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Préserver le caractère social de l'économie nationale
Publié dans Le Maghreb le 13 - 12 - 2017

Changement dans la continuité ou continuité dans le changement, peu importe les mots, l'essentiel étant que le changement est, et que la continuité est assurée ; et de très belle manière. Ni rupture, ni fuite en avant : l'Etat se dote des moyens de sa transformation. Cependant que le gouvernement se donne le temps de l'adaptation. Dans tous les cas, le Gouvernement et le Parlement sont engagés à AVANCER , de préférence ensemble, vers des lendemains certainement tout à fait différents de ce qui a été connu jusqu'ici, tant au plan de l'action politique qu'au plan de ses traductions sur le terrain de l'économie, de la culture, de la société, bref du renouveau national. La crise financière que traverse le pays a été mise à profit par le gouvernement pour s'inscrire dans une nouvelle stratégie de gestion et de gouvernance tendant à la sauvegarde et le renforcement de la dynamique de croissance développée durant les dernières années, à préserver et à affiner la politique de justice sociale dans le cadre de la diversification de l'économie nationale, qui désormais est basée sur une politique budgétaire rénovée, visant à préserver les équilibres financiers du pays. L'accompagnement de la diversification de l'économie nationale par le renforcement du rôle économique des collectivités locales, l'amélioration du climat des affaires et l'encouragement de l'investissement national et étranger. Il s'agit également de l'assainissement de la sphère économique et commerciale, stimuler la création de start-up, micro, petite et moyenne entreprises, mesures qui seront accompagnées par la mise en place d'un nouveau système de financement de l'investissement à travers la réforme du système bancaire et le développement du marché des capitaux. La réorientation de l'investissement à travers l'orientation du soutien aux secteurs disposant d'avantages comparatifs, aux industries agro-alimentaires, aux secteurs en aval des hydrocarbures et des ressources minières. La poursuite des efforts tendant à moderniser le secteur agricole permettant d'atteindre l'objectif de sécurité alimentaire.
Le développement de l'économie numérique, des services de connaissance, des industries touristiques et culturelles. La poursuite de la mise en œuvre d'une stratégie de substitution ciblée, en remplaçant, partiellement ou totalement, l'importation de semi-produits ou de produits par une production industrielle locale et enfin la mise en œuvre d'un programme d'efficacité énergétique, couplé à un programme industriel et technologique de développement des énergies renouvelables, à même de garantir la réussite de la transition énergétique.
Le gouvernement a donc mis en branle les mesures et les mécanismes qui devraient lui permettre à très moyen terme d'amorcer son plan d'action sur des bases nouvelles et fixer les règles de sa transparence et de sa démocratisation. Pratiquement, les choses ont commencé à se faire jour conformément aux dispositions pertinentes introduites par la dernière révision constitutionnelle. Une démarche selon laquelle le gouvernement entend poursuivre l'exécution du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ainsi que les enjeux et les défis de l'avenir, d'autant que les chantiers de réforme et les objectifs définis dans le programme présidentiel, connaissent une avancée considérable dans tous les domaines. A ce propos, on attend toujours que commence effectivement la mise en place du nouveau modèle de croissance.
Le texte de ce nouveau modèle de croissance est fait pour fonctionner et s'approprier le terrain économique et social et ne peut connaître le sort réservé à d'autres dossiers sensibles, c'est-à-dire moisir dans les fonds de tiroirs. Car, les réformes économiques doivent déterminer étroitement la liberté d'action du gouvernement par ailleurs, dans la mesure où elles sont susceptibles de servir de locomotive et où elles peuvent produire un effet de démonstration sur les autres secteurs de la vie nationale. Il est clair que seule l'épreuve du terrain peut prouver leur " validité " et leur " fiabilité " comme elle peut, seule montrer les forces et faiblesses d'un modèle étudié pour garantir une gestion la plus efficace de l'économie nationale. Judicieusement appuyé par la loi de finances 2O18 qui cible avant tout la cohésion et la faisabilité des politiques de développement, une meilleure garantie des facteurs de stabilité économique et financière, le plan d'action du gouvernement s'est dit engagé dans une politique budgétaire visant à préserver les équilibres financiers du pays à travers l'amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire de sorte qu'elle puisse couvrir à terme, l'essentiel des dépenses de fonctionnement, la rationalisation des dépenses et la mobilisation des ressources additionnelles nécessaires sur le marché financier interne. Dans ce cadre, des adaptations budgétaires graduelles et une meilleure maîtrise des dépenses publiques vont être opérées en replaçant les dépenses à des niveaux normatifs afin d'assurer la soutenabilité de la politique budgétaire, tout en préservant le caractère social de l'économie nationale.
Dans cet esprit, il est certain que le nouveau modèle de croissance sera bénéfique au processus de redressement de l'économie nationale, au processus de cohésion sociale en cours, étant entendu que les pressions socio-économiques nées de la chute drastique des prix du baril de pétrole sur le marché mondial vont diminuer du fait de la satisfaction progressive des besoins par la production nationale améliorée et disponible. Car l'action politique du gouvernement n'aura pas de sens que dans le cadre d'un dialogue démocratique clair sur la base d'une liberté économique porteuse pour renforcer l'indépendance économique et financière et la bataille pour réaliser les tâches de développement économique et social et concrétiser le projet de société défini par la loi fondamentale du pays. Réclamée par la société, la transparence inspire dorénavant les règles de conduite d'une nouvelle politique. Du fait, elle s'oppose à nombre de phénomènes, telles l'évasion et la fraude fiscale, la spéculation, les rentes de situation et d'autres déviations qui ont sévi brutalement, contrariant la mobilisation souhaitée autour des perspectives et des projets de développement national et au niveau des populations par l'accumulation subie de charges qui ont lourdement pesé sur les bas revenus. Il était temps que les choses changent.
Le cadre est désormais tracé et les équivoques sont levées. Le ressourcement signifie, dès lors, la transparence dans la gouvernance et la démocratisation dans l'action politique, économique et sociale. Sans nul doute que nombre de problèmes sociaux et économiques, du moins les plus criards, trouveront, à partir de la mise en œuvre de la loi de finances 2018, les solutions les plus appropriées comme d'ailleurs l'ont relevé les membres du Conseil de la Nation pour davantage d'actions et d'interventions au profit du citoyen et d'une meilleure vie socio-économique, de consacrer les équilibres budgétaires et libérer l'économie nationale de la dépendance aux hydrocarbures.
L'accent a été aussi mis sur l'utilité du recours au financement conventionnel nécessaire pour assurer la concrétisation des grands projets de développement et la préservation de l'autonomie financière du pays, l'amélioration du cadre de vie des populations en accordant davantage d'importance aux secteurs créateurs de richesses et d'emplois.


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