"Au moment où le monde entier a célébré ce 16 Mai 2018, pour la première fois depuis la proclamation de ce jour ''Journée Internationale du vivre ensemble en paix'', notre pays tire une légitime satisfaction d'avoir initié cette action qui s'inscrit dans la durée et vise à créer pour nos générations futures, et par elles-mêmes dans un avenir proche, un monde meilleur fondé sur la tolérance, le respect mutuel dans la différence, la diversité et la solidarité. Notre peuple devra préserver dans la promotion de la culture de la paix et du vivre ensemble en redoublant d'effort et de constance à l'intérieur de notre pays, de manière palpable, à travers la valorisation du civisme, du travail et de l'amour de la patrie. A travers un comportement digne, nous serons à même de défendre la véritable image de notre religion, l'Islam, et de notre patrie, sur la voie de la construction, de la prospérité et de la fidélité à nos glorieux martyrs ". Ce paragraphe du message adressé mardi par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du vivre ensemble en paix, le 16 Mai 2018, résume à lui seul la tâche et l'effort commun que doivent fournir les Algériens pour préserver dans l'Entente nationale. En effet, cette célébration comme le souligne le Président Abdelaziz Bouteflika prend une " dimension tout particulière " pour plusieurs raisons. Tout d'abord, c'est parce que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 8 décembre dernier cette journée du vivre ensemble en paix, grâce à l'initiative de l'Association Internationale Soufie Alawiyya, l'ONG présidée par Cheikh Khaled Ben Tounés, avec le soutien de son pays l'Algérie. Cette proclamation traduit la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts consentis patiemment et avec succès par notre pays en faveur de la promotion de la culture de la paix, du dialogue, du respect mutuel et de la tolérance entre ses propres citoyens. En second lieu, cette initiative est portée par des valeurs morales, culturelles, sociales et humaines auxquelles notre peuple modéré est foncièrement attaché. Elle exprime tout autant le fort engagement de notre peuple pour que ces valeurs universelles prennent la place qui doit être la leur dans les relations entre les Nations et les peuples du m onde entier. En troisième lieu, cette proclamation représente un engagement de notre pays ainsi que la volonté de la communauté internationale à œuvrer davantage à la promotion de la culture de la paix et du dialogue tant au sein des sociétés qu'entre les Nations, ceci à un moment où les lignes de rupture et les facteurs de division se multiplient. Ainsi, la sérénité de l'Algérie telle que voulue par le Président Abdelaziz Bouteflika, sont la paix, la sécurité, la tolérance et le développement économique et social. Si l'on croit que les problèmes comme les faits de société, sont têtus et qu'il faut les résoudre dans un effort collectif, non les escamoter. Alors que faire ? D'abord une classe politique saine, une société civile à cheval sur ses problèmes, un choix stratégique pour atteindre le progrès au sens propre du terme : ou bien l'on cherche l'intérêt national, c'est-à-dire atteindre ses objectifs et interdire la dérive politicienne de réaliser les siens. L'architecte de la Réconciliation nationale, rappelant les nobles valeurs de l'Islam, religion du peuple et de l'Etat en Algérie affirme que c'est grâce à ces nobles valeurs que le Peuple algérien a su surmonter sa tragédie nationale marquée par un terrorisme barbare et abject que " notre peuple a affronté seul et isolé grâce à la détermination souveraine de son peuple à travers son choix de la paix et la concorde civile. Ce choix généraux a trouvé sa source dans les valeurs de l'Islam qui appelle les hommes à se réconcilier, à unir leurs énergies et à conjuguer leurs efforts et leurs espoirs autour de la réalisation du seul objectif qui vaille la peine, celui du renforcement de l'unité nationale, de la consolidation de la cohésion de notre peuple, de la protection de notre souveraineté nationale et de la construction, ensemble d'une démarche solidaire, d'une Algérie moderne à laquelle chacune et chacun d'entre nous est fier d'appartenir ". Plus en détail, le Chef de l'Etat rappelle que c'est à ce chapitre qu'il convient d'inscrire " la définition constitutionnelle, avec clarté et précision, des composantes de l'identité nationale que sont l'Islam, l'Arabité et l'Amazighité et la nécessité de les soustraire aux exploitations politiques et politiciennes , la promotion de politiques économiques, sociales et culturelles mues par l'exigence d'exclusivité et de justice sociale, ainsi que des stratégies de développement du territoire guidées par une répartition équitable des chances, de la richesses nationale et la prospérité ainsi générée. C'est cette voie même qui constitue notre choix et qui fait que nous avons inscrit la dynamique de promotion de notre jeune démocratie en ce qu'elle contribue à ancrer dans les esprits et dans les comportements des hommes comme des institutions les valeurs intrinsèques du vivre ensemble, par le renforcement de l'Etat de droit, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Un recul en arrière nous place dans les années 70 où pour la première fois, le nom de l'Algérie est lié à la revendication d'un nouvel ordre économique international. A la Conférence d'Alger de septembre 1973, le Mouvement des pays non-alignés avait sur proposition de l'Algérie esquissé les grandes lignes d'un programme d'action en faveur d'un " Nouvel ordre économique internationale ".L'expression " Nouvel ordre économique international " est utilisée pour la première fois officiellement par feu le Président Houari Boumédienne à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1974. Adoptée par consensus par l'Assemblée générale des Nations-Unies en décembre 1974 dans sa résolution 3201 ce fut l'agenda de la diplomatie algérienne pour en expliquer les principes destinés à inspirer les relations économiques internationales. Le rôle de sensibiliser la communauté internationale sur cette démarche visant un système fondé sur l'équité, l'égalité souveraine, l'interdépendance, l'intérêt commun et la coopération entre tous les Etats, indépendamment de leur système économique et social, qui corrigera les inégalités et rectifiera les injustices sociales, permettra d'éliminer le fossé croissant entre les pays développés et les pays en voie de développement, a été accompli avec brio par le ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika à la tribune des Nations-Unies, auprès du mouvement des non-alignés et partout dans les conférences et forum mondiaux. Cinquante après, c'est le même Abdelaziz Bouteflika qui ne ménage aucun effort pour asseoir le Vivre ensemble en paix. L'instauration du vivre ensemble en paix que l'on peut, très schématiquement, résumer comme étant la mise en place des principes de la Charte pour la réconciliation nationale initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika en Algérie et qui a été retenue comme référence par l'Assemblée générale des Nations-Unies pour proclamée la journée du 16 Mai Journée internationale du vivre ensemble en paix. Donc un acte de naissance signée par l'Algérie et légalisé par l'Assemblée générale des Nations-Unies et qui encourage les organisations de la société civile du monde entier à poursuivre et à multiplier les efforts qu'elles déploient et les activités qu'elles mènent pour promouvoir une " Culture de paix ". Ce qui fait dire au Président Abdelaziz Bouteflika dans son message de mardi : " Au plan international, partant de ce même socle, et fort de la justesse de ses convictions, notre pays a joint ses efforts à ceux d'autres pays pour que prévale entre les peuples la culture de la paix, de la solidarité, de la tolérance et du dialogue. C'est dans cet esprit que notre pays a été parmi les tout premiers à militer pour le renforcement du dialogue des civilisations, des cultures et des religions et en faveur de la promotion de la culture de la paix, participant ainsi activement à amener la communauté internationale à affronter, de plus en plus, les fauteurs de conflits et de discorde entre les peuples. Ainsi, l'Algérie n'a cessé, sur le plan international, de promouvoir les principes, les idéaux et les objectifs de la Charte onusienne dans les relations internationales, et ce aussi bien dans le règlement des conflits que dans l'instauration de relations économiques plus équilibrées. A ce propos, notre peuple peut s'enorgueillir de l'appel précurseur de son pays, voilà cinq décennies, pour un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques équitables et plus intégrées entre les pays développés et les peuples moins nantis lors de l'Assemblée générale extraordinaire convoquée par l'ONU ". De tout qui précède, le président Abdelaziz Bouteflika demeure un personnage important de l'histoire et de ce fait il mériterait la reconnaissance internationale. L'avènement de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en vigueur depuis 2005 a permis à l'Algérie de retrouver ses propre repères du soulagement de la crise. Une réconciliation nationale qui puise sa source et sa force dans les commandements du Saint Coran et des hadiths ainsi que dans l'esprit même des lois régissant le pays et la société caractérisée par ses valeurs de générosité, de pardon et de mansuétudes. La mise en œuvre de cette Charte a permis non seulement le repentir de milliers d'individus qui s'étaient égarés et qui se sont mis à la sécurité après des années d'épreuves tragiques et douloureuses. Dans la poursuite de la consolidation de l'entente nationale et dont l'indéniable succès a consacré le président Abdelaziz Bouteflika comme homme de paix et a concouru à la stabilité du pays, n'est-il pas opportun pour l'Institut Nobel de sélectionner le Président Abdelaziz Bouteflika pour le Prix Nobel du " Vivre ensemble en paix " et de prendre en compte dans ses critères que l'Algérie a connu des événements tragiques au début des années 90. La barbarie terroriste, justifiant ses actions faunesques sur la base d'un extrémisme religieux, a entrainé des années des centaines de milliers de morts, la destruction de villages et une désespérance sociale effroyable. Plus tard, les événements du 11 septembre à New York dévoilent alors l'horreur de cette guerre contre les citoyens libres. Dès son élection à la magistrature suprême du pays en 1999, le Président Abdelaziz Bouteflika lança alors un projet fondateur avec la Concorde civile et la Réconciliation nationale entre tous les Algériens pour le retour à la paix, la sécurité et le développement. Le peuple accepta cette démarche qui aboutira au retour de la paix, la sécurité et l'entente nationale. C'est d'ailleurs, ce qui a été affirmé par le Chef de l'Etat dans son message à l'occasion de la Journée internationale du vivre ensemble dans la paix en soulignant : " C'est en partant de ces nobles valeurs de l'Islam, religion du peuple et de l'Etat en Algérie, que notre valeureux peuple a su surmonter sa tragédie nationale marquée par un terrorisme barbare et abject que notre pays a affronté seul et isolé grâce à la détermination souveraine de son peuple à travers son choix de la paix et de la Concorde civile. Ce choix généreux a trouvé dans les valeurs de l'Islam qui appelle les hommes à se réconcilier, à unir leurs énergies et à conjuguer leurs efforts et leurs espoirs autour de la réalisation de cet objectif qui vaille la peine, celui du renforcement de l'unité nationale, de la consolidation de la cohésion de notre peuple, de la protection de notre souveraineté nationale et de la construction, ensemble dans une démarche solidaire, d'une Algérie moderne à laquelle chacune et chacun d'entre nous est fier d'appartenir ". Le Président Abdelaziz Bouteflika a toujours fait de la réconciliation entre les peuples un axe majeur de la diplomatie algérienne au service de la paix. Ils sont nombreux les conflits dans le monde où son emprunte et sa médiation ont débouché sur un processus politique de réconciliation. (L'accord d'Alger qui scellé la réconciliation entre les différents protagonistes de la crie malienne- La crise libyenne qui au centre de la diplomatie algérienne- Rapprochement des points de vue entre les différents acteurs de la crise qui a secoué la Tunisie sans oublier le conflit en Syrie qui intéresse l'Algérie). Mais comme l'agenda de la diplomatie algérienne est rempli de succès, il y a tout au long de ces dernières années, d'autres faits d'armes à mettre sur son crédit de paix, de sécurité et de dialogue, comme la réconciliation entre l'Iran et l'Irak, l'Ethiopie et l'Erythrée Il ne faut pas oublier aussi que l'Algérie a joué un grand rôle dans la libération des otages américains en Iran dans les années 8O, perdant même plus tard son ministre des Affaires étrangères Mohamed Seddik Benyahia lors de la guerre qui a opposé l'Irak à l'Iran. Un prix Nobel pour le Président Abdelaziz Bouteflika, qui a incarné les heures de gloire de la diplomatie algérienne, serait une reconnaissance des plus légitimes à l'action de l'Algérie du Président Abdelaziz Bouteflika pour la paix et la réconciliation dans le monde. En effet, voir le Président Abdelaziz Bouteflika " nobélisé " sera un hommage à l'action de l'Algérie dans le monde, car l'expérience de la réconciliation nationale qui a réussi à mettre fin aux années de violence, en apaisant les cœurs et les esprits, est un modèle référentiel qui fait aujourd'hui de l'Algérie un pays exportateur de paix, de stabilité et de réconciliation nation. La preuve la proclamation par l'Assemblée générale d'une Journée du vivre ensemble en paix initiée par l'Algérie. A rappeler qu'une pétition a circulé il y a quelque temps pour évoquer le président Abdelaziz Bouteflika et son œuvre au service de l'Algérie et de la paix mondiale. Elle souligne à juste titre que " Rien n'est plus noble que d'avoir destiné toute sa vie à l'Homme, la paix et l'amour ". Ce plaidoyer souligne qu' " une reconnaissance mondiale par l'attribution du prix Nobel de la paix à ce grand homme serait un exemple pour toute l'humanité qui vit hélas la haine et le déchirement ; Ce militant de la paix et de l'amour mérite cet hommage pour que dure la paix. La jeunesse de ce pays attend ce signal d'espoir, cette noble cause nous interpelle ".