Il devient maintenant courant que, qui dit Air Algérie pense automatiquement à la mauvaise gestion et à la médiocrité des prestations de services. En effet, depuis déjà un moment, le nom de la compagnie Air Algérie est souvent lié à un sentiment de mécontentement de la part des usagers. L'anarchie et la mauvaise gestion règnent en maître au sein de cette entreprise. Les vols de cette compagnies sont caractérisés par d'innombrables retards, de longues heures d'attente, l'absence de toute information concernant les changements opérés dans le programme des vols et l'insalubrité qui envahit les appareils. En citant ces propos on n'apprend rien au grand public, car il suffit d'être une seule fois client de cette compagnie pour vite constater que toutes ces lacunes et ces dysfonctionnements existent et persistent encore. Par exemple, il y a deux jours de cela, plus exactement vendredi dernier, lors du vol intérieur d'Alger vers Oran, en plus du retard de plus de 2 heures, les passagers de première classe étaient surpris par la fermeture du salon réservé spécialement à cette catégorie de passagers. Une fois à bord ils n'étaient pas au bout de leur surprise ; les sièges qui étaient censés être ceux de première classe, étaient de la catégorie économique. Même situation constatée lors du vol en partance hier d'Alger vers Illizi. La compagnie à fait, comme d'habitude, un retard de 2 heures, mais cette fois les causes étaient différentes. En effet, le retard de ce vol, était dû tout simplement à l'absence des membres de l'équipage. Ces faits prouvent, l'esprit de laisser-aller qui règne au sein de cette compagnie qui a, apparemment, contaminé et les employés et les responsables de cette compagnie au plus haut niveau. Enfin, au vu de ces désagréments qui sont devenus monnaie courante au sein de la compagnie soi-disant "nationale", qui est censée être une compagnie de renom vu les moyens qui sont mis à sa disposition, les passagers sont de plus en plus nombreux à exprimer leur mécontentement et leur ras-le-bol. Mais qu'attendent les pouvoirs publics pour réagir ? Pourquoi avec tous ces dysfonctionnements, empêche ce secteur de se développer en interdisant son ouverture au privé avant 2009 ?