Les Sahraouis célèbrent, demain, dans les territoires libérés, à Tifariti, le 35e anniversaire du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée pour l'indépendance du Sahara Occidental. Le Front Polisario a déclenché, le 20 mai 1973, la lutte armée contre l'occupation espagnole du Sahara Occidental, puis contre l'armée marocaine en octobre 1975, après le retrait espagnol. « C'est dans un climat de détermination pour l'aboutissement de sa lutte que le Front Polisario prépare cet anniversaire », a déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek. Le ministre a souligné qu'il s'agit en fait d'un triple évènement, avec la célébration du troisième anniversaire de l'«intifadha pour l'indépendance », déclenchée le 21 mai 2005 dans les territoires occupés du Sahara Occidental. La répression marocaine de ces manifestations pacifiques, qui réclament l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination, a fait, jusqu'à présent, deux morts et des centaines de blessés, en plus des lourdes peines d'emprisonnement prononcées par des tribunaux marocains contre plusieurs manifestants sahraouis. « Nous allons célébrer ces trois dates historiques au moment où l'occupant marocain et ses amis essaient par tous les moyens de retarder l'échéance de l'indépendance du peuple sahraoui, qui est inéluctable, car les Sahraouis sont plus que jamais déterminés et unis », a ajouté Ould Salek. Il a affirmé que « le Front Polisario fera tout pour aider les Nations unies à s'acquitter de leur mission de décolonisation au Sahara Occidental ». L'Onu supervise des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, engagées en juin 2007. Quatre rounds de pourparlers ont eu lieu à Manhasset, près de New York, sans parvenir à une avancée. A Tifariti, « des invités d'Afrique, d'Europe, d'Amérique latine et d'Asie des représentants de gouvernements, de Parlements, de partis politiques et de la société civile seront présents », a précisé le ministre. Il a dit espérer que « les frères marocains tirent les leçons de ces trente-cinq années de lutte et comprennent que rien ne peut dissuader le peuple sahraoui de lutter pour ses droits et que les manoeuvres de coulisses ou la corruption de diplomates ne servent à rien ». « Le Maroc, à chaque fois, croit qu'à travers une opération de relations publiques dans un Etat, une institution ou une organisation, peut régler en sa faveur le conflit du Sahara Occidental. Beïssat a martelé que « la seule issue possible est l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre et démocratique ». « Le règlement du conflit par la voie des urnes est simple, juste et attractif. Les Sahraouis ne demandent pas l'impossible. Ils ne veulent que jouir de leur droit à la liberté", a-t-il noté. A Tifariti, "les drapeaux de quatre-vingt pays qui reconnaissent la RASD (République arabe sahraouie démocratique) seront levés et l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) montrera ses capacités au combat", a indiqué le ministre. Les Sahraouis célèbrent, demain, dans les territoires libérés, à Tifariti, le 35e anniversaire du Front Polisario et du déclenchement de la lutte armée pour l'indépendance du Sahara Occidental. Le Front Polisario a déclenché, le 20 mai 1973, la lutte armée contre l'occupation espagnole du Sahara Occidental, puis contre l'armée marocaine en octobre 1975, après le retrait espagnol. « C'est dans un climat de détermination pour l'aboutissement de sa lutte que le Front Polisario prépare cet anniversaire », a déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek. Le ministre a souligné qu'il s'agit en fait d'un triple évènement, avec la célébration du troisième anniversaire de l'«intifadha pour l'indépendance », déclenchée le 21 mai 2005 dans les territoires occupés du Sahara Occidental. La répression marocaine de ces manifestations pacifiques, qui réclament l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination, a fait, jusqu'à présent, deux morts et des centaines de blessés, en plus des lourdes peines d'emprisonnement prononcées par des tribunaux marocains contre plusieurs manifestants sahraouis. « Nous allons célébrer ces trois dates historiques au moment où l'occupant marocain et ses amis essaient par tous les moyens de retarder l'échéance de l'indépendance du peuple sahraoui, qui est inéluctable, car les Sahraouis sont plus que jamais déterminés et unis », a ajouté Ould Salek. Il a affirmé que « le Front Polisario fera tout pour aider les Nations unies à s'acquitter de leur mission de décolonisation au Sahara Occidental ». L'Onu supervise des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, engagées en juin 2007. Quatre rounds de pourparlers ont eu lieu à Manhasset, près de New York, sans parvenir à une avancée. A Tifariti, « des invités d'Afrique, d'Europe, d'Amérique latine et d'Asie des représentants de gouvernements, de Parlements, de partis politiques et de la société civile seront présents », a précisé le ministre. Il a dit espérer que « les frères marocains tirent les leçons de ces trente-cinq années de lutte et comprennent que rien ne peut dissuader le peuple sahraoui de lutter pour ses droits et que les manoeuvres de coulisses ou la corruption de diplomates ne servent à rien ». « Le Maroc, à chaque fois, croit qu'à travers une opération de relations publiques dans un Etat, une institution ou une organisation, peut régler en sa faveur le conflit du Sahara Occidental. Beïssat a martelé que « la seule issue possible est l'organisation d'un référendum d'autodétermination libre et démocratique ». « Le règlement du conflit par la voie des urnes est simple, juste et attractif. Les Sahraouis ne demandent pas l'impossible. Ils ne veulent que jouir de leur droit à la liberté", a-t-il noté. A Tifariti, "les drapeaux de quatre-vingt pays qui reconnaissent la RASD (République arabe sahraouie démocratique) seront levés et l'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) montrera ses capacités au combat", a indiqué le ministre.