Le siège central du RND, abrite, aujourd'hui, le sommet de l'alliance présidentielle FLN-MSP et RND. Ce dernier parti politique recevra, à l'occasion, la présidence tournante de l'alliance. Il sera principalement question pour les trois leaders de mettre sur la table des débats, le bilan des actions portant sur une période de trois ans. Il semble que le groupe de coordination représentant les trois partenaires, un projet de rapport négatif sur l'action de l'alliance à laquelle il est reproché de s'être limitée à des rencontres rituelles entre les trois, une coordination au niveau des groupes parlementaires et rien d'autre de concret au niveau de la base, où les trois partenaires sont confrontés à des problèmes d'ordre organique et de mauvaise coordination entre leurs militants respectifs concernant la mise en application du programme du président de la République. Or, au moment où l'Algérie se lance de plain pied dans la mise en œuvre du programme quinquennal 2005/2009 associé à deux plans complémentaires pour le développement des région du Sud et des Hauts-Plateaux, l'alliance est loin de jouer son rôle pour procurer à ces investissements davantage d'audience au sein de l'opinion et même auprès de leurs effectifs mêmes. Les trois partenaires de ce pôle sont impuissants politiquement à faire sortir leurs activités en dehors d'Alger. Tout le monde se rappelle, à cet effet, une déclaration du président de la République à travers laquelle il avait annoncé qu'il n'avait pas besoin de militants pour appliquer son programme, mais d'un effort collectif de la part de tous les Algériens pour aboutir à des résultats répondant à l'attente du peuple. Au regard de ce qui se passe depuis des mois entre le FLN-RND et le MSP caractérisé par des déclarations contradictoires et des attaques réciproques répétées par cadres interposés, ce n'est guère la stabilité entre eux, mais une inquiétude que ressentent les analystes politiques qui ne croient plus beaucoup à l'avenir de ce pôle qui ne représente plus le moteur avant du programme du président Abdelaziz Bouteflika, chacun est en train de s'exercer à sa guise en rapport avec les prochaines échéances électorales de 2007, particulièrement dans les cercles restreints du FLN où on fait état de la probable nomination par le président de la République d'un gouvernement de technocrates pour la gestion des élections législatives et locales de l'année prochaine. Cela permet de conclure que la phase à venir engage le FLN-RND et MSP à lier pratique, activité et militantisme politique à ces échéances électorales. Et on peut regretter que depuis 2004 les trois formations politiques ne soient guère allées au-delà de l'informel politique. Seule l'analyse concrète d'une situation concrète permettra de donner plus de crédibilité aux partenaires du président de la République dans l'accompagnement de son programme et de faire la différence entre l'action partisane et l'intérêt de la Nation.