Faudrait-il parler de projection de développement ou de rattrapage des retards accumulés par rapport à ce qui devait être attendu, du fait que les réformes ont commencé il y a de cela vingt ans.Beaucoup d'efforts ont été déployés et c'est le secteur des travaux publics qui semble en pointe dans les performances. Le pays est "travaillé" de part en part, qu'il fasse beau ou mauvais temps, par monts et par vaux car de beaux ouvrages sont réalisés en traversant des montagnes. Le contournement de Bouira, le pont en voie d'achèvement est des plus beaux. Le secteur des ressources en eau n'est pas en reste ; on parle enfin de barrages réalisés, de transfert d'eau et surtout de dessalement de l'eau de mer.Ces deux secteurs ont investi principalement dans le rattrapage des retards accumulés. Imaginons ce que cela serait si ces barrages et ces usines de dessalement d'eau de mer, qui annoncent d'autres, étaient réalisés durant la décennie 80 par exemple ou avant.Certes, les financements sont gigantesques, mais il le faut car l'absence de réalisation dans le domaine serait une catastrophe. Du dynamisme du secteur des travaux publics en découlera celui des transports et fatalement celui du tourisme. Cela ne signifie pas que nous serons fins prêts dans un très proche avenir pour la suppression totale des barrières commerciales, car il n'est pas toujours rien de soutenir que les échanges commerciaux favorisent le développement.Nous sommes en passe de rattraper le retard dans l'industrie. Les retards accumulés comme cela sont en train d'être rattrapés dans le secteur des travaux publics et des ressources en eau et attachons-nous à la mise à niveau de toute notre économie, ce qui se fait sûrement ou qui se fera dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle.