Le Plan d'action du gouvernement, qui sera présenté aujourd'hui dimanche par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant l'Assemblée populaire nationale (APN), constitue une véritable feuille de route pour la poursuite de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lancé en 2014 et s'articule autour de plusieurs axes, notamment la consolidation de la démocratie, la préservation des acquis sociaux et la promotion d'une économie diversifiée libérée de la dépendance aux hydrocarbures. Le gouvernement, a prévu une série de mesures visant à améliorer la gouvernance financière du pays, en passant par la modernisation de l'administration des finances, du secteur bancaire et du marché financier, dont notamment une nouvelle mesure qui consiste au recours exceptionnel et transitoire au financement non conventionnel destiné exclusivement au budget d'investissement. Pour ce qui est des finances publiques, la démarche du gouvernement s'articule sur trois axes, à savoir la maîtrise de la dépense publique, l'amélioration de la collecte des ressources fiscales ordinaires, ainsi que l'amélioration de la gestion du domaine public de l'Etat. A cet égard, le gouvernement poursuivra la démarche de redressement des équilibres du budget de l'Etat, en s'appuyant sur la feuille de route adoptée par le Conseil des ministres en juillet 2016. Cette feuille de route prévoit plusieurs réformes qui se déclinent à travers une réforme de l'administration fiscale pour améliorer les recouvrements, la mise en place de la fiscalité locale, une gestion pluriannuelle du budget de l'Etat, une rationalisation des dépenses publiques limitant au maximum les dépenses de fonctionnement et une réforme de la politique des subventions publiques. Pour ce qui est du recours au financement non conventionnel, il sera dédié exclusivement vers le budget d'investissement de l'Etat et non pas vers les dépenses de fonctionnement. Dans le but de maîtriser les dépenses budgétaires, la démarche du gouvernement s'appuiera sur la rationalisation des dépenses publiques de subventions au profit de la population, l'amélioration de l'environnement des affaires et la facilitation des investissements productifs des biens et services figurent également parmi les priorités du plan d'action du gouvernement en vue de maintenir la dynamique de la croissance et la progression dans le développement des exportations hors secteur des hydrocarbures.