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Pour éviter la déstabilisation de son pays : Nicolas Maduro fait face aux pressions des Etats-Unis
Publié dans Le Maghreb le 20 - 11 - 2017


Dossier réalisé par : Saïd B.
Le 14 novembre dernier, l'agence de notation Standard and Poor's a déclaré le Venezuela "en défaut partiel" sur sa dette.
L'annonce de l'agence de notation américaine est intervenue quelques heures après une réunion à Caracas, d'à peine 25 minutes, des créanciers internationaux qui s'est achevée sans accord mais avec la promesse d'une prochaine rencontre. Cela se passe au moment où les Etats-Unis multiplient leur pression de leur " ennemi pétrolier " number one, le Venezuela du président Nicolas Maduro.
Mais c'était sans compter sur le poids de la coopération du Venezuela avec deux grandes puissances à savoir la Russie et la Chine. Ces deux alliés de la République bolivarienne, ont débuté les négociations avec elle dans la perspective de l'aider à surpasser cette pression qui vient compliquer la situation du Venezuela dont les citoyens vivent très mal la crise économique que traverse leur pays.
Le Venezuela veut restructurer sa dette extérieure, estimée à 150 milliards de dollars, car il ne dispose plus que de 9,7 milliards de réserves et doit rembourser au moins 1,47 milliard d'ici la fin de l'année, puis 8 milliards en 2018.
Le président Nicolas Maduro assure déjà négocier avec la Russie et la Chine, deux alliés auxquels le Venezuela doit respectivement 8 et 28 milliards de dollars.
Caracas et Moscou ont signé mercredi dernier un accord visant à restructurer 3 milliards de créances vénézuéliennes.
De son côté, Pékin a déclaré le même jour que sa coopération avec Caracas sur ce dossier se déroulait normalement.
Le Venezuela vit en ce moment deux " crises " l'une économique majeure et l'autre de politique intérieure.
Pendant ce temps, les Etats-Unis mettent la pression après avoir constaté que le pouvoir de Nicolas Maduro se renforce. Donald Trump, président des Etats-Unis, veut déstabiliser en n'excluant pas d'ailleurs le 11 août le recours à l'option militaire. Ce dernier souhaitant déstabiliser le "dictateur".
C'est ainsi que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Mercosur font bloc contre le Venezuela.
De fait, le Venezuela subit les sanctions de Washington qui interdit à ses banques ou à ses citoyens d'acheter de nouvelles obligations ou de négocier des accords avec le gouvernement vénézuélien.
Malgré tout, Nicolas Maduro tente de convaincre les créanciers américains d'infléchir la position de l'administration Trump.
En effet, 70% des détenteurs de bons vénézuéliens sont issus des Etats-Unis ou du Canada et ont donc tout intérêt à ce que la dette puisse être restructurée. Mais les sanctions de Washington empêchent théoriquement tout créancier américain de participer à une renégociation.
"Ils ont spéculé sur le fait que le Venezuela se déclarerait en défaut [de paiement]. Jamais ! Il C'est alors que Caracas n'a pas hésité à accuser les Etats-Unis de "persécution financière".
Cette situation risque de retrouver le Venezuela couper des marchés, tout comme son groupe pétrolier PDVSA, et ainsi être face à des poursuites et de saisie d'actifs et de filiales domiciliées à l'étranger.
Vient s'ajouter à cette pression, une autre de la part de l'Union européenne qui, a adopté le 13 novembre dernier, par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE), de sanctions dont un embargo sur les livraisons d'armes. Le Venezuela est ainsi le premier pays d'Amérique latine à être visé par de telles mesures de l'UE.
De plus, le Marché commun de l'Amérique du Sud (Mercosur), a, quant à lui, suspendu "politiquement" le Venezuela depuis août dernier, pour une durée indéterminée. "C'est un coup d'Etat à l'égard du Mercosur et une agression contre le Venezuela vraiment très grave", avait alors déclaré la ministre des Affaires étrangères, Delcy Rodriguez, à l'annonce de la décision.
Il faut savoir aussi que le Venezuela est déjà affecté par la chute des cours de l'or noir (le pétrole représente près de 96% de ses exportations). Manquant de liquidités, le pays restreint ses importations. En conséquence nourriture, médicaments et autres biens ont disparu des étals depuis de longs mois, provoquant la colère de la population. Les manifestations d'avril 2017, réprimées, ont notamment causé la mort de 125 personnes.

Pourquoi Washington presse-t-elle autant le Venezuela ?
A cette question, c'est l'ex-présidente du Brésil Dilma Rousseff, qui y répond dans un entretien qu'elle a accordé au mois d'octobre dernier à l'Agence russe d'formation Sputnik.
Dilma Rousself estime que les Etats-Unis portent un intérêt particulier au Venezuela en raison de ses importantes réserves de pétrole.
Cela fait déjà longtemps que Washington porte cet intérêt particulier puisque [...] le Venezuela possède l'une des plus importantes réserves de pétrole au monde
"Cela fait déjà longtemps que Washington porte ce vif intérêt pour le Venezuela puisque [celui-ci] possède l'une de plus importantes réserves de pétrole au monde. Le Venezuela est un pays assez riche, il a des terres fertiles", a-t-elle expliqué au média public russe.
D'autre part, ll'ancien chef de l'Etat brésilien a souligné que le Venezuela était un pays d'importance primordiale pour l'ordre géopolitique mondial. Le Brésil, souligne-t-elle, a d'ailleurs toujours porté une grande attention à ses voisins d'Amérique latine, dans l'optique de contribuer au dialogue mondial multilatéral.

Washington saisit l'occasion de la crise interne au Venezuela
Alors que le pays dirigé par Nicolas Maduro traverse une grave crise politique où l'opposition vénézuélienne, accuse le président de renforcer ses pouvoirs, et mène depuis plusieurs mois des manifestations parfois violentes, et plus d'une centaine de personnes ont perdu la vie, du côté des opposants à Nicolas Maduro comme de ses partisans.
Saisissant cette opportunité, l'administration américaine a multiplié critiques et sanctions à l'encontre de Caracas, dénonçant des atteintes aux droits de l'Homme de la part des autorités et l'élection d'une Assemblée constituante qu'elle juge illégitime. Donald Trump a même déclaré qu'il n'excluait pas une "option militaire".
Nicolas Maduro, de son côté, a accusé à plusieurs reprises Washington de préparer une "intervention impérialiste" ou un putsch pour le renverser, tandis que son gouvernement a décrit certaines sanctions américaines anti-vénézuéliennes comme une forme de "terrorisme psychologique".
Dans un éclairage repris par des médias vénézuéliens, on souligne que l'objectif de ces attaques politiques et économiques n'était autre, explique le document, que de "refuser des solutions électorales démocratiques aux différents internes entre Vénézuéliens et de violer les lois du pays", et dont les velléités de porter atteinte à l'ordre constitutionnel, par la voie insurrectionnelle, ont été édifiées".
Il s'agissait, en effet, souligne-t-on également, de "vouloir mettre fin à la démocratie au Venezuela, imposer un agenda économique au profit du capital transnational et des intérêts politiques, mais aussi économiques de gouvernements étrangers".
D'autre part, il y a lieu de noter que la réunion entre le gouvernement et l'opposition vénézuélienne prévue mercredi dernier à Saint-Domingue, en République dominicaine, a été annulée. Le négociateur de l'opposition explique, rapporte El Universal, qu'il n'a pas réussi à obtenir " la présence des ministres des Affaires étrangères du Mexique, du Chili, du Paraguay, de la Bolivie et du Nicaragua ". Quand ce sera le cas, les discussions seront courtes, promet-il, seulement " deux ou trois jours, peut-être ". Il semblerait que cette demande ait finalement été acceptée ce matin par le gouvernement vénézuélien, selon El Nacional. Reste à accorder les agendas de tout le monde, ajoute le journal, qui évoque une nouvelle date pour ce début de négociations, celle du 1er décembre.

Sur le plan économique
Autrefois le plus riche d'Amérique latine, le pays pétrolier, ruiné notamment par la chute des cours du brut, souffre de cette crise financière au point où la majorité des aliments et médicaments ont disparu des rayons, générant une crise politique et un mécontentement populaire cristallisé dans les manifestations violentes du printemps, qui ont fait 125 morts.
Avec les sanctions économiques et financières des Etats-Unis et d'autres pays suivant le même sillage que les Américains, on fait pression sur le Venezuela tablant sur un éventuel chaos dans le pays de Maduro.
Mais, ce scénario est vite balayé par les autorités vénézuéliennes qui espèrent le feu vert de leurs créanciers, à savoir la Chine et la Russie pour restructurer leur dette en dépit de l'inquiétude de certains Vénézuéliens.
Pour éviter le défaut de paiement, le Venezuela dépend donc , entre autres, de ses créanciers... Caracas doit coûte que coûte leur arracher le feu vert pour restructurer sa dette.
" Nous sommes convaincus que le gouvernement du Venezuela et le peuple vénézuélien sont capables de résoudre leur problème de dette ", a assuré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang - tout en soulignant qu'" à présent, la coopération financière entre la Chine et le Venezuela se déroule normalement. "
La Chine a déjà donné au Venezuela où sa dette est estimée à 150 milliards de dollars et Caracas doit 28 milliards aux banques chinoises. En dix ans, la Chine a arrosé le pays ami avec des prêts s'élevant à plus de 60 milliards de dollars - avec comme seule garantie l'assurance de Caracas de rembourser ses sommes via des livraisons de pétrole et des contrats lucratifs pour des entreprises chinoises.

" L'Arc Minier "
Pour faire sortir son pays de la dépendance du pétrole, le président Maduro a lancé plusieurs projets dans le pays. Parmi les plus importants on citera celui fait en 2011 et intitulé
" L'initiative de l'Arc Minier ". Avec ce projet le Président Hugo Chavez veut diversifier l'économie vénézuélienne et de briser sa dépendance historique au pétrole. Ainsi fut créée la Zone de Développement Stratégique National Arc Minier de l'Orénoque, qui s'étend sur une surface de 111 846,86 km2 occupant en grande partie le nord de l'Etat de Bolivar, et en moindre proportion le nord-est de l'Etat d'Amazonas et une partie de l'Etat de Delta Amacuro. Cette zone contient 7 000 tonnes de réserves d'or, de cuivre, de diamant, de Coltan, de fer, de bauxite et d'autres minéraux cruciaux pour l'industrie électronique et d'armement.

Cette stratégie de développement national est mal vue par les Etats-Unis surtout sur le plan de l'investissement dans l'industrie médiatique. Le plan s'efforce de mettre de l'ordre dans l'exploitation des mines artisanales en aidant avec des matières premières - explosifs pour l'exploitation, machines pour traiter les sables contenant de l'or ; il aspire également à ce que l'Etat devienne l'acheteur de la production des mineurs, pour la faire fondre et la déposer à la Banque Centrale du Venezuela. Le but était d'éviter que l'or artisanal parte dans des circuits privés. La réponse des mineurs est favorable : l'Etat, la possibilité de la légalité permettent d'éviter les circuits illégaux qui existent aujourd'hui. Comme tout le monde le sait, ce qui est illégal dérive en économie sous-terraine, règne de la pègre et utilisation de la force.

Les conséquences des sanctions
Le Président a signalé lors d'un discours à l'Assemblée nationale constituante (ANC) au début du mois de septembre dernier que plusieurs choses graves produites par les sanctions imposées au Venezuela par les Etats-Unis, sanctions dont il a rendu responsable Donald Trump et le dirigeant de l'opposition Julio Borges. Une banque internationale a déclaré ne pouvoir recevoir des ressources d'une autre entité de l'ordre de 1,5 million de dollars " que si nous les avons, " à cause des sanctions.
Et à Maduro d'expliquer que ces ressources étaient destinées au déplacement de délégations sportives qui devaient participer à des compétitions dans différents pays. " J'ai ordonné qu'ils mettent les avions présidentiels à la disposition des délégations sportives pour qu'elles se rendent aux rencontres internationales, " a-t-il signalé.
Il a aussi dénoncé le fait que Citibank a refusé de recevoir de l'argent du Venezuela pour acheter 300 000 doses d'insuline à cause des sanctions. C'est pourquoi son Gouvernement a décidé de faire cette acquisition dans un pays tiers qu'il ne mentionnera pas pour ne pas lui attirer d'ennuis.
Il a indiqué qu'il y a 9 millions de caisses CLAP (Comités locaux d'approvisionnement en Aliments et de production, des caisses d'aliments pour les familles vénézuéliennes dans le cadre de la crise économique) bloquées dans un port étranger parce qu'une banque état-unienne a gelé leur paiement, suite aux sanctions imposées par ce pays.

Les dernières décisions de Maduro
Des mesures annoncées par le Président de la République, Nicolás Maduro, le 7 septembre dernier on notera la Loi de sécurité d'approvisionnement et de prix fixes c'est donc la " Loi du Plan 50. "
Il s'agit de la Grande Mission de l'Approvisionnement Souverain et les secteurs de la production, de la distribution, les consommateurs et le pouvoir populaire pour créer un nouveau système de fixation des prix de vente maximum pour le public de 50 produits et services essentiels. L'Etat jouera un rôle fondamental avec un procureur et un contrôleur de ces prix. Parmi les produits concernés : le lait pasteurisé, le lait en poudre, la mayonnaise, la margarine, la mortadelle, la farine de blé pour la boulangerie, les pâtes alimentaires, le poulet, la turbina, le cococoro2, le thon, la sardine, le beurre, le fromage blanc dur, le jambon de porc, le savon en pain, le savon de bain, d'huile, entre autres.
Pour Maduro " J'ai affirmé que le Gouvernement ne laissera pas le peuple seul.".
La seconde loi vise à créer un réseau d'inspecteurs citoyens dans les Conseils locaux d'approvisionnement et de production (CLAP) et dans les Conseils communaux.
La troisième loi autorise le fonctionnement de bureaux de change dans tout le pays (et pas seulement dans les zones frontalières) pour vaincre les mécanismes de fixation des prix du dollar depuis Miami (à travers le site Web d'opposition "DolarToday"). Ils seront dirigés par la Banque Centrale du Venezuela et la Commission de l'Economie nationale.
La quatrième Loi touche la Promotion et la Protection de l'Investissement étranger au Venezuela qui permettra d'améliorer les conditions d'investissement des entreprises étrangères.
La cinquième loi établit un nouveau régime pour les investisseurs et un nouveau régime fiscal pour le développement souverain de l'Arc Minier de l'Orénoque. On voudrait qu'un tiers des devises qui entraient par la rente du pétrole soit couvert par le développement minier.
La sixième loi cherche à payer l'impôt de façon juste et à créer des impôts pour ceux qui se sont enrichis pendant la guerre économique. " Que les plus riches paient le développement économique du pays. " Il a demandé une enquête spéciale pour déterminer qui sont les bénéficiaires des grandes fortunes surgies de la guerre économique.
La septième loi crée l'Unité Fiscale Punitive " pour que tous les délits commis dans le domaine économique contre le peuple soient poursuivis, des plus petits aux plus grands". On appliquera la loi à toute personne qui spécule ou fait de la contrebande d'aliments.
La huitième loi crée AgroSur: un grand consortium ou une grande corporation agro-alimentaire qui coordonne tous les efforts du pays pour la production des 20 secteurs principaux, s'occupe des matières premières, du conseil, de la machinerie et de tout le processus de production au Venezuela.

12 millions de CLAP
Le Président Maduro a annoncé qu'un effort sera fait pour produire et remettre 12 millions de CLAP (Comités Locaux d'Approvisionnement en Aliments et de Production, des caisses d'aliments pour les familles vénézuéliennes dans le cadre de al crise économique) par mois à 6 millions de foyers à raison de 2 CLAP par mois pour chacun. On encouragera la production locale des produits de la caisse.
D'autre part, le Président a annoncé la mise en place de mesures pour stimuler le paiement électronique grâce à des cartes de crédit ou à des virements. Il a indiqué que, désormais, les transactions payés électroniquement auront un taux d'IVA réduit de 5 points. Il sera également obligatoire de recevoir les paiements de tous les services publics du pays par la voie électronique et il y aura une réduction des Impôts sur le Revenus pour toutes les transactions et les paiements électroniques en 2018.
Maduro a signalé la nécessité de reprendre le chemin du socialisme du XXI° siècle pour vaincre la guerre économique. " Le Commandant Chávez en a jeté les bases mais nous avons abandonné beaucoup d'entre elles ! " a-t-il reconnu et il a appelé instamment à reprendre le chemin du socialisme en s'éloignant des formules trop étatiques.

Un nouveau système de paiements basé sur des monnaies différentes du dollar
Mieux encore, pour combattre les sanctions envers le Venezuela, Maduro a déclaré le 7 septembre dernier dans son discours à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), que le pays mettra en place un nouveau système de paiement international et un panier de monnaies (comme l'euro, le yuan chinois, le rouble russe) pour offrir, payer et être payé " et nous libérer du dollar. " Maduro a indiqué que " c'est immédiat, c'est un ordre qui commence déjà à être mis en place à tous les niveaux. " On espère qu'avec le Venezuela à l'avant-garde, cela ouvre la porte à un nouveau système international qui se libère des conditions que les Etats-Unis fixent avec le dollar.
Il a indiqué que le DICOM (système de change public vénézuélien) commencera à fonctionner en yuans la semaine prochaine. Il a aussi dit que si l'Union européenne fait ces des demandes de Julio Borges et applique des sanctions au Venezuela, l'euro sera sorti de ce panier de paiements.
Il y aura aussi des conversations avec des détenteurs de bons de la dette publique vénézuélienne qui sont principalement des investisseurs états-uniens et canadiens. Il y aura des rondes de négociations et après celles-ci, le Venezuela prendra une position pour défendre la sécurité juridique de la République, a indiqué le Chef de l'Etat.
Maduro a été clair sur le fait que les prix du pétrole ne reviendront pas aux niveaux du passé et que c'est la fin du modèle de la rente et de la dépendance envers le pétrole. C'est pourquoi la construction d'un nouveau modèle économique est indispensable.
La persécution économique et financière contre le pays qu'il appelle aussi " le plan Trump-Borges " et comprend des actions de blocage de comptes du Venezuela et le refus de l'accès aux sources de financement. " Ils nous ont persécutés en nous empêchant de refinancer notre dette comme peut le faire n'importe quel pays du monde qui n'est pas persécuté par l'impérialisme et la droite. " Il a signalé que depuis 3 ans, " ils nous persécutent pour chaque bon, chaque dette, chaque opération de refinancement. Quand elles sont prêtes arrive la main de l'Empire et elle est annulée "

L'emploi
Maduro a aussi annoncé une augmentation de 40% du salaire dans le cadre de ses mesures pour protéger l'emploi et les revenus des familles. Le ticket d'alimentation augmentera de 4 unités pour arriver à 21.
Au total, le salaire minimum est à 136 544,18 bolivars et le ticket d'alimentation augmente à 189 000 bolivars pour un revenu mensuel total de 325 544 bolivars. L'augmentation comprend en plus toutes les tables de salaires des employés publics y compris la Police nationale, les Forces armées, les médecins, les pompiers, les retraites et les pensions du pays.
Le revenu mensuel des retraités est de 177 507 bolivars en ajoutant la pension de 136 544 bolivars plus le bon de guerre de 40 964 bolivars.
Il a également annoncé que 3 millions de foyers recevront un bon spécial de 250 000 bolivars pour la rentrée des classes, un bon nécessaire pour acheter les fournitures et le matériel pour l'année scolaire.
D'autre part, Maduro a signalé que 594 000 jeunes ont été incorporés au Plan Travail Jeune pour blinder l'instruction et l'emploi. En 60 jours de fonctionnement, 180 000 jeunes sont déjà passés par l'étape de la sensibilisation " et ils travaillent déjà et sont payés. " 69 460 jeunes de plus se sont incorporés au début septembre à ce travail et 50 000 commenceront l'étape de sensibilisation. On espère que 750 000 jeunes intègrent cette structure d'ici la fin de l'année.
C'est donc un véritable défi que s'est lancé le président Maduro pour faire sortir son pays de la crise qu'il traverse. Ses ambitions et ses programmes sont, certes, difficiles à atteindre et appliquer, surtout en cette période de crise économique mondiale, mais, il faut reconnaitre surtout que la mission n'est vraiment pas impossible…


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