perspective d'arriver justement à la diversification de l'économie nationale pour ne plus dépendre des prix du pétrole. Il est utile de rappeler qu'après la mise en place de la Tripartite en 1991, le Pacte national économique et social de croissance, signé lors des travaux de cette tripartite tenue en février 2014 à Alger, s'est donné pour objectifs l'accélération du processus des réformes économiques, le développement industriel, l'amélioration du climat des affaires, le système de santé et de la protection sociale, l'accès au travail et l'amélioration du pouvoir d`achat, ainsi que la sécurité énergétique et l'adéquation du système de formation avec les besoins de l'entreprise. Dans le cadre du pacte, l'UGTA s'est engagée à contribuer à un climat économique et social favorable et à mobiliser les travailleurs en faveur de la compétitivité de la production nationale et de la stabilité sociale, alors que les employeurs se sont notamment engagés à promouvoir une économie de production et à contribuer à la lutte contre le chômage. Il est basé sur la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir la concertation pour une croissance durable tout en préservant les acquis sociaux. Les signataires de ce pacte ont été le Gouvernement, l'UGTA, la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), le Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), l'Union Nationale des Entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération Nationale du patronat Algérien (CNPA), la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), la Confédération Algérienne du Patronat (CAP), I'Union Nationale des Investisseurs (UNI), la Confédération Générale du Patronat-BTPH (CGP-BTPH) et l'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA).