Le parti du Front de libération nationale (FLN), première force politique du pays veut démontrer sa volonté de s'ouvrir à tous les domaines de la vie nationale et ainsi vouloir dire qu'il n'a pas perdu la notion de redevabilité envers le peuple qui lui a toujours permis à chaque échéance électorale nationale ou locale d'être majoritaire au niveau des assemblées élues. C'est ce qui ressort des déclarations et du discours du SG de l'ex-parti unique, Djamel Ould Abbès. Tout d'abord, il y a cette opposition constante du parti à la privatisation du patrimoine public national. " Patrimoine qu'il ne faut pas brader au nom d'un quelconque développement qui n'aboutira jamais avec ce genre de démarche ". Le FLN est-là pour " préserver, garder et protéger le secteur public stratégique. Toutes les entreprises stratégiques sont intouchables ". Une positon irréversible pour le FLN, a tonné M. Ould Abbès. Cela concerne autant Sonatrach, Sonelgaz que d'autres secteurs. Et cela coule d'essence selon M .Ould Abbès, puisque dit-il, " Notre président de la République et président du parti protège également le secteur public national ". Une fibre patriotique qui est bien la preuve que le parti majoritaire tient à ce que les atouts du pays intéressent tout le monde et qu'il revient de créer les conditions afin que cet " intérêt " se transforme en décision, en engagement conformément en programme du président de la République, président du FLN, M. Abdelaziz Bouteflika, pour développer encore plus l'économie nationale et créer le mieux-être auquel aspire toute la population. Le FLN qui continue de fournir une base politique solide au programme présidentiel. A travers son espace économique, le FLN est en train de se situer par rapport à la crise financière difficile que vit l'Algérie en raison de la baisse de ses ressources tirées de la rente pétrolière. Un vécu économique et financier d'ensemble qu'il faudra traiter lucidement, indique-t-on et où la priorité sera de trouver les alternatives et surtout à ne pas perdre les repères essentiels, les valeurs qui fondent l'exploitation rationnelle des richesses et atouts du pays, l'art socio-politique de vivre ensemble dans la société grâce aux propres ressources du pays. L'agenda du FLN pour l'année 2O18 semble très chargé. Il s'agit tout de suite de préparer politiquement l'échéance présidentielle de 2O19, faire le bilan et l'évaluation du programme politique du Président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999 à ce jour. A ce sujet, le chargé de l'Organique et de la Communication du FLN, M. Saddek Bouguetaya, explique qu'effectivement le parti s'est lancé dans une opération-bilan des acquis réalisés depuis 1999, date de l'accession du Prédisent Abdelaziz Bouteflika à la Haute magistrature du pays. Cette opération, dit-il, est pilotée par les membres du bureau politique, les ministres FLN qui se rendront à travers les 48 wilayas à la rencontre des élus locaux pour finaliser les réalisations du programme présidentiel. " Nous sommes bien conscients qu'à travers le processus d'évaluation qui a été initié à la lumière des développements et des changements, la commune a un rôle à jouer sur le plan économique, social et culturel. Elle est astreinte à développer et promouvoir les investissements locaux qui lui sont indispensables et à classer dans ses priorités de développement. A partir de ces données, le SG du parti, Djamel Ould Abbès a décidé de choisir un élu local au niveau de chaque APC-APW dont la mission sera de recevoir et d'écouter les préoccupations des citoyens et de les résoudre au niveau local et le cas échéant les transmettre à la direction centrale du FLN si ces problèmes sont insolubles au niveau local ". Dans cet esprit, la directive adressée par M. Ould Abbès aux élus locaux (APC-APW) a été très claire pour interpeller ces élus à respecter les engagements qu'ils ont promis aux populations durant la campagne électorale. Le SG du FLN, dans ses instructions et orientations aux élus du parti, les a instruits à s'imprégner davantage et à prendre désormais comme feuille de route le contenu du message qui leur a été adressé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de leur récente rencontre d'orientation nationale dans le cadre de la célébration de la 51e journée nationale de la Commune, qui coïncide avec la promulgation du premier Code communal, le 18 janvier 1967. A savoir, comme le souligne M. Saddek Bouguetaya, la capacité de relever les nouveaux défis, l'approfondissement de la décentralisation, la lutte contre la bureaucratie, le népotisme, le clientélisme et les pratiques illégales. Selon le responsable à l'Organique et à la Communication, Bouguetaya, tous les élus du FLN doivent tirer les conclusions de ce fort message adressé par le Président Abdelaziz Bouteflika, président du FLN. C'est un message très fort. Un message lu au sein du FLN aussi comme signifiant qu'il faut changer les comportements et les stratégies , qu'il faut maintenant s'intéresser plus aux intérêts de la population, des jeunes, vers les intérêts de la collectivité locale au lieu de s'enliser dans des débats stériles où dominent les intérêts partisans, des partis politiques. Pour le SG du FLN, Djamel Ould Abbès et son bureau politique, c'est un message fort qui dit aussi qu'il y a une marge de travail socio-politique à faire.