Un proverbe dit : "La jeunesse ne sait pas où elle va, mais elle y va quand même". Dans ce contexte particulier où les attentions médiatiques se sont focalisées sur le cas "perdition" de la jeunesse, en insistant un peu trop sur le phénomène des harraga, la jeunesse qui tient ses assises veut démontrer qu'elle est capable de tenir son destin en mains et définir par la même les recommandations à faire appliquer pour l'acquisition d'une formation en adéquation avec les besoins de l'économie et ainsi trouver l'opportunité d'être actifs. Les jeunes feront donc des recommandations que le ministre de la Formation professionnelle prendra en charge pour ce qui concerne son département. Regarder tout le temps de l'autre côté de la mer n'est pas une solution pour une jeunesse qui devrait apprendre à se prendre en charge, d'autant que les politiques des micros crédits mise en œuvre en leur faveur pourrait leur permettre de devenir des entrepreneurs et pourquoi pas des employeurs et ainsi participer à la densification du tissu industriel du pays. Divers secteurs s'offrent à la jeunesse. Le bâtiment par exemple. Les besoins sont énormes, tellement énormes que l'Algérie est obligée de recourir à l'apport extérieur, alors qu'il est fort possible que dans l'avenir les jeunes entrepreneurs algériens et ceux qui le deviendront seront capables de répondre à la demande nationale. L'autre secteur de prédilection est celui de l'agriculture. Un secteur rentable qui a besoin de l'engagement et de la technicité qui doivent être consolidés par des formations professionnelles dans le domaine. En France, par exemple, ce secteur est entièrement pris en charge par des jeunes qui se découvrent l'âme d'entrepreneurs, qui ont des qualités d'organisation, le métier et une vocation. C'est par la formation professionnelle que s'abordent les politiques d'intégration de la jeunesse, et c'est par elle que s'entrevoient les potentialités de développement du pays. N.B.