S'exprimant à l'occasion de la Journée mondiale de la Radio, le ministre de la Communication considère que la progression " fulgurantes " des nouvelles technologies de l'information, contraint les médias à devoir sans cesse s'adapter à leur environnement. Intervenant à l'émission “l'Invité de la rédaction” de la chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Djamal Kaouane estime, que la liberté d'expression, dans son sens le plus large, " est un élément fondateur de la démocratie ", jugeant que celle-ci est " loin d'être bridée " et que de plus, elle est " pleine et entière ", parce que " consacrée par la Constitution ". Poussant plus loin, il déclare que les médias ne souffrent " d'aucune pression ", mais qu'au contraire ils sont regardés avec bienveillance, y compris lorsqu'ils versent dans des " excès ", d'autant, ajoute-t-il, que nous ne sommes ni " leurs rédacteurs en chef ", ni leur " commissaire politique ". Pour autant, il ne manque pas d'appeler la presse à ne pas tolérer les abus et les atteintes aux personnes et aux symboles de l'Etat, " malheureusement presque quotidiens " selon lui. Commentant les effets de la crise économique sur le pays et partant sur la presse, il observe qu'il appartient à celle-ci de " trouver les ressources pour passer ce cap et survivre ", assurant que " l'Etat ne se désengagera pas " à son égard. De ce soutien, il indique qu'il est " multiforme ", dans le sens où il est indirect " à travers la publicité institutionnelle, " en crise ", et les sommes consenties à l'impression ", et direct pour ce qui concerne le Fonds d'aide, " en cours de constitution ", dont les médias, dit-il, vont bénéficier à l'avenir, et à propos duquel il refuse de communiquer toute précision. De toute façon, tient-il à souligner, " aucun média ne pourrait survivre à un marché très difficile ", particulièrement pour ce qui concerne des titres " qui n'ont jamais trouvé de lectorat ".